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 une suite possible du tome 2

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moi
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MessageSujet: une suite possible du tome 2   une suite possible du tome 2 Icon_minitimeJeu 17 Juil - 18:44

voilà un possible tome 3 même si il ne correspond pas au spoiler sortie il ya quelques mois.
il a commencé à être par des membres d'un site spécialisé sur le sujet, mais au vu du caractère de certain admin (nb : je ne cite personne et il n'y a rien de diffamatoire dans ces quelques paroles) je prefère changer site.

chapitre 1

Eragon s’éveilla l’esprit tout embrumé. Soigner toutes ces personnes lui avait demandé une énergie colossale mais lui avait permis de dormir d’un sommeil sans rêve. Mais, à peine eut-il les yeux ouverts qu’il revit Murtagh. « Non je ne suis pas mort », « je suis plus puissant que Morzan ne le fut jamais » « aucune vie ne compte autant pour moi que la mienne et celle de Thorn » « Zar’roc devrait revenir au fils ainé de Morzan, pas a son cadet » « Séléna était ma mère et la tienne » les idées se bousculaient dans sa tête à un rythme infernale. Il se dit qu’il dormait encore et que tout ca n’était qu’un cauchemar lié au stress de l’attente de la bataille. Son ami était mort tué par les Urgals et puis il ne pouvait pas être le fils de Morzan. Il avait fait un très mauvais rêve rien de plus. Mais dans ce cas pourquoi Saphira ne le rassurait-elle pas comme elle le faisait d’habitude, la dragonne restait étonnement silencieuse. Soudain la voix de son ami résonna dans sa tête.
« Désolée petit homme… Hrothgar est bien mort de la main de Murtagh, qui a survécu à l’attaque des Urgals grâce à un plan des jumeaux. Celui qui était notre ami est aujourd’hui un ennemi, et ce même s’il est ton frère. » Eragon porta la main à son coté et comme il s’y attendait n’y trouva aucune arme. « Zar’roc est une épée de parjure, une épée tueuse de dragons, l’arme d’une brute sans cœur, il est normal qu’elle revienne à Murtagh, tu mérites une meilleur arme… comme celle que Solembum t’as demandé de chercher dans les racines de l’arbre Menoa… » Eragon était à la fois triste d’avoir perdu un homme bon comme Hrothgar, mais aussi en colère d’avoir été aussi naïfs vis-à-vis de Murtagh, « j’aurais du me douter qu’il n’y avait rien de bon en lui quand il a froidement assassiné le marchand d’esclave ». Saphira interrompit ses réflexions : « il nous a laissé partir », et alors qu’est ce ca pouvait faire, il était du côté du roi, il adhérait à ses idées. Il le revit partir d’un éclat de rire dément dans ce décor macabre qu’était alors les plaines brulantes, il n’avait aucun mal à imaginer cet homme jeter Zar’roc sur un petit garçon. Cela ne faisait aucun doute Murtagh était bien le digne fils de Morzan. Mais lui, ce n’était pas possible. De toute c’était Garrow son père et point barre, il n’avait qu’un frère Roran. L’idée de le savoir maintenant à ses cotés le revigora un peu. Une tempête de sentiment déferlait sur le garçon. Saphira dut intervenir pour l’apaiser. Elle lui envoya tout son amour, mais lorsqu’il la regarda, il vit une énorme larme, de la taille d’un enfant de 3ans, tomber de son immense œil bleu. Lorsqu’elle toucha le sol, elle se transforma en un saphir. Le dragonnier le ramassa et dit à son compagne que ce joyau serait celui qui ornera sa future arme, il ajouta « il me donnera l’énergie et la motivation nécessaire pour me battre, il me rappellera comment le roi des nains a été vilement tué ». La dragonne sourit intérieurement la peine quittait doucement son petit homme et le garçon fut interrompu dans ses sombres pensées par des cris.
Il reconnut la voix de Roran, l’homme avec qui il avait partagé toute son enfance, celui avec qui il avait grandi. Il eut alors une pensée pour Katrina, la fiancée de son cousin captive des Ra’zacs, ces ignobles créatures qui avait tué son oncle, l’homme qui avait veillé sur lui après que sa mère l’eut abandonné. Ces mêmes horribles choses étaient aussi à l’ origine de la mort de Brom le conteur, celui qui l’avait aidé à devenir un homme bon et un bon dragonnier.
La seconde était celle d’Angela, l’herboriste qui hurlait : « Eragon a fait une promesse ! Il doit la tenir ! Et pas demain ! « Sa voix baissa d’un cran « ou bien alors Elva sera morte et je pense que votre cousin vous en voudrait si la petite succombait par votre faute » elle remonta le ton « parce que VOUS avez refusé de le réveiller ! »
Eragon sortit de la tente, fixa Angela et dit :
«- Ne t’inquiète pas je vais tenir ma promesse, je ne sais pas si j’ai suffisamment pur le faire mais je vais le faire
-NON » la voix était impérieuse et ne laissait place à aucune discussion.
Eragon leva les yeux. Angela se retourna. Arya et Nasuada se trouvaient là. C’est cette dernière qui avait pris la parole. Eragon repensa à la jeune femme à la peau sombre qu’il avait rencontrée à Farthen Dur, comment elle était loin. Elle était aujourd’hui la chef des Vardens et son ton l’illustrait parfaitement. Elle regarda Angela droit dans les yeux et dit d’une voix calme, mais autoritaire : « j’apprécie beaucoup Elva et son sort me peine énormément mais je refuse de perdre la seule chance de victoire des Vardens pour essayer de sauver une seule personne. Eragon, et Saphira, sont nos seuls espoir de victoire nous ne pouvons nous permettre de les perdre. Je refuse qu’ils prennent des risques si importants pour une cause qui n’apportera rien à notre lutte. » Puis elle tourna son regard vers le dragonnier : « laves-toi puis passe me voir dans ma tente nous avons tous les deux beaucoup de choses à discuter ». Sur ce, elle partit.
Angela s’apprêtait à ajouter quelque chose mais la princesse elfe la devança : « Nasuada est sage, vous devez l’écouter. »
L’herboriste ne put contenir sa colère : « Toi et ton peuple n’avez aucune autorité sur nous ! Et tout le monde ici sait que les elfes ne prennent pas réellement part à cette guerre. Seuls les hommes et les nains affrontent Galbatorix pendant que vous restez cachés dans vos forêts. Pendant ce temps, vous vous cachez dans vos forets. VOUS, les êtres les plus forts, les plus intelligents ne combattez pas à nos côtés car vous en réalités les plus couards et les plus hypocrites. Vous voulez prendre la place du roi. Votre plan est simple, vous nous regardez nous entretuer avec l’armée roi. Cela affaiblit les deux armées et vous donne un grand avantage pour pouvoir ensuite prendre le pouvoir. La preuve en est, bien que Brom soit à l’ origine du vol, vous avez tout fait pour qu’il revienne à l’un des vôtres et aujourd’hui vous avez transformé le dragonnier humain en elfe. Tu utilises les sentiments qu’il a pour toi pour le manipuler à loisir. » Elle était a bout souffle, Arya complètement hébétée, cherchait désespérément quoi répondre à l’herboriste, tout comme Eragon mais avant qu’ils aient pour ouvrir la bouche, la vieille femme reprit d’un ton posé en regardant l’elfe droit dans les yeux : « vous n’êtes que des manipulateurs » et elle partit d’un pas assuré. Le dragonnier regardait sa belle d’un air embêté, il se dandinait d’un pied à l’autre mal à l’aise. Saphira était tout aussi perplexe qu’eux et il repensa aux paroles de Murtagh « les elfes ne sont que des couards », les mêmes paroles qu’Angela, la même façon de les dénigrer, et le même angle de regards sur sa transformation. Arya le sorti de ses pensées « n’oublie pas ta promesse Eragon »
Le garçon la regarda abasourdi et dit : « laquelle celle de sauver Elva ?
- bien sur que non, en plus Nasuada te l’a interdit. Celle que tu as faite aux elfes. Tu dois retourner à Ellesmera finir ta formation.
- Après l’enterrement de Hrothgar.
- Et ma promesse s’exclama Roran. Tu dois sauver Katrina » il pointait vers son presque frère un index agressif.
Eragon sentit son esprit vaciller. Il avait beaucoup trop de promesse et il ne pourrait pas toutes les tenir. Il regarda l’homme avec qui il avait partagé son enfance, puis Arya et s’adressa à cette dernière : « Puis-je te demander de lui apprendre à se battre, tu es de loin la meilleure combattante ici présente… à moins que tu n’es d’autres choses de prévues ?
- En effet, répondit la princesse j’ai beaucoup à faire, mais je vais confier ton cousin au meilleur maitre d’armes
- Merci, Eragon regarda alors son cousin nous irons chercher ta fiancée chez les Ra’zacs quand tu sauras te battre.
- Mais je sais me battre
- Pas encore assez bien pour être de taille à affronter les Ra’zacs qui sont d’excellent bretteurs. »
Roran fit la moue mais sentit que ça ne servait à rien de discuter, il suivit donc l’elfe la mine maussade.
Eragon retourna dans sa tente faire le brin de toilette exigé par la chef des Vardens. Tout en se lavant il se demandait comment il allait pouvoir tenir toutes ses promesses.
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MessageSujet: Re: une suite possible du tome 2   une suite possible du tome 2 Icon_minitimeJeu 17 Juil - 18:46

chapitre 2


Quelque part, un homme s’éveille. Ses yeux sont ouverts mais sa tête est encore dans les nuages aux côtés du magnifique dragon rouge. Il vient de passer sa deuxième nuit aux côtés de l’animal. La première, il se battait contre la splendide dragonne saphire qui avait jusqu’ici occupé ses rêves. Mais ce rêve était différent des autres, il avait partagé les émotions du grand reptile écarlate. Il avait ressenti toute sa peine et même vu par ses yeux, normalement il n’était que spectateur, mais pas cette nuit. C’est cette raison qui lui soufflait de retrouver celui aux écailles rubis. Et pour cela il devait retourner en Alagaësia. Cette terre que sa mère avait fuie avec lui quand il n’était qu’un petit enfant. Pour le protéger avait-elle dit.son père, lui, était parti dans une autre direction. En saluant son fils il lui avait glissé ces paroles : « pour toi aussi viendra le jour où tu devras quitter ton foyer pour rejoindre ceux qui luttent contre le tyran suprême, mettre ton don à leur service. Ta mère t’aidera dans cette mission, elle t’apprendra tout ce que tu dois savoir. » Il était bien trop petit pour avoir compris ces paroles mais il ne les avait jamais oublié. Aujourd’hui, elle résonnait à ses oreilles, le jour était venu. L’homme préparait maintenant son baluchon. Celui-ci allait être énorme. Il lui faudrait une monture. Sa mère lui avait un sac d’or en prévision de ce fameux où il devrait partir. Cela faisait six ans qu’elle était morte, et pas un jour se passait sans qu’il ne pense à elle, et aujourd’hui alors qu’il se préparait à quitter définitivement leur chaumine, toutes ces choses qu’elle lui avait dites et apprises, occupées intégralement ces pensées. Quoique pas tout à fait, le dragon est là aussi en sommeil, mais il avait l’impression qu’il ne le quittait pas. Cette impression était étrange, désagréable pour quelqu’un qui avait toujours vécu en ermite, à « l’écart de la folie des hommes » comme disait la seule femme qui ait occupé sa vie. Il répartit l’argent dans trois des sacs et se dit qu’il allait lui en falloir un quatrième. Seulement un sac contenait ses habits et sa couverture, c’était le plus petit des trois. Les deux autres étaient énormes, il devrait se déplacer avec la brouette jusqu’à la première ferme qui se trouvait à une dizaine de jours de marches. Ces sacs contenaient ses manuscrits. Ceux sur lesquels il avait appris à lire et à écrire, avec sa mère. Quand ils écrivaient, ou les relisaient, elle lui répétait « je sais mon ange que tu préférerais jouer, mais tu en auras quand le jour sera venu que tu accomplisses ton destin. » Cette phrase avait un don pour énerver le garçon qu’il était car il était encore trop jeune pour comprendre cette notion de destin et toutes celles qui allaient avec. Mais aujourd’hui il comprenait. Il comprenait pourquoi il avait besoin de les avoir sous sa main en ce moment crucial. Il allait devoir les mémoriser, pour pouvoir les maitriser, les décrypter et les assembler. C’était la seule façon de savoir comment venir en aide au dragon écarlates et à ceux qui luttent contre le tyran suprême. C’est dans ces manuscrits que d’après sa mère était détenu la clé pour le vaincre. C’est pour cela qu’il lui fallait maitriser ces textes. Chaque manuscrit relatait un de ses rêves, une prémonition. Mais la plupart était abstraites, il se devait donc de les avoir bien en tête, pour pouvoir leur donner un sens au bon moment, pas après sinon il se peut que tout ce travail soit fichu en l’air, un seul grain de sable et la machine pouvait dérailler. L’homme ne se rendait pas compte a quel point il était tendu. En plus, toutes ses visions n’étaient pas dans l’ordre chronologique, certaines représentaient le futur mais d’autres avaient déjà eues lieu. C’était donc un gigantesque puzzle qu’il devait reconstituer pour pouvoir jouer son rôle dans la lutte contre celui qu’il avait toujours entendu appeler le « tyran suprême ». Pour cela, il était sûr d’une seule chose, il devait retrouver le dragon rouge, et maitriser du mieux possible ses songes avant de le rencontrer, car sans cela il n’était pas certain de pouvoir l’aider, mais qui sait ? Il avait une bonne mémoire et il était conscient que ne savant ou trouver l’animal, la rencontre pouvait avoir demain comme l’an prochain. Il se fixa d’apprendre 2 manuscrits chaque soir de son long voyage, il les apprendrait par cœur puis les brulerait pour qu’ils ne tombent pas entre de mauvaises mains.
Ca y est, tout était prêt, ses bagages il s’était bien remémorer chaque mots de ses parents. Normalement il était prêt à affronter ce jour. Il ferma la porte, souleva la brouette et se questionnait encore sur la raison pour laquelle le bel animal écarlate était si triste, et aussi quand et comment il le trouverait. L’homme qui avait toujours vécu loin de tout, découvrait l’angoisse, il se demandait si elle lui était transmise par le dragon rouge, ou si elle était tout simplement à son brusque changement de vie, si tout allait bien dans un peu moins de quinze jours il serait sur le territoire de l’homme contre il devait lutter. L’aventure commençait et il redoutait ne pas être à la hauteur des espérances que ses parents avaient placés en lui.
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MessageSujet: Re: une suite possible du tome 2   une suite possible du tome 2 Icon_minitimeJeu 17 Juil - 18:48

chapitre 3

Eragon se dirigeait vers la tente de la chef des Vardens. Que de choses s’étaient passées en 24h. Il pensa à son frère mais effaça vite cette idée, au profit de la petite Elva, cela lui déchirait le cœur, mais comme Arya et Saphira lui avait fait remarquer, Nasuada avait raison, cela faisait beaucoup de risques pour un bénéfice minime. Pourtant, le dragonnier n’arrivait pas à se résoudre à laisser la petite fille souffrir ainsi et en mourir. Il la revoyait bébé quand sa grand-mère lui avait supplié de la bénir. Au lieu de ça, il était en train de tuer à petit feu, dans d’atroces souffrances, la petite orpheline. Il devait trouver un moyen de lui venir en aide. Il passerait la voir après son entretien avec Nasuada. Il venait d’arriver devant la tente de celle-ci. Elle était gardée par deux gardes qu’il ne connaissait pas mais eux le reconnurent avant qu’il n’ait ouvert la bouche pour se présenter, ils l’avaient déjà annoncé à leur chef.
Comme souvent, Nasuada était assise à un bureau, derrière une impressionnante pile de papiers. La jeune femme leva la tête.
« -Nous avons beaucoup de choses sur lesquelles nous entretenir Eragon. » Elle lui désigna une chaise, et il s’assit.
«- Je pensais que Saphira t’accompagnerait.
-Elle chasse, répondit le dragonnier mais elle ne perd pas un mot de notre entretien, de par le lien qui nous unit.
-Très bien.
- Je sais que tu as fait beaucoup de promesses ces derniers temps. »
Eragon restait abasourdi, en quoi ses engagements la regardait-elle, mais Saphira lui intima alors de la laisser finir. Le jeune homme choisit de suivre le conseil de son amie ailée.
« Je sais que tu dois retourner chez les elfes, mais je crains que le temps te manque pour pouvoir finir ta formation comme il était convenu. J’ai fait une lettre que tu remettras Islanzadi dès ton arrivée à Ellesméra. Ce message retranscrit notre situation actuelle. Je compte aussi sur toi pour nous appuyer auprès d’elle. Tu sais à quel point notre situation est désastreuse, nous sommes beaucoup, beaucoup nombreux et nous avons affaire à de terribles magicien et…» sa voix se brisa légèrement « deux dragonniers très puissants ».Eragon n’appréciait pas que la jeune femme lui dicte ce qu’il avait à faire, mais Saphira insista encore une fois pour qu’il la laisse finir.
Devant l’absence de réponse son interlocuteur, la chef des Vardens le regarda alors droit dans les yeux et dit : « je sais qu’avant mon accession au trône, je t’avais promis que tu resterais libre. Et c’est encore le cas Eragon, je vais te dire ce que je souhaite que tu fasses mais je ne te demande de me prêter serment que tu le feras. J’ai confiance en toi et je sais que tu sauras, bien conseillé par Saphira, faire les bons choix. » Elle reprit son souffle. « Tu dois aller chez les elfes au plus vite, puis être présent à l’enterrement de Hrothgar. Le temps de ramener le corps à Farthen Dur et de préparer la cérémonie, te laisse environs un mois pour approfondir ton apprentissage chez les elfes. Après, je compte sur toi pour rendre hommage au roi des nains comme il se doit. Ton absence à l’enterrement pourrait nous coûter l’alliance avec les nains et nous ne pouvons nous permettre de perdre des alliés Eragon. » Elle s’arrêta quelques instants pour réfléchir et dit : « l’idéal serait que les elfes acceptent que tes professeurs t’accompagnent et que tu puisses avancer ta formation, car comme tu le sais, je doute que l’empire te laissera le temps d’achever ton apprentissage » Le garçon lisait dans les yeux de la jeune femme une lassitude importante, due à de nombreux soucis. Il se demanda depuis combien de temps elle n’avait pas fermé l’œil. Il la plaignait, et remercia Saphira de ses conseils avisés, Nasuada ne souhaitait pas faire de lui une marionnette, elle essayait de tout mettre en œuvre pour pouvoir bénéficier d’une chance de victoire. Il pensait qu’il n’aimerait pas être à sa place quand la voix de la Varden le ramena dans la tente où régnait une chaleur étouffante : « qu’en penses-tu ?
- Je quitterai les plaines brulantes en direction d’Ellesmera demain à la première heure. Puis je me rendrai à Farthen Dur pour l’enterrement de Hrothgar, c’était un homme bon, il a fait beaucoup pour moi et je me dois de lui rendre hommage. Et puis je sais aussi que ma présence est importante Orik. Après tout j’appartiens à leur clan.
Nasuada acquiesça : « Bien, et après ?
- Je détruirais les Ra’zacs avec Roran afin de libérer sa fiancée. Au fait tu ne m’as pas dit qu’elle est la date exacte de l’enterrement de Hrothgar ?
- Orik t’enverra un oiseau lorsque les nains seront arrivés à Farthen Dur. Je ne sais pas encore si je pourrais être présente. J’ai tant de choses à faire. Accepterais-tu si je ne peux m’y rendre, ce qui a de fortes chances d’arriver, d’aider Jormundür à nous représenter.
- Vous ne serez pas aux funérailles de Hrothgar ?
- Je crains que non Eragon, je dois rester au Surda. Je doute que le roi mette très longtemps avant d’attaquer, les Vardens se doivent d’aider Orrin. Je suis en train de préparer différents messages : un pour Orik, pour montrer mon soutien à son clan. Un autre pour rendre hommage au roi des nains qui sera lu par Jormundur lors de la cérémonie et un dernier pour appuyer notre cause. Ce dernier devra être lu par toi ou Jormundur, au moment où les nains choisiront leur roi, et afin que chacun saisissent l’importance de nous venir en aide. »
Eragon ne trouva rien à redire qu’un simple « bien », il s’apprêtait à prendre congé quand Nasuada dit : « et pour ton frère que comptes-tu faire ? »
Le garçon la regarda bouche-bée.il avait espérer que le sujet ne serait pas évoquer. Il répondit : « l’éviter.
-C’est tout ? Eragon tu dois me raconter exactement ce qui s’est passé sur cette falaise. »
Le garçon grimaça. Il n’avait aucune envie de revivre ces moments. Mais le regard de Nasuada lui indiqua qu’il n’avait pas le choix pour gagner un peu de temps, il lui demanda « pourquoi ?
- Parce que s’il s’avère que Murtagh a toujours été avec le roi, cette guerre est inutile. Elle n’aura de buts que de faire disparaître les nains, les elfes, les Urgals et nous de cette terre. Alors j’ai besoin de savoir s’il existe un mince espoir de pouvoir le retourner. Et pour cela, Eragon je ne te demande pas ton avis. Tes sentiments t’aveuglent. C’est pourquoi je veux que tu me racontes très précisément ce qui s’est passé là-haut. » Le jeune homme n’avait pas le choix il se lança donc dans le récit, aidé par Saphira, les larmes lui montaient aux yeux : peine et colère toujours, quand il regarda la jeune femme ébène il vit que ses yeux à elle aussi étaient humides.
Une fois le récit du garçon, elle dit : « cela risque d’être difficile » elle réfléchit quelque secondes avant d’ajouter : « avant que tu ne partes j’ai besoin que tu choisisses deux ou trois personnes pour envoyer jouer espionner à Uru’Baen, l’observaiet et éentuellement entrer en contact avec lui. Ces personnes ne doivent pas se connaître. Elles doivent être capables de faire un récit aussi détaillé que ce que tu viens de faire. Elles doivent pouvoir se fondre dans la masse et une seule doit être magicien. Elles doivent être capables de prendre des décisions rapidement, et évidemment, être complètement dévouées à notre cause. Avant de partir si tu as assez d’énergie, j’aimerai aussi que tu entres dans l’esprit de chaque membre du Du Vangr Gata pour vérifier qu’aucun d’eux n’est sous les ordres de Galbatorix. Apres ce qui s’est passé avec les jumeaux je préfères être prudente. En fait tu es le seul en qui j’ai confiance. J’espère ne pas me tromper. » Elle inspira un grand coup et regarda Eragon, « tu penses pouvoir faire ça ?
- je vais essayer. Mais je doute de pouvoir à la fois te choisir des espions et vérifier les esprits du Du Vangr Gata. »
Une question brûlait les lèvres du jeune homme mais il savait qu’elle serait déplacée, il se leva donc pour partir quand Nasuada dit « Eragon, je suis désolée pour Elva. Angela est venue me voir juste avant ta visite, elle était en colère mais a fini par entendre raison. Tu es libre de ton serment. Eragon fais de ton mieux. J’ai confiance en vous. Et je demanderais à Jormundur de se charger du recrutement des espions, j’espère qu’on arrivera à le retourner.
- Moi pas.
- Pourquoi ?
- J’ai promis à Orik de tuer le responsable de la mort de Hrothgar.
- Si le roi connaît réellement le vrai nom de ton frère, ce n’est pas Murtagh les responsable de la mort du roi des nains, mais Galbatorix. »
Eragon était sceptique, son frère croyait réellement que le roi voulait faire revivre les dragons etc. etc. Il prit congé de la chef des Vardens et se dirigea vers la tente d’Angela, il voulait voir Elva.

Le dragonnier arriva devant la tente où se trouvait la petite fille. Avec cette bataille son visage avait pris cent ans. Elle l’accueillit avec un sourire.
« - Bonjour Eragon !
- Bonjour Elva.
- Tu veux un biscuit ?
- Non merci.
- Ne t’inquiète pas. Nasuada est venue me voir aux aurores, elle m’a tout expliqué tu aurais vu son visage triste. Mais elle a fait le bon choix Eragon. Tu dois tout faire pour l’aider dans sa mission. »
Eragon ne savait que dire. Il y avait un tel écart entre le discours que lui avait tenu la petite fille et ce qu’il voyait. Elva était alitée blanche comme la mort, sa peau ressemblait à du papier crépon, on voyait chacune de ses veines et malgré tout ce qu’elle mangeait, elle était toute maigre. Elle était l’incarnation de la souffrance.
La jeune fille s’aperçut qu’Eragon la fixait. Elle lui fit un sourire. « Ce n’est pas la peine de t’en vouloir Shurthugal. Je sais que tes intentions étaient bonnes. Maintenant tu dois te faire à l’idée que je ne saurais bientôt plus là. Je ne t’en veux pas. Tu as fait de moi un être exceptionnel et à ta façon, tu as donné un sens à ma vie. Cesse de te tracasser pour moi. Va et accomplis ton destin. »

Le dragonnier sortit de la tente. Il devait encore analyser les esprits du Du Vangr Gata et… comment avait-il pu oublier ? Saphira était blessée. Et elle ne lui avait pas rappelé comme il s’en voulait. « Je vais bien, je vais me guérir toute seule, accomplis ta mission. On verra demain matin pour le reste. », lui dit la dragonne. En retournant à sa tente, il passa devant un terrain d’entrainement improvisé. Il vit Roran avec une épée essayait vainement de venir a bout de Frédric. Son cousin était mal en point. On voyait des bleus sur ses bras, il était à bout de souffle et en âge, mais refuser de lâchait prise. Eragon fit signe au maitre d’armes. Ce dernier salua son adversaire et vint voir le dragonnier, Roran le suivit.
« Je pars demain chez les elfes, et je ne reviendrai pas avant un bon mois. » il regarda son cousin « c’est le temps que tu as pour te préparer » puis Fredric « je compte sur toi ». Il se tourna de nouveau vers son presque frère et dit : « je dois vous laisser, j’ai encore beaucoup à faire ».

Une fois retournée dans sa tente, Saphira prit la parole. « Il faudra repenser aux paroles d’Angela, avant notre arrivée chez les elfes. Il faudrait aussi savoir quelle relation ont eu Murtagh et Nasuada. L’amour peut vous rendre tellement idiots, vous les humains. » Même si sur cette dernière phrase le ton était moqueur Eragon savait que la dragonne n’en pensait pas moins et à raison, il n’y avait qu’à voir comment il s’était ridiculisé avec Arya. Toutefois elle ne s’était guère plus distinguée avec Glaedr.
Celui qui avait été le meilleur ami qu’il n’ait jamais eu était dans le camp ennemi mais quelque part en lui, une voix lui murmurait que peut-être Murtagh était innocent, mais il chassa rapidement cette idée de son esprit. Le garçon l’avait berné depuis le début, s’il restait avec lui c’était pour conduire les Urgals aux Vardens et le capturer juste avant que le dragonnier et sa dragonne les ait rejoints. Mais il avait échoué à cause d’Orik. Il comprenait enfin tout ce qui lui avait semblait bizarre auparavant. Comment un homme seul aurait-il pu mettre les Ra’zacs en fuite si ils n’étaient pas de mèches avec lui. Et aussi, la raison pour laquelle il avait insisté pour les accompagner Saphira et lui. Le comportement de son compagnon de route lui apparaissait maintenant clairement, illuminé par la colère. La dragonne restait dubitative, elle savait que son petit homme n’était pas capable de discuter, que c’était le courroux qui le faisait tenir. Elle était impatiente de retrouver Glaedr et Oromis. Elle comptait énormément sur ce dernier pour redonner l’envie et le moral au jeune garçon. Elle espérait aussi que leur maitre pourrait les guider et répondre à bons nombres de leurs questions.
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moi
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MessageSujet: Re: une suite possible du tome 2   une suite possible du tome 2 Icon_minitimeJeu 17 Juil - 18:49

chapitre 4

L’homme était en boule sur le coté. Il s’était replié sur lui-même physiquement mais aussi psychologiquement, il ne tolérait plus personne. Il pensait ainsi pouvoir éviter de souffrir. Son seul et unique ami n’était pas de son avis, et pourtant lui aussi souffrait mais il refusait de fuir les autres pour autant. Une souffrance terrible, que seuls les deux amis peuvent connaître. Ils en étaient arrivé à ne plus sentir la douleur tant le reste était pire. D’ailleurs on ne pouvait voir aucune marque sur leur corps, excepté sur le dos du garçon une grande cicatrice allant de son épaule gauche a sa hanche droite. Cette cicatrice équivalait pour lui au tatouage au fer rouge que portent les esclaves. Il en recevait les mêmes stigmates. Un esclave, c’est ce qu’il était devenu. L’esclave du roi. Cependant, pour une fois, ce n’était pas son maitre qui occupé ses pensées mais un autre homme. Un garçon qui avait quelques années de moins que lui. Ce garçon avait le même regard bleu que lui, celui de sa mère… leur mère… la douce et belle Séléna, compagne de la brute par excellence : le premier et le dernier des parjure, Morzan. L’homme au dragon couleur sang. Un rouge a peine plus foncé que celui de Thorn, son dragon… il ressemblait tellement a son père : la même voix, les cheveux, la même allure et un dragon d’une couleur semblable, et pour finir il était lui aussi le traitre suprême, le dernier des parjures. Murtagh n’avait pas souvent vu le compagnon de son père, mais il se doutait qu’il devait guère être meilleur que l’homme il le chevauchait. Sinon comment aurait-il pu le laisser faire ce qu’il avait fait subir à Shruikan ? Le priver de son dragonnier pour le remettre a un homme égoïste et abus de pouvoir, le dragonnier se demandait toujours comment le jeune dragonneau avait pu survivre. Eragon n’avait pas connu leur père…Eragon était son frère….depuis qu’il l’avait appris le dragonnier était passé par tous les états. D’abord fier, car son ami le tueur d’ombre était son frère, lui qui avait toujours rêvé d’en avoir et en plus c’était quelqu’un qu’il aimait comme tel. Et puis le fait qu’Eragon soit son frère signifiait aussi pour lui que l’on pouvait être bon tout en étant le fils de Morzan. Jusqu’ici Murtagh s’était toujours battu pour cela mais au fond de lui il n’y croyait pas et là soudain ca devenait réel. Et puis de la colère, parce qu’Eragon lui avait grandi entourée d’amour, sans connaître les coups de leur père. Mais ce sentiment apparaissait surtout quand le jeune homme était fatigué, quand les jumeaux l’avait trop torturé. Ilo en voulait a Eragon car c’est a cause de lui que le roi l’avait retrouvé, lui qui l’avait emmené chez les Vardens, conduit aux jumeaux. Il était à l’origine de sa capture et de ses souffrances. Et puis, il était revenu a Urû’baen, ou les jumeaux avait offert son corps et son âme au roi.
Le roi avait très bien su utiliser l’amour fraternel du jeune homme. Cela avait même était trop facile. Quoi de plus simple à utiliser pour entraver quelqu’un que ses sentiments d’amour ?
Murtagh c’était montré trop naïf. Il était maintenant l’esclave du roi et Eragon le haïssait et, il ne faisait aucun doute que Nasuada aussi. Le fait de penser de penser a la magnifique jeune femme a la peau ébène lui arracha un demi sourire qui s’effaça bien plus vite qu’il n’était venu. Il revoyait le regard écœuré et haineux de son cadet dans les plaines brulantes. Cette image le hantait. Bien sur Eragon avait proposé de l’aider mais ils savaient tous les deux que ce n’était pas possible de défaire les serments et Murtagh ne le voulait pas. Eragon toujours aussi naïf, n’avait pas pensé que son ami puisse avoir eu de bonnes raisons de prêter serment à Galbatorix. Le plus jeune des deux frères ne savait pas ce que c’était de souffrir et Murtagh avait décidé de tout faire qu’il l’apprenne le plus tard possible. Il se sacrifiait ainsi pour lui car il savait que d’une manière ou d’une autre son frère et se dragonne serait capturée par le roi. Il avait donc promis allégeance en échange d’un bon traitement pour son frère : pas de tortures physiques et psychologiques. Quand le jeune homme, épuisé, avait fini par poser ces conditions, l’empereur lui avait ri au nez mais devant l’obstination du dragonnier avait fini par céder. Et puis après tout la seule chose qui l’intéressait c’était que Saphira se reproduise avec son dragon, afin de rétablir la caste des dragonniers, une caste à son service. Le problème avec Eragon c’est qu’il se sentait toujours obliger de le protéger, c’était encore le cas l’autre soir au sommet de cette falaise. Résultat, son frère le haïssait, il rapporterait tout aux Vardens qui le haïraient a leur, Nasuada compris. Ses yeux s’emplirent de larmes en pensant a la jeune femme qui l’avait si ce n‘est aimé, au moins apprécié lorsqu’ils s’étaient rencontrées et ce malgré le fait qu’elle sache de qui il était le fils. Ajouté à tout cela qu’il avait été plus que châtié, et comme d’habitude bien plus dans son soi intérieur que dans son corps. Malgré tout cela, il n’en voulait pas à Eragon, même si il savait que ce n’était pas réciproque.
Le dragon couleur vermeille poussa une longue plainte, qui résonna dans toute la nuit calme d’Urû’baen. En face de lui se tenait un dragon noir qui le fixait le regard emplit de tristesse.
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MessageSujet: Re: une suite possible du tome 2   une suite possible du tome 2 Icon_minitimeJeu 17 Juil - 18:52

chapitre 5

Cela faisait deux jours que Murtagh était rentré à Uru’Baen. Deux jours et trois nuits pendant lesquels il avait été puni comme il se doit. Il se demandait comment un homme pouvait faire preuve d’une telle cruauté et si pire était possible.
Une ravissante jeune femme entra dans la chambre et lui porta son petit déjeuner. Elle lui donna de magnifiques habits et la clé des bains privés. C’était trop d’honneur, qu’est ce que le roi pouvait bien encore espérer de lui. Il était trop faible pour affronter Eragon. Enfin il verrait bien au déjeuner. Car c’est ce que signifiaient ces vêtements : un repas avec sa majesté et peut-être des nobles. « Il compte peut-être te marier avec la fille d’un puissant noble pour leur montrer son respect vis à vis d’eux et leur importance. » c’était Thorn. Il n’était jamais loin, et il lui arrivait souvent de surprendre le dragonnier par ses interventions. Le dragonnier préféra ne rien répondre, cela lui permettait de ne pas trop envisager la chose et fit la moue. Il se leva, regarda la jeune femme et dit « vous pouvez disposer, merci » mais avant qu’elle ait refermé la porte il demanda : « que vous a-t-on dit lorsqu’on vous a confié ce plateau, ces vêtements et ces clés ?
- Pouvez-vous porter ceci au dragonnier du roi ?
- C’est tout ?
- Oui. »
Murtagh n’avait pas besoin de pénétrer son esprit pour savoir qu’elle ne mentait pas. Son visage reflétait la pureté et l’innocence. Il se demanda ce qu’une telle blanche colombe venait faire ici. « Le regard que portes sur cette demoiselle signifie-t-il que tu guéris enfin ? ». Encore le dragon, cela irritait Murtagh, car il considérait toujours cela comme une violation du sanctuaire qu’était son esprit. Et ce, même si il détestait quand son ami coupait leur lien, car il sentait alors le vide et les ténèbres s’emparer de lui. Il ne fait aucun que sans Thorn, le garçon aurait depuis bien longtemps sombré dans la folie. D’ailleurs quand le dragonneau avait éclos, la frontière entre l’esprit de Murtagh et la folie est quasi inexistante, mais le dragon la fait réapparaitre, et petit à petit avais mis son ami à distance de ce gouffre sans fond. Il n’avait jamais eu besoin d’évoquer les actes des jumeaux, c’était un tabou, un de plus. Mais au fur à mesure, l’animal vermeil les faisait sauter petit à petit. Il ne doutait jamais de son choix. Murtagh malgré son âme, son corps et son cœur blessé au plus profond était celui qui lui fallait. En effet, tant que le jeune homme survivait à ces tortures, il se renforçait, mais ça le roi semblait l’ignorer. Tant mieux pour eux. Il finirait par être libre d’une manière ou une autre et peu importe quand.

En sortant de la chambre, la jeune femme se dit que finalement, malgré toute sa peine, elle était chanceuse. En effet, normalement elle aurait du mourir comme tous les habitants de son village, mais le chef des soldats avait dit qu’il la donnerait en cadeau au Roi. Il lui avait alors expliqué en long, en large et en travers comment elle serait son jouet, l’objet de son désir et comment il l’utiliserait. En plus de ces discours il parcourait de ses mains baladeuses, elle sanglotait mais essayait de ne pas montrer sa peur, de restait digne. A ces moments elle regrettait de ne pas être avec les siens, ceux auxquels elle tenait… dans le royaume des morts. Mais finalement, il n’en avait pas voulu. Il l’avait congédiée, promise aux cachots mais rappelée au dernier moment, un peu comme le garçon de ce matin. Il avait alors dit qu’il lui manquait une servante et qu’un peu de distraction ne ferait pas de mal au parjure. Cela devait être le garçon à qui elle avait porté le petit déjeuner ce matin. Elle s’attendait à voir quelqu’un de plus âgé. Quelqu’un avec un visage méchant, mais l’homme qui s’était tenu devant elle n’avait qu’un visage peiné et épuisé. Son ton courtois, et elle avait cru dans son regard qu’il éprouvait de la pitié pour elle. Connaissait-il son histoire ? Toute à ces pensées, à ce sort finalement moins tragique que ce qu’il aurait du être Saléïa ne vit pas les deux femmes qui l’attendaient à un croisement du Palais.
« Eh bien, on est bien guillerette, mademoiselle la nouvelle ? »
Saléïa sursauta et regarda alternativement les deux femmes. Leurs visages exprimaient le mépris et elle ne comprenait pas pourquoi. Elle ne savait que répondre et avant qu’elle ait finit d’y réfléchir, la femme reprit. « Peut-on savoir ce qui te rend si joviale ? Tu n’as pas assez de travail ?
- Ca n’a rien à voir » répondit Saléïa
- « Ah bon, vraiment ?
- Oui
- Tu as rencontré l’âme sœur, j’en suis bien ravie pour toi mais au cas où tu ne l’aurais pas remarqué ces couloirs sont noirs de poussière ? tu n’as donc pas le temps de rêvasser.
- On ne m’a pas demandé de m’en occuper mais de me rendre aux bains.
- Aux bains ? Mademoiselle à droit aux bains » railla la première femme tandis que son acolyte croassait.
Soudain une voix résonna dans le couloir. « Laissez la tranquille et vaquez à vos occupations. Laissez la faire convenablement son travail. A moins que vous ne souhaitiez une entrevue Gamlor ? » Les deux femmes regardèrent le nouveau venu vexé. L’homme était dans l’ombre et elles ne pouvaient voir son visage ce qui les énervait encore plus, mais la menace de Gamlor était trop forte pour prendre le risque de tenir tête à l’homme. Elles s’en allèrent donc.
Saléïa se retourna pour voir qui été intervenu. L’homme sortit alors de l’ombre. C’était le parjure. Elle le regarda et dit : « merci de votre intervention, mais même si elles voulaient me tourmenter elles étaient loin de leur but. J’en ai vu des biens pires. »
Murtagh grimaça mais ne répondit rien, il n’avait pas besoin de fouiller l’esprit de la jeune femme pour savoir qu’elle était en deuil. Elle ne savait pas le protéger, et ce sentiment était si fort en elle qu’il suintait jusqu’au garçon. Elle se retourna, fit quelques pas et dit : « qui est Gamlor ?
-l’un des plus hauts dirigeants de l’équipe de servants du roi. Je vous souhaite de n’avoir jamais avoir affaire à lui car il aime torturer les gens autant que le roi aime le spectacle de la souffrance. »
Cela ne disait rien de bon à Saléïa. Malgré tout cette histoire rassurait la jeune femme, le parjure avait l’air d’avoir le cœur bon. Comme elle, il ne devait pas être au service du roi de son plein gré. Elle aurait du écouter son frère et inciter ses parents et leurs amis à se joindre aux Vardens. Elle pensa à Edwin. Elle espérait que Darmon et lui étaient encore en vie et qu’ils avaient réussi, sinon le carnage auquel elle avait assisté aurait été vain. Si seulement elle aurait pu rentrer en contact avec lui pour lui dire ce qui était arrivé et vérifier qu’ils étaient toujours vivants. Elle soupira même si c’était possible, c’était trop dangereux.

Murtagh arriva aux bains. Il se déshabilla et rentra dans l’eau chaude, cela faisait du bain. La chaleur le détendait et dans l’état du jeune homme ce n’était pas une mince affaire. Pendant plusieurs jours il avait ressassé la bataille des plaines brûlantes mais depuis hier, il avait décidé très fortement influencé par Thorn de passer à autre chose. De regarder l’avenir, le passé étant passé. Thorn lui avait conseillé de réfléchir comme un animal. C'est-à-dire de prendre les choses comme elles venaient, et de se préoccuper que du présent. C’est à dire profiter du bienfait de l’eau et des effluves d’essences aromatiques qu’il venait d’y mettre. Il se prélassa un très long moment dans l’eau. Il fut rassuré de ne pas voir servante. Car sa présence aurait été le signe incontestable que le roi lui préparait encore un mauvais coup et que cette jeune fille en était le centre. Il en avait légèrement frémis quand il l’avait entendu dire sa direction aux servantes. Il se regarda dans le miroir. Il faudrait qu’il trouve quelqu’un pour lui couper les cheveux. Il voulut le faire par magie mais non, un repas avec Galbatorix ne méritait pas tant d’attention de sa part. Il vêtit alors les habits qu’on lui avait amenés ce matin. Un pantalon noir sertis aux coutures de ruban doré. Une chemise de soie rouge, exactement le même que celui de son dragon, deux énormes rubis ornaient les épaules, à la façon des grades des militaires. Le roi ne lassait rien aux hasards. Les bottes étaient avec des œillets d’ors et des lacets couleurs de sa chemise. Des bottes à lacets…songea le garçon sa Majesté n’avait rien trouvé de plus pratique à mettre. Une fois habillé, ses bottes lacées il sortit sans jeter au passage un coup d’œil dans le miroir en pied qui était à la sortie des bains. Son accoutrement était ridicule, malgré qu’il soit confectionné dans les tissus les plus riches. Il y avait donc peu de chances que le but du repas soit de faire plaisir à un noble en lui octroyant comme gendre l’un des tous derniers dragonniers.
Il avait un peu de temps, il monta donc voir le dragon. Celui-ci était parti chasser mais atterrit en même temps que Murtagh arrivait sur la terrasse. Il avait tout suivi de la matinée du jeune homme et tenait à voir de ses propres yeux à quoi ressemblait son ami. Quand il le vit il ne put retenir un rire de dragon, même Shruikan qui avait suivi le dragon vermeil souri. Murtagh lui faisait plutôt la tête. Il n’appréciait guère qu’on se moque de lui. Gentiment Thorn lui dit, « la seule chose qui jure réellement dans ce costume ce sont ces bottes et ces lacets. La chemise est magnifique et le pantalon aussi quoique les rubans soit un peu superflu, mais les bottes…. » Et il se remit à rire. Il regarda son dragonnier qu’il lui lançait un regard furax, « Tu viens voler avec moi.
- M’étonnerait que ça me soit autorisé surtout dans cette tenue.
- Eh je ne suis pas sale !!! Ta tenue ne risque rien.
- Oui, mais elle n’est pas très discrète
- Ca c’est sûr. » Et il reparti de son rire grave
Vexé, Murtagh tourna les talons et repartit. « Comme tu peux être puéril parfois » la voix de Thorn résonna dans sa tête. « Crois moi mon ami, lui répondit-il, en d’autres circonstances j’aurai autant ri que toi, mais là je n’apprécie l’idée que le roi veuille me ridiculiser devant les nobles ne m’enchante guère.
- Et que peux-tu y faire ? Prends mon partie et ris-en !
- humm » il partit en direction de sa chambre, il allait lire un peu.
Murtagh avait toujours aimé lire. C’était l’une des choses qu’il avait apprécié à Farthen Dur, le choix des livres. Nasuada lui avait ramené les meilleurs et il avait réussi à tous les lire avant sa capture, soit une bonne dizaine d’ouvrages. La lecture l’apaisait et était pour lui le meilleur moyen de se changer les idées. Bien qu’il essayait de lutter contre il avait toujours contre, il gardait une certaine nostalgie de jours heureux, pas assez nombreux à son gout.
Quand il arriva dans sa chambre la première chose qu’il remarqua fut l’odeur. L’odeur de renfermé avait disparu et elle était remplacée par une odeur de fleurs. Il vit alors qu’un bouquet de lilas était posé sur la table à côté de la bassine où il se nettoyait. Il vit en même temps que la poussière avait été faite car on voyait la table briller, quand il avait la pièce, il y avait un bon millimètre de poussière sur cette table. D’où il était il ne voyait que ce meuble, il ne voyait pas le reste de sa chambre mais il se doutait que ca allait être pareil. Quelqu’un avait pénétré dans son antre et l’avait modifié. Cette réaction surprit le garçon. Il était devenu bien matériel depuis que le roi lui avait ôté le sanctuaire qu’était son âme. Il ne pensait pas avant cette agression qu’il reporterait ainsi son besoin de solitudes et d’intimité dans des objets. Il entra un peu plus dans la pièce pour voir l’état des dégâts et il en découvrait en même temps la coupable. C’était la jeune servante de ce matin. Elle avait peau très claire, des cheveux longs qui formaient des anglaises de couleur châtain. Elle avait des yeux verts. Du même vert que Nasuada, en les regardant le jeune homme sentit son corps se pincer légèrement.
« Que faites-vous ici ? » Demanda-t-il. Le ton était sec bien plus qu’il ne le souhaitait décidément il avait laissé beaucoup trop de lui dans cette pièce.
« On m’a demandé de nettoyer cette pièce. » bredouilla la jeune femme
« Ce n’est pas la peine, je suis capable de le faire moi-même ». Encore une fois son ton était plus froid qu’il ne le voulait. Il tenta de sourire et ajouta, « je sais que le ménage n’avait pas été fait depuis longtemps, que ça empestait la poussière et le renfermé mais c’est parce que j’ai été longtemps en voyage. Je ne suis rentré que depuis quelque et j’ai beaucoup à faire. » Décidemment il n’ya avait rien à faire son ton cassant, il l’entendait mais n’arrivait pas à se contrôler, il choisit donc de se taire. Mais avant il devait savoir à qui il avait à faire.
« Comment vous appelez-vous ? » son ton c’était quelque peu adoucit mais très peu. Cela l’énervait. Comment pouvait-il être en colère pour une question de ménage, qui, en outre avait grand besoin d’être fait.
« Saléïa » sa voix tremblait.
La pauvre se dit-il, elle est déjà si triste, elle subit la méchanceté de ses collègues et moi j’en rajoute en l’agressant. Mais il s’en tint à sa résolution. Il prit un livre et s’allongea sur son lit avec. Saléïa sortit en essayant de faire le moins de bruit possible.

Il ne lut pas longtemps. Le roi détestait attendre. Il descendit les escaliers, bifurqua dans un couloir et prit un escalier dérobé pour se rendre à la salle de réception. Il attendit derrière la porte quelques minutes puis frappa avec Zar’roc trois coups contre la pierre pour s’annoncer. Il devait toujours venir avec son épée. Car le roi adorait voir Murtagh se faire torturer par Gamlor avec l’épée de son père, celle qui lui avait causé déjà tant de dégâts enfant. Il attendit. Puis recommença le cérémonial. Il n’y avait pas de sons qui provenaient de la salle. C’était étrange. Il se sentait mal dans ses chaussures. Après quelques minutes, il vit un petit servant, censé représenter la servitude (future) des nains. Il n’y avait que deux assiettes : une pour lui et une pour le roi. Un repas en tête à tête mais pourquoi lui faire porter cet accoutrement ridicule ? Soudain il comprit pour le rabaisser tout simplement. Il eut envie de courir dans sa chambre et de se changer, mais l’idée du châtiment qu’il pourrait avoir pour son retard et son refus de porter ses vêtements l’arrêta net. Le Roi n’était pas encore là. Murtagh se plaça derrière sa chaise et attendit. Un long quart d’heure passa avant que le roi rentre. Comme à son habitude, il était vêtu de noir. Son visage était sombre. Il s’assit, regarda Murtagh et lui dit d’un ton mielleux. « Assieds-toi, fils de mon défunt ami ». Le jeune homme s’exécuta. Ils mangèrent l’entrée et le plat en silence, le dragonnier sentait le regard du roi posé sur lui. Comme d’habitude les mets étaient délicieux. Il n’y avait aucun doute Marta, la veille gouvernante était un cordon bleu. Au moment du fromage le roi prit la parole de sa voix envoutante : « j’ai une mission importante à te confier ». Il attendit que le jeune homme réponde mais il ne dit rien. Alors il continua : « tu vas te rendre à Helgrind. Bien évidemment interdiction de tuer les Ra’zacs, tu me prêteras serment pour cela avant de partir. » Murtagh acquiesça.
« Tu vas t’occuper de la prisonnière qui s’y trouve. Il s’agit de la fiancée de ton cousin. Tu as carte libre. Ton frère ne devrait plus tarder à venir la chercher. Il ne doit pas repartir de là-bas. Au cas où tu l‘aurais oublié tu es chargé de le capturer et de me le ramener avec sa dragonne. »
« Il en sera fait ainsi majesté », une fois de plus Murtagh était hypnotisé par les paroles de Galbatorix. Il retourna dans sa chambre. Thorn et lui partiraient demain midi mais sans ces habits de carnaval.
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MessageSujet: Re: une suite possible du tome 2   une suite possible du tome 2 Icon_minitimeJeu 17 Juil - 18:54

chap 6

Eragon n’était plus qu’à quelques heures d’Ellesméra. Il sentit soudain sa dragonne piquer.
«Mais qu’est ce que tu fais ? » s’exclama-t-il. Aucune réponse. Une fois au sol, elle regarda le dragonnier droit dans les yeux. « Tu as entendu comme moi les propos d’Angela. Et même si j’ai du mal à imaginer possible que les elfes veulent détruire les nains et les humains, elle a quand même soulevé une question importante. En effet, pourquoi Islanzadi a-t-elle envoyé seulement dix magiciens et non pas une armée. On sait tout les deux qu’un elfe vaut au moins deux hommes au combat. Pour pallier à notre absence de nombre nous avons dû nous allier avec les Urgals. Il faut que nous sachions les raisons pour lesquelles les elfes ne se joignent pas plus à nous que ça.
Nul n’est pas parfait Saphira pas même le beau peuple.
En effet, mais je ne pense que ce soit pour une question d’orgueil qu’ils ne combattent pas à nos côtés, à moins… que…ils soient très peu malin.
Tu n’as pas besoin de jouer la diplomate avec moi je sais ce que tu ressens, tu penses stupides. Et puis de toute façon n’importe qui se serait aperçu que ce ne sont pas tes véritables pensées étant donné le temps que tu as mis pour choisir tes mots.
Tu fuis la véritable question Eragon » gronda la dragonne.
Le garçon fit la moue, qu’elle pouvait être têtue. Depuis le début du voyage, elle le harcelait pour qu’il envisage une part de vraie dans les paroles d’Angela. Il lui avait déjà dit qu’il était d’accord avec elle, mais visiblement cela ne lui suffisait pas. Il en avait ras le bol de cette guerre. Peu après leur rencontre au terrain d’entrainement Roran était venu le voir. Ou plutôt il l’avait agressé. Il était arrivé écumant de rage. Prenant son cousin au dépourvu, il lui avait sauté dessus, et lui avait un bon coup de poing qui avait fait reculer son adversaire et provoquer la chute de celui-ci sur sa couchette. Mais avant qu’il ait pu continuer Eragon avait esquivé et s’était redressé. « Qu’est ce qui te prend ?
Tu es un assassin Eragon !!!
Quoi ? Comment ça ?
Tu laisses mourir Katrina de la même façon qu’Elva !... lachement
Bien sur que non !
Bien sur que si ! Tu la laisses tomber comme notre père tu préfères une fois de plus fuir avec ta dragonne ! Que sommes-nous pour toi ?
Roran, je n’ai pas d’armes pour me battre et un prophète m’a révélé que lorsque que je n’aurai plus d’armes je devrais aller en chercher une dans les racines de l’arbre Menoa. Et il se trouve que cet arbre est chez les elfes.
C’est faux Eragon. Tu sais parfaitement que ces monstres auront tué Katrina avant que tu ne sois revenu. En plus creuser au pied d’un arbre avec tes pouvoirs ne te prendra que quelques heures. Donc si tu voudrais, si tu es honnête tu peux être revenu ici dans quelques jours
C’est beaucoup plus compliqué que ça.
Ne cherche pas d’excuses Eragon. Depuis que tu as trouvé cette pierre, tu fais n’importe quoi au mépris de ta famille. Tu ne vaux pas mieux que ton frère. »
Eragon n’en croyait pas ses yeux et encore moins ses oreilles. Cette dernière phrase lui faisait bien plus mal que le coup de poing qui avait entamé la dispute. C’était un direct au cœur. Il essayait de se retenir mais il sentait les larmes monter et dans quelques secondes, elles rouleraient sur ses joues. Il tourna le dos à son cousin, et entendit dans sa tête « tout va bien, petit homme, c’est la colère qui le fait parler ainsi, comme toi il accorde trop d’importance à ce que dit son cœur et pas assez à sa raison ». Les paroles de la dragonne ne l’apaisèrent nullement. Avant que sa voix ne trahisse ses sentiments, il dit « c’est ainsi et tu ne peux rien y changé, sors maintenant je dois préparer mes affaires et Nasuada m’a laissé pas mal de travail à faire avant de partir. »
Son cousin avait alors quitté la pièce.
Cette scène hantait autant le dragonnier, que ses retrouvailles avec Murtagh. Saphira cessait de lui répéter qu’il avait des questions plus urgentes à régler, et que plutôt que de se remémorer les moments difficiles avec sa famille, il ferait mieux de se sentir ravi de les savoir en vie. Facile à dire…

Saphira le sortit de ses pensées. « Écoute-moi bien Shurtugal ou tu te conduis de façon digne d’un Tueur d’Ombres, ou je te prends ces pensées et les mets sous clé dans mon esprit !
Tu pourrais faire ça ?
Bien sûr
Alors fais le, sinon Oromis va me massacrer parce que je n’arrive pas à me concentrer.
Tu n’as donc rien compris !?

Tous ces exercices où tu devais écouter la forêt. La préparation est la même que celle pour te concentrer sur autres choses que tes soucis familiaux car au cas où tu l’aurais oublié nous en avons beaucoup d’autres !
Je le sais bien Saphira, mais je ne peux pas alors s’il te plait enlève les moi… et surtout les sentiments qui vont avec.
Très bien, si c’est ce que tu souhaites. De toute façon je pense que c’est la meilleure solution, ils me hanteront bien moins que toi.
J’essaierai de me renseigner auprès d’Islanzadi et d’Oromis sur les raisons pour lesquelles les elfes n’envoient pas d’armées aux côtés des Vardens. Et toi tu renseigneras auprès de Glaedr. Nous verrons bien.
Parfait petit homme. On repart ?
Evidemment, tu sais bien que le temps presse. »


Quelques heures plus tard ils se posaient devant le palais royal. D’une façon ou d’une autre les elfes avaient été prévenus car une foule de personnes l’attendait. Islanzadi était à son balcon surplombant tous ses sujets mais aussi les nouveaux arrivants.
Comme la coutume le voulait Eragon porta deux doigts à sa bouche, en regardant la souveraine et dit : « Atra esterni ono thelduin ». islanzadi qui avait elle aussi porté deux doigts à ses lèvres répondit : « Atra du evarynia ono varda ». il ajouta alors, comme Arya lui avait apprit : « Un atra mor’ranr lifa unin hjarta onr ». Islanzadi regarda alors la dragonne et reprit la formule en sens inverse, puis elle les convia à entrer et à se restaurer. Les gardes du palais leur firent une haie d’honneur.
Ils se retrouvèrent dans la salle à manger. Il n’y avait qu’une petite table de préparée. Avec seulement trois couverts. Devant le regard étonné d’Eragon, Islanzadi prit la parole : « J’ai pensé qu’il valait mieux que tu nous contes tes aventures en petit comité. Nous dinerons donc tous les deux avec Oromis. Assois-toi en attendant l’arrivée de ton maitre et de Glaedr, j’aimerais que tu me donnes des nouvelles d’Arya. »
Avant qu’Eragon ait pu répondre Saphira prit la parole : « Permettez-moi Majesté avant toutes choses nous devons vous remettre une missive de Nasuada. »
Eragon tendit la lettre cacheté du sceau des Vardens à la reine. Celle-ci lui demanda alors « et Arya, elle ne t’as rien remis pour moi ?
Non, Majesté. »
Islanzadi le fixait, et Eragon ne savait que faire. C’est encore Saphira qui prit la parole.
« Majesté, lisait cette missive, c’est urgent les Vardens et les nains sont dans une situation désastreuse. Ils ne peuvent attendre.
-soit. » Elle ouvrit la missive et la parcourut, son visage faisait des grimaces de plus en plus horrible à mesure qu’elle avançait dans sa lecture. Eragon se demandait si Nasuada révélait l’identité du dragonnier. Il avait suffisamment confiance en elle, pour savoir qu’elle ne rapporterait son lien de parenté avec Morzan, mais il aurait aimé connaître les détails de son récit. Quand elle reposa le message de fille d’Ajihad, son visage était crispé, elle semblait avoir vieilli d’un coup. Elle regarda autour d’elle, et son regard s’arrêta sur le dragonnier. A cet instant même Oromis entra dans la salle, elle n’avait pas entendu Glaedr se poser tant elle était captivée par les mots terribles qui étaient alors sous ses yeux. Elle regarda alors le vieil elfe. Celui-ci la salua selon protocole, elle lui rendit son salue et enchaîna immédiatement.
« L’heure est grave mon ami. Galbatorix a fait un éclore un nouvel œuf. Et il semblerait que ce nouveau duo soit déjà très puissant. Ils ont Hrothgar avec tous les sorciers nains qui le protégeaient. » Le visage de la suzeraine semblait sincèrement peiné, pourtant à la connaissance du jeune homme ils ne s’étaient jamais rencontré. Oromis avait le visage grave. Après un court instant de réflexion, il regarda Eragon et dit :
« Tu as affronté ce dragonnier ?
-Oui
- Est-il si fort que semble le penser Nasuada
- Oui. Et peut-être plus.
- Demain matin tu me raconteras ce duel.
- Non, tout de suite. » Comme à son habitude le ton de la reine étais courtois, mais il était autoritaire. Le ton d’une souveraine.
Après avoir consulté Saphira, Eragon choisit de tout révéler sauf son lien de parenté avec Murtagh. Il leur raconta donc en détail en détaille sa bataille des plaines brulantes, disant que Murtagh avait récupéré Zar’roc parce qu’elle était son héritage. Heureusement l’ancien langage permettait le mensonge par omission. Il n’évoqua pas non plus ce que Murtagh avait révélé à propos de leur mère. Pour le reste il ne mentit pas. Bien sûr, Saphira avait été précieuse pour faire ce récit, compliqué par Oromis et Glaedr qui le stoppaient tous les cinq mots pour lui demander des précisions auxquelles ils ne pouvaient pas répondre la plupart du temps. Islanzadi, elle écoutait patiemment, et son visage montrait qu’elle aurait aimé que ce récit soit ponctué par ce qui été arrivé à sa fille. Eragon ajouta donc à la fin de son récit qu’Arya n’avait eu aucune égratignure. Au final la reine ajouta : « Il semble que Murtagh soit le digne fils de Morzan et qu’il ne nous crée autant d’ennuis que son père. » Eragon eut un léger rictus qui l’espéra-t-il ne se verrait pas, mais il n’avait pu le retenir. Il se dit qu’il révèlerait ses omissions à Oromis, il avait beaucoup de questions, heureusement que Saphira avait enlevé une grande partie de ses émotions.
Le reste de la discussion de ce repas porta sur la stratégie de Nasuada et visiblement les elfes était fière d’elle, même si ils n’appréciaient pas trop qu’elle se soit alliée aux Urgals, ils devaient reconnaître que stratégiquement elle s’était fort bien débrouillée et que cette bataille n’aurait pu être gagnée sans cette alliance.
Pour conclure, Islanzadi déclara à Eragon, qu’il occuperait les mêmes appartements que la dernière fois.
Il n’avait pas évoqué l’arme situé dans les racines Ménoa. Pour le moment il préférait ne pas en parler, car il ne savait comment les elfes réagiraient.
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MessageSujet: commentaire   une suite possible du tome 2 Icon_minitimeVen 18 Juil - 3:54

Moi perso j'adore. Ceci dit je pense qu'il serait mieux que tu aère ton texte qui est un peu trop compact ce qui peut d'émotiver le lecteur. Si tu as la flemme je peux le faire pour toi (en tant qu'admninistrateur ça fait parti de mes actions possibles).

Il manque aussi parfois quelque mots.
J'avoue ne pas trop aimer les passages avec murtagh mais ne le prend pas mal c'est pour toutes les fics, pas que la tienne, quand ça s'éloigne trop de mon héros j'ai du mal ( jte raconte pas la torture pour le tome 2 avec tous les passages avec Roran mdr).

Sinon tu as de bonnes idées, un bon style d'écriture même si parfois c'est un peu confus ( j'ai le même problème lol ).

Enfin voilà j'ai beaucoup apprécié et j'espère avoir la suite rapidement.

Si tu pouvais t'inscrire sur le forum se serait bien car ça améliore mes statistiques mdr ( c'est pas pour ça que je te le demande) mais cela permet aussi l'envoi de messages privés, cela te permet d'être prévenu quand tu reçoit des coms en cliquant sur "surveiller les réponses à ce sujet" et ça me permet une meilleure modération du forum lol.

Juste une question: je me doute que si tu ne l'as pas dit c'est que tu ne voulais pas le dire mais je serais curieuse de savoir de quel site tu parles et de quels administrateurs ( j'ai moi aussi déjà eu quelque difficultés avec certains qui avait pris la grosse tête )...

Enfin vla j'ai encore plein de choses à dire que j'ai oublié entre temps, fais moi signe si tu me donnes l'accord d'espacer ton texte, vla j'espère avoir une suite et de tes nouvelles très bientôt gbx a ++
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MessageSujet: Re: une suite possible du tome 2   une suite possible du tome 2 Icon_minitimeVen 18 Juil - 20:31

c'est moi je me suis inscrite mais je n'ai pas écrit ac mon pseudo et mon inscription car j'ai un peu buggé
voilà j'essaie de poster la suite.
j'accepte avec plaisir que tu m'aères le texte et si tu vois des fautes n'hésite pas à me les corriger si ca ne te dérange pas.

en plus je préfère de beaucoup le design de ce forum!!
Smile


Dernière édition par vanasuada le Ven 18 Juil - 23:24, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: une suite possible du tome 2   une suite possible du tome 2 Icon_minitimeVen 18 Juil - 20:38


chapitre 7


Cela faisait un peu plus de dix jours que l’homme marchait en poussant sa brouette. Il n’avait plus ni à boire, ni à manger. Ces pieds étaient dans un état monstrueux. Mais enfin il apercevait la ferme. Sa destination. Plus que quelques heures de marches. Son corps lui criait d’arrêter mais il refusait. De toute se façon l’hospitalité de la ferme était sa chance de survie, il devait y arriver. Son voyage avait été plus long que prévu. D’abord parce qu’il n’avait pas la condition physique requise et ensuite parce qu’il n’avait pas eu une seule nuit à lui. Le dragon rouge ne l’avait pas quitté d’une nuit, un peu moins triste mais toujours aussi préoccupé. Pour essayer de l’aider il avait essayé de rechercher dans ces manuscrits qi il y en avait avec un dragon mais aucune. Par au cours de ces recherches un texte l’avait frappé : celui d’un jeune homme brun aux yeux bleus qui rencontrait une elfe avec une queue de poisson. En lisant cette prémonition, il avait ressenti comme un choc électrique. De toutes évidences cette rencontre était la clé de sa réussite et qui sait peut-être une façon de venir en à Celui-Aux-Ecailles-Rubis. C’est ainsi qu’il l’avait surnommé puisqu’il ignorait son nom.

Tout en repensant à ces prophéties, il continuait difficilement de marche en poussant sa brouette. Il ne savait comment mais son corps devenu frêle continuait d’avancer. Sa vision était floue mais il continuait. Il ne remarqua pas qu’il était sorti de la forêt et qu’il était maintenant entouré de champs. Il ne remarqua pas plus, l’homme qui y travaillait. Mais celui-ci remarqua cet épouvantail vivant qui poussant une brouette chargée de sacs. Il se dit que s’il ne venait pas en aide à cet homme, celui-ci ne survivrait pas longtemps. Il se rendit au devant de lui.

« Bonjour, monsieur. Je m’appelle Trévor. »

Son interlocuteur semblait aveugle, il levait la tête en la secouant un peu partout, à la recherche de quelque chose qu’il ne voyait pas. Pourtant le fermier était sous ses yeux.

« Hein…ah….hein….bonjour Monsieur. C’est vous que je cherche je crois. J’ai besoin d’une monture et

Je pense qu’il vaudrait mieux que vous commenciez par vous reposer.

c'est-à-dire…

Soudain un souvenir vint frapper le paysan.

« Êtes-vous le fils de Natalia ?

- Oui, c’est moi.

- Venez chez moi. Restaurez vous et reposez vous d’ici deux jours tout sera prêt.

-Mais le temps presse.

- Certes mon ami mais vous ne pourrez pas aller loin dans l’état dans lequel vous êtes. Je vais vous conduire à la maison. Ma femme va s’occuper de vous de vous. Laissez-moi votre brouette, je vais l’emmener. "

Mais l’homme refusait de lâcher le seul bien qui lui restait. Le fermier essaya de la prendre une fois, une deuxième en lui disant qui le lui rendrait, que c’était uniquement pour le décharger pendant le trajet jusqu’à la ferme, mais l’homme s’obstinait à vouloir garder son fardeau. Il n’insista pas plus. Seulement au bout d’un moment l’épouvantail tomba de fatigue. Le cultivateur prit donc l’homme sur son épaule à la manière d’un sac de grain et poussa la précieuse brouette.



Dans la nuit l’homme se réveilla au chaud, dans un lit douillet, avec des draps qui sentaient le propre. Un feu crépitait. Quel bonheur !...mais… où était-il ? Il se leva et se déplaça dans la maison inconnue. Arrivé dans la cuisine il vit une petite casserole sur la table avec du ragout. Il ne put résister à la tentation et accrocha le récipient au dessus de l’âtre pour en réchauffer le contenu. Il regarda autour de lui et aperçut à côté de l’entrée sa brouette, avec les sacs dans le même état que celui où il les avait laissés.il en fut rassuré. Il en ouvrit et prit un manuscrit, il se devait de continuer à les mémoriser. Il l’apprenait tout en dégustant le ragout quand un homme entra.

« Très bien, je vois que vous avez trouvé le ragout de ma femme. Vous avez bien dormi ?

Oui.» Enfin ! L’homme savait où il se trouvait. A la ferme. Il ajouta alors : « merci beaucoup pour votre accueil chaleureux.

- De rien. Peu de temps avant sa mort votre mère est venue. Elle m’a dit que je vous verrai venir un jour à la recherche de votre destin et que vous aurez d’une monture et de vivre pour l’accomplir. Elle m’a alors grassement payé pour que je vous fournisse cela quand vous viendriez.

Comment savez-vous que ma mère est morte ?

- Parce que c’est moi qui lui fournissait vos légumes. Quand j’ai vu que plus personne venait les chercher là où je les laissais alors je me suis douté. J’ai été peiné car c’était une femme adorable. Je vous prie d’accepter mes sincères condoléances.

- Merci. Avez-vous une carte de l’Alagaësia ?

- Oui, votre mère m’avait demandé de m’en procurer une pour vous, pour ce jour. »

Décidemment sa mère avait prévu de veiller sur lui-même dans l’au-delà.



Après deux jours passés à reprendre des forces, l’homme quitta la ferme monté sur une mule aux côtés d’un cheval bais lourdement chargé. Dans plusieurs jours il serait à Marna, là où il pourrait de nouveau faire le plein de vivres et dormir dans un vrai lit. La route allait être longue.


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MessageSujet: chap 8 première partie   une suite possible du tome 2 Icon_minitimeVen 18 Juil - 20:52

chapitre 8

Un homme aux cheveux bruns sied une arme à sa ceinture. Il se prépare à partir.

A plusieurs lieues de là, au même moment, un hommeà la chevelure geais fixe son épée à sa taille et se prépare à partir.

Tout deux se dirige vers leur compagnon, ils sont tendus. Cependant le premier est enjoué, alors que le second est contraint. Les pas du premier sont légers tandis que ceux du deuxième sont lourds et saccadés. L’un se prépare à affronter des réponses et l’autre son intégrité. Tous deux ont les yeux bleus mais ceux du premier s’approche de l’océan, tandis que ceux du second font penser à la banquise.

Ils se connaissent, s’apprécient même. Entre eux, un lien fraternel contre lequel ils ne peuvent lutter. Mais ils sont sûrs que prochainement ils devront s’affronter, et cette fois-ci il ne faudra pas laisser de place aux sentiments. Cette idée les angoisse et leurs compagnons le ressentent. C’est pourquoi, sans rien leur dire ils cherchent, chacun de leur côté une solution idéale.



Ils arrivent tous deux à moins d’un mètre de leur ami et celui-ci les salue : « bonjour petit homme. Comment vas-tu ? ».

« Bonjour. Très bien et toi ? » répond le premier avec un grand sourire, il semble heureux, et cela remplit le cœur de son amie, elle a réussie à diminuer ses inquiétudes, même si elle doute que leurs professeurs apprécient sa méthode.

« Bonjour », le ton du second est moins enjoué, plus grave. Et avant qu’il ait pu répondre à la question du dragon une jeune femme s’approche vers lui. « Seigneur » dit-elle timidement. Il tourne la tête vers elle et prononce : « oui ». C’est Saléïa, la nouvelle servante. Il la regarde d’un air interrogateur. Elle observe le dragon. « Bonjour » lui dit alors celui-ci. Elle recule alors d’un grand bon. Le dragonnier sourit, amusé. Il se reprend très vite car ce n’est pas sympa de se moquer. Elle semble réellement apeurée. Le dragon est embarrassé. Il regarde son ami d’un air inquisiteur. Ce dernier observe les deux êtres qui semblent se jauger. Surmontant sa crainte, devant un animal si imposant, capable selon les rumeurs de cracher le feu et de dévorer un homme en un coup de dents, la jeune femme avance d’un petit pas puis d’un autre jusqu’à se trouver à un grand mètres des deux compères. Satisfait le dragon sourit et découvre ainsi ses magnifiques dents d’un blanc étincelant. La servante recule de nouveaux d’un bond et se retrouve à sa position de départ. Le dragonnier sourit et dit alors sincèrement : « tu n’as rien à craindre, il ne s’en prend pas aux humains… à moins que ceux-là soient mes ennemis déclarés, alors il me protègera férocement. Mais ce n’est pas ton cas n’est-ce pas ? »

« Non » bredouille-t-elle toujours intimidée.

Il la regarde et voit qu’elle a les bras chargés. « As-tu quelque chose à me donner » demande-t-il. Il n’y a aucune agressivité dans son ton, il y a même une pointe de chaleur. Elle se demande si c’est réellement le même garçon que celui dont elle a nettoyé la chambre. Après tout avec son heaume elle ne voit que ses yeux. Bleus métal, aussi effrayant qu’attirant.

Elle lui tend le paquet. « On m’a demandé de vous remettre ces vivres ». Il y a un mot sur le dessus du paquet. Il défait le sceau de cire aux armoiries du roi.

« Tu as très exactement trois jours pour te rendre à Helgrind. Tu dois faire aucun mal à la prisonnière. Tu dois lui apprendre le minimum de magie pour qu’elle puisse nous servir. Fouille son esprit de fond en comble, pour tout savoir sur elle, son petit ami et surtout ton frère. Tu dois maitriser le code de son esprit, pour pouvoir y entrer sans qu’elle s’en aperçoive. Personne ne doit savoir que tu t’y es introduit. Son esprit ne doit avoir aucun secret pour toi, c’est ainsi que tu découvriras son vrai nom et qu’elle deviendra ta marionnette. Un espion idéal si par malheur, elle arrive à rejoindre le clan des Vardens.

Un conseil shurtugal ne me déçoit pas et détruit ce message au plus tôt.»

Il remercie la servante. Il espère qu’elle ne se fera pas trop embêter par les autres, et surtout par le roi. Il lui sourit. Thorn sourit intérieurement, et regrette de ne pouvoir emmener la jeune femme avec eux. Depuis qu’il l’avait rencontrée Murtagh arrivait à penser à autre chose qu’à son frère, même si cela ne durait qu’une fraction de seconde c’était un soulagement pour le dragon. La jeune femme à la peau ébène hantait moins ses pensées, c’était une bonne nouvelle car chaque fois que l’image de la jeune fille rencontrait dans la cité naine se formait dans son esprit, il se haïssait. Enfin, c’était ainsi. Des jours difficiles l’attendaient. L’attente d’une nouvelle rencontre avec Saphira et Eragon, entraînant la réduction à néant des chances des amis de Murtagh de remporter la guerre. Thorn souffrait énormément du mal être de son dragonnier et il ne trouvait aucun moyen d’y remédier. Et si le compagnon de la dragonne saphir avait raison, si la meilleure solution était leur mort à tous les deux. Mais il ne pouvait si résoudre. A moins qu’il facilite la tache à Saphira, c’est en temps que Shurtugal que Murtagh avait prêté ses serments, si lui, Thorn mourrait alors son ami serait libre… mais ils auraient tant souffert pour rien, car le Roi finirait par capturer le dragonnier des Vardens et sa compagne, et alors… assez pensé, l’heure du départ venue.


Dernière édition par vanasuada le Sam 26 Juil - 17:10, édité 1 fois
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MessageSujet: chap 8 fin   une suite possible du tome 2 Icon_minitimeVen 18 Juil - 20:57

Les deux hommes chevauchèrent leurs montures et partir.

Le premier survolait la forêt d’Ellesméra. Il était toujours émerveillé parla beauté de ces lieux.

Son frère décollait du château d’Urû’baen. Quel plaisir de sentir le vent sur leur peaux. L’homme et le dragon rubis étaient en parfaite symbiose. Détendus, pour une fois, il goutait avec plaisir à ce qui ressemblait le plus à la liberté. Le vol. Ils se sentaient légers. Pour une fois, ils n’étaient pas parqués entre quatre murs. L’altitude leur donnait l’impression d’être hors du temps, et ils savouraient ce moment où leur esprit s’évadait, où un tas d’images, de questions et de chagrins ne tournoyaient plus dans leurs tête. En dessous d’eux les maisons d’Urû’baen devenaient de plus en petites. C’était des habitations d’un gris terne, à l’image de la ville et de ses habitants que seuls les spectacles de rue égayaient. Au loin une forêt dans laquelle on devinait des propriétés, les grandes maisons des nobles. A l’Est se trouvait le château de Murtagh, celui qu’il avait hérité de son père. Il lui évoquait de bons souvenirs : sa mère, l’innocence de la petite enfance ; et aussi de mauvais : son père envoyant Zar’roc sur lui, la convalescence qui en avait suivie, et surtout la maladie de sa mère. Dans quelques heures, les deux amis seraient loin de tout ça. Mais Helgrind et Dras Léona ne seraient guère plus charmants.

Soudain un énorme boulet noir fonça sur le flanc droit du dragon rouge. Celui-ci l’évita de justesse et reconnut ce qui l’attaquait, c’était Shruikan. Le dragon noir semblait s’engager dans un terrible combat. Thorn l’évitait, essayait de l’observer pour pouvoir contrer, chercher une faille chez son adversaire. Murtagh lui cherchait l’influence du roi, mais ne la trouva pas, il choisit donc d’utiliser sa magie. Bien sûr ses serments l’empêchaient de faire du mal au dragon de l’Empire. Pendant que le dragonnier préparait son sort son compère continuait de faire mille pirouettes dans les cieux, Murtagh passait donc beaucoup de temps la tête en bas. Mais cela ne le dérangeait pas, tant il était en symbiose avec l’animal aux écailles rubis. Dans ces moments ils ne faisaient plus qu’un, il n’avait aucun problème pour se concentrer sur sa magie. Si il n’y avait pas eu les serments il aurait utilisé Zar’roc et ce sans difficultés, alors que le vol du dragon était on ne peut plus désordonné. En outre, leur agilité leur permettait d’être encore très loin du point du rupture, et leur permettait malgré la difficulté des acrobaties réalisées de réfléchir à comment se débarrasser du dragon noir, sans le blesser car cela leur était impossible. Murtagh avait bien essayé de porter sa main à Zar’roc mais une force magique la retenait dans son fourreau. De même il lui était impossible de prendre son arc ou ses flèches. Il lança alors : « blöthr risa ebrithil skulblaka ».

Thorn s’éleva alors dans les airs tandis que son maitre restait en bas. Celui-dit alors : « félicitations Shurtugal tu es bien plus agile que le roi, celui-ci n’aurait pas été longtemps à l’aise si je l’avais fait voltiger de la façon que Thorn vient de faire. Souviens-t’en. Bon voyage»


Les deux amis s’interrogèrent mentalement du regard du regard. Shruikan venait de leur donner un indice pour vaincre le roi alors qu’il savait qu’ils étaient liés par des serments et qu’il ne pouvait donc nuire à Galbatorix. Une chose est sûre, il n’allait pas oublier, et il saurait s’en servir le moment venu.

Ils firent alors un vol tranquille, ils s’arrêtèrent quand le jour descend pour aller chasser chacun de son côté. Murtagh était heureux de retrouver les joies de la chasse à l’arc, il pensa alors à Eragon et à leur voyage ensemble à travers l’Empire, son cœur se pinça, tout c’était une autre vie.



Pendant qu’il se dirigeait vers le repère des Ra’zacs son frère avait révélé ses liens de parenté à Oromis après leur avoir fait promettre, à lui et Glaedr de ne jamais rien révélé à Islanzadi. Le vieux sage était d’abord resté silencieux un long moment puis avait dit : « alors comme ça nous avons deux nouveaux dragonniers qui sont tous les deux les fils de Morzan ? »

« Oui ebrithil » avait répondu poliment mais sur un ton sec le garçon. Il n’en croyait pas ses oreilles, il lui avait fallu tout ce temps pour en arriver à cette conclusion. Il bouillait, il était venu chercher des réponses à ses questions et au lieu de ça il avait à faire au silence et la seule phrase prononcée par « l’Estropié Qui Sait Tout » était une futilité qu’il savait déjà depuis longtemps. Saphira l’incita au calme et lui fit gentiment remarquer qu’il n’avait prononcé aucune de ses questions à voix haute. Le garçon commença à ouvrir la bouche, mais la dragonne l’interrompit : « attend qu’ils aient fini leur réflexion, nos révélations ont l’air de les avoir beaucoup perturbés »

« Peut-être pourraient-ils partager ses réflexions avec nous.

-…

- Je leur donne 5 minutes, après j’irai me servir dans leurs esprits, et peut-être ainsi en apprendrions nous plus sur les mystères des elfes »

Saphira soupira dans sa tête pas convaincue, mais comme elle doutait de pouvoir arrêter son têtu dragonnier.

Voyant Eragon trépigner bien que globalement immobile, Glaedr prit la parole : « nous avons peut-être fait une erreur.

- Une erreur comment ça une erreur ? » cria Eragon.

« - Ta cicatrice Eragon.

- Comment ça ma cicatrice, qu’est ce qu’elle a voir la dedans ?

- C’était un lien fraternel. Si nous avions été attentifs nous nous en serions doutés au lieu de ça nous avons préférés faire l’autruche. C’était plus simple pour nous. Croire que tu n’étais qu’un simple garçon de ferme. Et pourtant, il y en avait des indices qui indiquaient le contraire: à commencer par la présence de Brom dans ton village. Et puis quand on regarde bien, on retrouve chez toi beaucoup d’éléments de la physionomie de Morzan. Et cette cicatrice… il est impossible sans magie que deux êtres aient une même cicatrice, surtout une comme celle-là.

- Attendez ! Je ne comprends pas votre histoire de cicatrice !

- Je pense qu’à ta naissance ta mère à lancé un sort pour que ton frère et toi vous ne puissiez vous entretuer. En te laissant auprès de Brom et lui à Urû’baen elle devait se douter qu’un jour ou l’autre vous devriez vous affronter. Elle a donc pris des dispositions pour vous empêcher de vous faire du mal et peut-être même pour vous inciter à reconnaître l’autre et lui venir en aide. C’est une ancienne magie assez puissante que seul une mère peut mettre en place.

- Et pourquoi cette cicatrice n’ait apparu que suite à mon combat face Durza.

- Parce que c’est à partir de ce moment que le lien avait besoin d’être mis en place, et puis une cicatrice n’apparaît comme ça sans raison. En outre, cela explique ces douleurs sans raison. Elles doivent donc correspondre soit à des moments où ton f… Murtagh souffrait énormément, soit aux moments où le Roi lui faisait prêter des serments contre toi…

- C’est la même chose » coupa sèchement Eragon

« - Ca ne correspond aux propos que tu tenais tout à l’heure » fit remarquer Oromis.

« - Comment ça ?

- Il y a quelques instants il était un traitre responsable de l’attaque de Farthen Dur, de mèche avec les jumeaux…etc et là tu nous dis qu’il ne peut avoir prêté serment que sous la torture, à la limite de la mort »

Eragon baissa les yeux confus, des larmes les emplissaient petit à petit. Sa colère avait tout balayé, elle l’avait aveuglé. Elle lui avait fait oublier tout ce que Murtagh avait fait pour lui. Comment aurait-il pu les laisser s’enfuir s’il avait été réellement à la botte du Roi, pourquoi aurait-il laissé Roran vivant et pourquoi aurait-il laissé son cousin tué les jumeaux s’ils avaient tout manigancé ensemble. Il comprenait maintenant son rire de dément ce n’était pas la méchanceté c’était la folie qui s’emparait de lui à cause des souffrances qu’il avait du enduré. Et si Murtagh ne s’était pas tué, c’est parce que, même ça, le Roi ne lui en laissait pas le droit. Les larmes coulaient maintenant sur ses joues. Glaedr dit alors à Saphira, « tu dois lui rendre ses souvenirs et les sentiments qui vont avec. Maintenant, il est prêt à les affronter » la dragonne obéit. Eragon se sentit entier, toujours aussi triste mais entier, la dragonne lui avait rendu une partie de la colère qui l’habitait quand ils avaient quitté les plaines brûlantes mais celle-ci était anéantie par la peine. Le garçon releva la tête, regarda Oromis droit dans les yeux et dit à ses maîtres et à son amie : « il faut l’aider. » C’était un appel du cœur, de ceux qu’on ne peut discuter sous peine de se perdre dans les abymes à tout jamais. « Nous essaierons de les aider Eragon, je te le promets » lui répondit Saphira, elle sentit un pointe de colère naitre dans le cœur du garçon sur le mot essayer, mais elle ne pouvait pas se permettre de faire des promesses qu’elle ne pourrait peut-être pas tenir. La guerre n’était pas finie, et la victoire des Vardens était plus importante que la vie d’un dragonnier, même si il agissait du frère d’Eragon et d’un garçon qui les avait déjà aidés plusieurs fois. Cette idée lui brisait le cœur mais elle n’avait pas le choix.

« Nous essaierons » dirent en cœur Oromis et Glaedr. Dire l’inverse aurait été perdre le garçon et il ne pouvait se le permettre.

« Je crois que vous avez besoin de vous reposer. Vous êtes donc congédiés pour aujourd’hui. Nous vous attendons demain aux aurores. » Ajoutèrent-ils.

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Ardor

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MessageSujet: Re: une suite possible du tome 2   une suite possible du tome 2 Icon_minitimeVen 18 Juil - 21:49

Pas mal, mais essaye d'une autre couleur (c'est juste qu'à la fin ça fait danser les lettres sous mes yeux) Admin, tu fait aussi correctrice ?
@+
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MessageSujet: chap 9 debut   une suite possible du tome 2 Icon_minitimeVen 18 Juil - 23:15

chapitre 9

Murtagh arriva à Helgrind, les Ra’zacs l’attendaient visiblement de pieds fermes, dans l’ombre de l’entrée et se forçaient à le regarder dans les yeux. Il sauta du dos du dragon et interrogea agressif : « où est la prisonnière ? » Ces êtres le répugnaient. Ils les avaient vus au palais lorsqu’il était enfant, tuer une fillette d’à peu près son âge et la dévorait avec délectation. C’était l’une des premières fois, en dehors du décès de sa mère où il se sentait totalement impuissant. Il s’en était voulu de n’avoir rien fait et d’être resté là à regarder mais ses jambes avaient refusé de lui obéir. De ce jour d’hiver il avait décidé, bien que très jeune, de ne plus jamais être pris au dépourvu, de toujours faire quelque chose. Il ne voulait plus être spectateur, soit il prenait part au spectacle, soit il n’y assistait pas. Il souffla, dans cette guerre il avait un rôle, mais quel rôle. Enfin il ne l’avait pas choisi... Pas vraiment…

Murtagh, n’avait pas entendu la réponse du Ra’zacs trop absorber par ces souvenirs, mais il les avait suivis. Thorn ne franchissait pas la porte d’entrée, il était donc resté sur la terrasse, tous ses sens en éveil au cas où son dragonnier aurait besoin de son aide. Ils arrivèrent dans une petite pièce étroite et sombre. Seul un rai de lumière filtrait d’une lézarde du mur. Une odeur acre d’excréments, mélangée à la sueur et au sang envahissait la pièce. Murtagh ne voyait pas vraiment le visage de la jeune femme, mais il devina dans la pénombre qu’elle avait de longs cheveux et une peau très claire.

« Bonjour », lui dit-il.

Elle ne répondit pas. Il sentait la peur qui émanait d’elle. Et dire qu’il n’avait encore ouvert son esprit pour aller à la rencontre de celui de la jeune femme. Ça allait être un jeu d’enfant c’était toujours ça. Il regarda les deux Ra’zacs. Avant qu’il ait pu ouvrir la bouche le plus grand demanda d’un ton mielleux : « que pouvons-nous faire pour sa seigneurie ?

- Allez chercher un bac, de l’eau chaude, du savon et des habits propres pour la prisonnière.

Il ssssera fait sssselon vos desssirs. Csse sssera tout ?» répondit le plus petit

« Non, ramenez aussi une tarte, et des légumes, du bois pour faire un feu.

- A vosss ordres »

Sur ce les deux monstres partirent. Le dragonnier choisit d’attendre un peu avant de fouiller l’esprit de la jeune femme, de toute façon, du peu qu’il avait vu il était certain qu’elle ne savait pas le protéger. Ce serait d’une facilité déconcertante. La nuit tombait. Thorn l’avertit que deux nouvelles immondes créatures venaient d’arriver, mais celles-ci avaient des ailes, et semblaient êtres les montures des deux autres. Voilà qui répondait à bien des questions. Notamment, comment les Ra’zacs avait réussi à accéder à cette tour. Bien qu’à première avoir à faire à quatre horribles bestioles semblaient un inconvénient, une petite voix disait à Murtagh que cela pourrait peut-être tourner à son avantage. Il partit en quête d’une pièce plus éclairées dans laquelle il pourrait faire un feu et diner avec la jeune femme. Il demanda à Thorn d’aller lui chasser un lapin, étant donné que lui était coincé dans cette tour pour un moment. Du moins l’espérait-il. En effet plus la rencontre avec Eragon tarderait et plus il aurait de chances de l’éviter. Ou de trouver une solution à peu près convenable à leur problème.

Murtagh ne trouva pas ce qu’il cherchait, il n’y avait que des meurtrières apportant très peu de lumières, et aucune cheminée. Il ne faisait nul doute que cette avait été édifiée pour les Ra’zacs. Ces monstres faits pour vivre la nuit qui avaient horreur de la lumière et ne craignaient pas le froid. Il avisa la pièce la plus grande et utilisa sa magie pour agrandir les ouvertures et créer une cheminée. Il venait juste de finir lorsque les Ra’zacs arrivèrent.

« Déposez tout ici », ordonna-t-il.

Les immondes créatures s’exécutèrent. « Et maintenant donnez-moi les clés pour la libérer et disparaissez » exigea le dragonnier. Une fois de plus les monstres se plièrent à ses ordres. Murtagh alluma un feu dans son âtre créé pour l’occasion, mit de l’eau à chauffer dessus puis prit les clés et alla libérer la jeune femme.

Il choisit de frapper avant d’entrer dans la pièce où était Katrina. Celle-ci ne répondit pas. Le garçon entra.

« Bonjour, je m’appelle Murtagh », dit-il.

Toujours pas de réponse. Murtagh fit apparaître de la lumière. Sa peau blanche, était marquée par de nombreux bleus. Elle était maigre, les Ra’zacs avaient dû se contenter de la maintenir en vie. Elle portait une longue robe tachée de sang. Ses geôliers l’avaient laissé attaché tout le long de son emprisonnement. Elle avait donc du faire ses besoins sur elle. Le jeune homme grimaça. Puis, il se reprit. Après tout, comment pouvait-il être surpris que les Ra’zacs ne soient pas meilleurs que les jumeaux. Toutefois, il espérait qu’elle n’avait pas subi tous les sévices qu’il avait endurés quand les frères magiciens l’avaient ramené auprès du roi. A la pensée de ce souvenir, son cœur se serra, un frisson le parcourut, des larmes montèrent dans ses yeux qu’il ferma très fort pour chasser les images qui affluaient dans son esprit. Il avait baissé la tête quelques secondes le temps de remettre ses mauvais souvenirs dans un tiroir fermé à clef, puis dans une armoire elle aussi fermé à clef elle aussi, bref au fin fond de son esprit, là où il espérait qu’ils ne réapparaitraient jamais. Pendant ce temps la jeune femme avait relevé la sienne et l’observait discrètement. Il releva la tête et la regarda dans les yeux. Le regard de la jeune femme commença à se détourner, mais revint se planter dans celui du dragonnier. Il sourit.

« Je suis venue te détacher. »

Elle ne répondit pas. Il lui sourit de nouveau. Et ouvrit ses menottes. Ses jambes qui n’avaient pas bougé depuis son arrivée à Helgrind se dérobèrent. L’homme eut juste de lui éviter de se fracasser le crane contre le mur. Elle n’avait pas mangé depuis longtemps, et ses muscles avaient fondu de n’êtres pas utilisés. Il la prit délicatement dans ses bras, la pauvre femme empestait. Il l’emmena dans la pièce qu’il avait aménagée. Il fit apparaître une couchette ou il la déposa. Il remplit ensuite de l’eau chaude. Il ajouta un peu d’eau froide pour qu’elle soit à la bonne température, et regarda la jeune. « Tu peux te déshabiller, ou tu as besoin d’aide ? » Une fois encore, elle ne répondit. Il entra dans son esprit et vit qu’elle n’avait pas la force de le faire même de lui répondre. Il la déshabilla donc doucement, la jeune femme ne bougea pas. Il la prit dans ses bras et la déposa en douceur dans la baignoire. Il la laissa profiter du bien être de la l’eau chaude. Il avait gardé la connexion mentale avec elle, ça n’exigeait de lui aucune énergie. Il prépara une soupe et le lapin pour lui. La fiancée de son cousin n’aurait pas la force d’en manger ce soir. Il fouilla son sac de vivres qu’il n’avait pas encore touché, la chasse était bien trop agréable pour s’en priver. Il y trouva du lard qu’il mit dans sa soupe. Puis il prit le gant et nettoya le dos de la jeune femme, ça lui faisait du bien. Sous sa main, il sentait chacun de ses os, il se demanda combien de kilos elle avait perdu. Il fit ensuite ses bras. Il lui tendit le gant par respect, même si il savait qu’elle ne pouvait l’utiliser. Il lui demanda alors si elle acceptait qu’il nettoie le reste de son corps. Pas un mot ne sortit de sa bouche, mais son esprit lui murmura que c’était agréable, et qu’elle avait besoin de se sentir propre. Pas de mots dans son esprit mais les sensations. Murtagh commença par son visage, il eu du mal à enlever le sang séché. Pendant qu’avec douceur, il la nettoyait il se demandait comment il aurait réagit si un ou une inconnue serait venue pendant sa captivité avec les jumeaux s’occupait de lui de cette façon. Comme elle, il aurait été méfiant mais reconnaissant vis-à-vis de cette personne, de le rendre de nouveau humain, même si Murtagh s’acquittait de sa tâche de manière assez indifférente. Il n’arrivait pas à fuir complètement les mauvais souvenirs que lui évoquaient la condition de la jeune femme rousse. Puis il descendit, sur son torse, il dut encore s’atteler avec le sang séché. Il fit ensuite les jambes de la jeune femme et la regarda embarrassé au moment de passer aux parties intimes. Il lui tendit le gant et baissa le regard, il sentit dans l’esprit de la jeune femme qu’elle essayait de l’attraper mais que son bras refusait de bouger, et qu’elle essayait de lui demander de le faire mais que ses lèvres n’obéissaient pas plus, il sentit alors le désespoir l’envahir. Il reprit le gant et continua la tâche, les excréments partir plus facilement que le sang heureusement. Quand il eut fini l’eau était presque froide, et si son corps avait eu assez de ressources sa prisonnière aurait grelotté. Il prit un grand drap de bain qu’il étendit sur le lit, puis déposa la jeune fille rousse dessus avant de l’enrouler dedans. Ensuite, il se dirigea vers sa marmite, tout avait un peu trop cuit, mais un coup de magie et tout rentra dans l’ordre. Après ça il habilla la demoiselle, et sentit montée en elle une petite bribe de plaisir à l’idée d’être enfin propre, cela se propagea au dragonnier. Il avait au moins fait quelque chose de bons dans cette mission. Avant de l’aider à se coucher, il la fit boire la soupe puis la borda, il fit apparaître une deuxième couchette de l’autre côté la pièce et s’y installa. Elle s’était déjà endormie. Il sourit, prit son repas et s’endormit. Thorn veillait sur eux.
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MessageSujet: Re: une suite possible du tome 2   une suite possible du tome 2 Icon_minitimeSam 19 Juil - 3:21

Ardor a écrit:
Pas mal, mais essaye d'une autre couleur (c'est juste qu'à la fin ça fait danser les lettres sous mes yeux) Admin, tu fait aussi correctrice ?
@+

Pour répondre à ta question Ardor je en fais pas correctrice pour la simple et bonne raison que je n'en suis pas capable, tu la vus toi même j'ai un style d'écriture déplorable, alors comment pourrais je corriger les autres ?

tu m'as également fais remarquer que je faisais beaucoup d'erreur d'orthographe, je proposais juste à Vanasuada d'aérer son texte ( si j'en avais le temps) si je vois des fautes j'essayerais également de les corriger si j'en ai le temps.

Enfin vla ( moi je préférais le bleu ciel mais bon .... mdr )

j'espère avoir rep à ta question !!!! gbx a ++ ( j'attend de découvrir ta fic avec impatience !!!! )
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MessageSujet: Re: une suite possible du tome 2   une suite possible du tome 2 Icon_minitimeSam 19 Juil - 3:31

vanasuada a écrit:
c'est moi je me suis inscrite mais je n'ai pas écrit ac mon pseudo et mon inscription car j'ai un peu buggé
voilà j'essaie de poster la suite.
j'accepte avec plaisir que tu m'aères le texte et si tu vois des fautes n'hésite pas à me les corriger si ca ne te dérange pas.

en plus je préfère de beaucoup le design de ce forum!!
Smile


j'ai activé ton compte hier du coup lol

si j'ai le temps j'aérerai ton texte et si je vois des fautes j'essayerais de les corriger ( comme je fais pas mal de faute moi même je sais pas si ça sera très concluant !!! mdr)

merci pour le design, mes sisters m'ont dit que ça faisait mec, mais je ne savais pas trop quoi choisir comme thèmes, je voulais un thème fantastique mais pas ciblé sur une série ou quoi, c'était donc dure, enfin merci c'est gentil de me préciser quand tu apprécie car a part toi et moi je ne crois pas que ça plaise à grand monde ( quoique tu m'as juste dit que tu préférais à l'autre pas que tu aimais mdr)

j'aime bien la suite ( on ne parle toujours pas assez de Eragon à mon goût mdr !!!)

vite uen suite, gbx a ++

ps: désolé pour le triple post !!!!!
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MessageSujet: Re: une suite possible du tome 2   une suite possible du tome 2 Icon_minitimeDim 20 Juil - 17:37

merci pour tout,
moi je l'aime bien ce design.
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MessageSujet: chap 9 fin   une suite possible du tome 2 Icon_minitimeDim 20 Juil - 17:48

Le lendemain, le dragonnier fut réveillé par l’éclat du soleil, dans la fenêtre qu’il avait fait. Il n’avait dormi que quelques heures mais se sentait bien. Thorn l’attendait pour aller voler, la connexion mentale qu’il avait établie avec sa prisonnière lui indiqua qu’elle n’était pas prête de se réveiller. Le dragon rubis lui indiqua que les monstres étaient rentrés. Il choisit de renfermer la prisonnière pour éviter qu’ils lui fassent du mal. Il s’envola avec l’animal rubis, profitant de sa liberté, même si cette escapade n’avait l’humeur joviale de d’habitude. Le dragonnier pensait qu’avec la naissance de Thorn et tout ce qu’ils avaient partagé ensemble depuis ces souvenirs, n’étaient plus que des songes lointains, mais en fait ils étaient toujours là tapis, et la détention de Katrina avait tout réveillée. Il se haïssait d’être ainsi faible, en proie à des émotions de terreur pour des choses si lointaines. Thorn lui dit alors : « ton expérience malheureuse avec le jumeaux te permet une meilleure empathie, et donc de mieux la comprendre et ainsi de mieux la connaître.

"La connaître », railla Murtagh.

« Oui la connaître », répondit le dragon.

« Après ce qu’elle a endurait elle ne sera plus jamais la même. Elle sera plus maussade, plus méfiante… je doute que son fiancé la reconnaisse. Elle perdra alors définitivement toute estime d’elle-même. Elle ne rêvera donc plus qu’à une chose mourir, pour en finir avec ces horreurs, car celle la seule façon de les faire disparaître.

Je te connais, je connais un peu Eragon par toi et au travers du combat des plaines brûlantes. Vous êtes bons dans la famille, je suis persuadé que ton cousin ne la rejettera pas.

J’espère. Mais même avec lui, je doute qu’elle puisse redevenir celle d’avant.

Les épreuves nous transforment Murtagh. Inévitablement…mais ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort, regarde toi. Plus le roi te fait du mal et plus il renforce ta conviction de lui nuire et ton pouvoir…tu ne t’en rends pas compte »

Dubitatif son compagnon gardait le silence.

« - Elle surmontera ces épreuves, elle a du caractère, souviens toi de la façon dont elle t’a observé quand tu étais dans la cellule et quand tu la nettoyais aussi.

Elle me regardait pendant que je la lavais ?

Bien sûr ! mais tu étais tellement loin que tu ne t’es aperçu de rien. »

Son compagnon était sceptique à ces propos. Alors le dragon ajouta : « tu lui as nettoyé la poitrine ?

- Oui

- A-t-elle des gros seins ?

- J’en sais rien.

- Tu vois !si tu n’avais pas été perdu dans tes pensées tu t’en serais aperçu. C’est que vous remarquez en premier vous les humains ?

- Pourquoi dis-tu ça ?

- Parce que je me suis baladé dans la tête de beaucoup de tes semblables et quand il croise une femme, ils font tous, dans leur tête des réflexions sur la taille de sa poitrine et sur ses fesses.

- Et en quel honneur t’es tu infiltré dans autant d‘esprits ?

- Pour mon apprentissage. Crois moi c’est très enrichissant et très amusant. »

Le dragonnier grogna. Il détestait l’idée de pénétrer l’esprit des gens pour s’amuser. « On rentre », dit-il, « j’ai faim ».

Les deux compères retournèrent donc à Helgrind où Murtagh finit le lapin de la vieille en regardant Katrina dormir. Elle devait jolie avec son teint pâle et ses longs cheveux à la couleur singulière, il comprenait que son cousin puisse avoir été charmé par la jeune femme. Mais aujourd’hui après sa captivité avec les Ra’zacs, son teint faisait penser à celui de Durza, livide, translucide sous lequel on voyait veines et os. La fiancée de Roran ressemblait plus à un zombie qu’à une future mariée.

Elle se réveilla dans le milieu de l’après-midi. En attendant son réveil le dragonnier avait obéi et fouillé son esprit dans les moindres recoins, il savait désormais tout d’elle. Pour la première nuit depuis son enlèvement elle avait dormi au chaud, n’avait pas rêvé de tortures et de souffrances mais de Roran. Elle se sentait bien, très bien, elle en avait presque oublié sa séquestration. Murtagh souri, il avait réussi à lui réchauffer le corps et un peu le cœur. Le dragon rubis sourit à son tour, cette femme allait aider son petit homme à surmonter les épreuves que lui avaient infligées les jumeaux.

Murtagh lui tendit un bol de soupe mais elle ne put l’attraper, elle n’avait pas assez mangé pour se refaire des forces et ses muscles trop longtemps endormis ne savaient plus comment s’y prendre. Le jeune homme l’aida gentiment puis dit quand elle eut fini.

« Je vous en redonnerai un dans quelques heures. Pas maintenant, votre estomac ne le supporterait pas. Je vais vous mettre debout quelques minutes car votre corps en a besoin. »

Elle ne posa de questions. Encore une fois pas la force. Il la maintint debout quelques minutes, puis l’asseyais sur la couchette. Deux heures après, lui redonna de la soupe, la remit debout et ainsi de suite jusqu’à la tombée. Elle commençait à reprendre des forces, c’était peut-être la dernière nuit qu’elle pourrait passer ainsi sans risques pour lui. Il verrait bien demain. Il se coucha tôt lui aussi, et eut une nuit agitée de cauchemars, il parvint même à réveiller la jeune femme en se débattant dans le plus terrible. Le jour le réveilla et elle aussi. Il lui refit du bouillon. Il lui faudrait du pain, il alla mettre un mot sur la porte où dormaient les Ra’zacs pour qu’ils lui en ramènent bien qu’il n’était pas sûr que ces bestioles immondes sachent lire. Elle l’observait préparer la délicieuse soupe. Son sauveur était charmant. Il n’était pas son sauveur, il faudrait qu’il mette les choses au clair avec elle quand elle aurait recouvré la parole. Une fois de plus il l’aida à boire son bouillon. Il lui expliqua que le programme serait le même que la vieille. Elle hocha la tête. A la fin du troisième bol, elle dit une voix à peine audible : « merci ». Il lui souri et voulut ajouter qu’elle ne devait pas qu’elle ne connaissait pas les raisons de sa présence mais Thorn l’en empêcha. Elle ne redit pas un mot de la journée.

Le lendemain les Ra’zacs avaient faits les courses demandées par le dragonnier.

Alors qu’il préparait le petit déjeuner elle lui demanda d’une voix encore faible : « qui es-tu ?

Je suis Murtagh, le nouveau parjure du Roi. »

Elle l’observa sceptique. Il lui expliqua alors, tout en continuant sa préparation, que Galbatorix, bien qu’ayant éliminé tous les dragonniers avait gardé trois œufs de dragon au cas où. L’un d’eux avait été dérobé par les rebelles et avait fini par éclore pour Eragon. C’est pourquoi les Ra’zacs avait détruit la ferme de Garrow, essayait de capturer Roran et s’étaient finalement rabattus sur elle. En effet, la présence d’un dragonnier signifiait pour lui une menace qu’il voulait éliminer. Malheureusement il avait appris qu’Eragon avait réussi à rejoindre les rebelles. Par conséquent, il avait besoin d’un dragonnier supplémentaire dans son camp en l’occurrence lui. Murtagh n’était pas entré dans les détails, il avait raccourci au maximum. En lui tendant la soupe il ajouta : « je ne compte pas te faire de mal. Ni à toi, ni à Roran, ni même à Eragon. En revanche je suis chargée de capturer ce dernier. » Elle hocha la tête demain elle aurait plus de forces, et aurait tout assimilé.

Les jours qui suivirent Katrina se renforçât petit à petit, Murtagh la fit réintégrait sa cellule après l’avoir nettoyé et agrandi légèrement l’ouverture. Et il essayait de l’éviter. Il restait avec elle le temps de lui servir son repas, de vérifier que tout allait bien. Elle était assez complaisante. En effet, après avoir connu les Ra’zacs Murtagh était un saint.



pour la couleur vous me direz??, même si j'aime pas, mais mon but n'est pas de vous éblouir....quoique


Dernière édition par vanasuada le Mer 23 Juil - 18:50, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: une suite possible du tome 2   une suite possible du tome 2 Icon_minitimeDim 20 Juil - 21:09

super couleur


super suite également,

thorn a des remarques très drôle !!!!

normalement tu peux supprimer un message grâce à la croix en haut à droite du message


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MessageSujet: chap 10   une suite possible du tome 2 Icon_minitimeLun 21 Juil - 18:49

10 : Les tourments d'un chef

Les troupes royales s’étant repliées, Vardens, habitants de Carvahall et Urgals avaient quitté les plaines brûlantes et rejoint Cithri. La cité était plus proche, et aussi plus facilement défendable. Elle était entourée de deux murailles, la première protéger aussi bien la cité que les fermes alentours, et donc l’approvisionnement en nourriture. En outre, elle était beaucoup plus proche de l’Empire que la capitale Surdane. Cela leur faciliterai donc la tâche au moment de relancer l’invasion quand Eragon et les nains revenus. Orrin avait accepté les Urgals aux seules conditions qu’ils ne s’approchent pas à moins d’une lieue des maisons et des cultures et qu’ils ne fassent aucun mal aux Surdans. Il n’y avait qu’une partie des monstres qui était entrée au Surda, la majorité d’entre eux était restée à la frontière. Cela arrangeait Nasuada car ils avaient accepté de jouer le rôle de sentinelle. De plus, ils auraient été trop à l’étroit au Surda, étant données les conditions émises par Orrin.

Le lendemain de leur arrivée dans la capitale surdane, Nasuada convoqua Roran avec les représentants de Carvahall avant le conseil de guerre. Elle leur demanda alors pourquoi et comment ils les avaient rejoint. Ce fut Roran qui conta toute l’histoire à la suzeraine. Son récit était tellement complet que la reine dût le presser plusieurs fois, non pas que cela ne l’intéressait pas, au contraire, mais le temps lui manquait. A la fin elle demanda à Roran, Horst et Gertrude ce qu’ils comptaient faire maintenant. C’est Horst qui prit la parole.

-« Majesté. J’aimerais un endroit où mettre ma femme et l’enfant qu’elle porte à l’abri. Bien sûr ce souhait s’étend envers toutes les femmes et tous les enfants de mon village. Il est évident que les hommes combattront à vos côtés et vous offriront leur service. Je peux ainsi réparer des boucliers, forger des armes.

- Ma Reine, dit Gertrude, je ne souhaite pas être protégée car je n’ai plus de famille, j’aimerai rester avec les femmes et les enfants de Carvahall jusqu’à la naissance de l’enfant de Horst et Elain, puis je vous rejoindrai. Je ne sais guère combattre mais je peux soigner les blessés.

- Bien, répondit Nasuada, il en sera fait ainsi, un messager Surdan viendra demain matin pour mener ce qui ne peuvent ou ne veulent combattre dans un endroit sûr. »

Puis elle regarda Roran et demanda, bien qu’elle connaissait la réponse, « et toi ?

- Je veux que vous autorisiez mon cousin à m’aider à délivrer à ma fiancée.

- Je ne peux te faire de promesses pour deux raisons : la première est qu’Eragon n’est pas sous mes ordres, donc autorisation ou pas c’est lui qui choisira. La seconde est que je ne maitrise pas l’avenir, je ne sais quand aura lieu la prochaine bataille. Je prie pour qu’elle tarde et qu’Eragon ainsi que les nains soient revenus avant. » Le ton de la chef Vardens était grave. Elle avait du mal à se persuader de ses paroles, elle craignait pour son peuple, et elle n’arrivait pas à la cacher à ses auditeurs.

« Je dois vous laisser des obligations importantes m’attendent. » Elle se leva et sortit.


Dernière édition par vanasuada le Dim 24 Aoû - 12:15, édité 2 fois
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MessageSujet: chap 10 suite   une suite possible du tome 2 Icon_minitimeLun 21 Juil - 18:53

La chef des Vardens pénétra dans une salle somptueuse où l’attendaient, autour d’une table de bois ronde, le Roi Orrin du Surda, l’ambassadeur des elfes Arya Svit Kona, et les membres du conseil des anciens : Jörmundur, Umérth, Falberd, Sabrae et Elessari. Il manquait un représentant des nains. Tous étaient rentrés enterrer leur Roi et aucun n’était resté en tant que représentant pour éviter des conflits diplomatiques entre les différents clans. Tout serait consigné puis envoyé par message lumineux. Il manquait aussi Nar Garzhvog, le chef Urgals, car Orrin avait refusé qu’il sème la panique dans sa cité. Un messager lui ferait donc un compte rendu détaillé.

Nasuada les dévisagea chacun a leur tour avant d’ouvrir la séance. « Nous nous sommes tous réunis ici pour convenir tout d’abord d’un plan de défense convenable en attendant le retour d’Eragon et des nains puis d’un plan d’attaque sachant que le camp adverse compte désormais un dragonnier supplémentaire et dispose encore d’un œuf qui peut éclore en sa faveur à tout moment. » La suzeraine s’arrêta pour reprendre son souffle, elle avait débité cette phrase d’une traite. Tous autour de la table avait le visage grave et soucieux. Ils savaient que si le roi avait fait diversion en repliant ses troupes il serait tous morts dans quelques jours. On voyait sur chaque faciès les engrenages de la réflexion. Il régnait dans la pièce une chaleur étouffante, amplifiée par un silence de plombs qui donnait l’impression à chacun d’être écrasé.

C’est Arya qui brisa le silence. « Les sorciers elfes seront là d’ici deux jours. »

« Certes, lui répondit Sabrae mais ils ne suffiront à remplacer un dragonnier et un millier de nains ! »

« Bien sûr, répondit la princesse elfe d’un ton incisif, mais ce sera mieux que rien et vous n’êtes pas sans savoir qu’un sorcier elfe équivaut à deux humains. Cela renforcera le Du Vrangr Gâta qui est bien trop faible pour pouvoir combattre correctement Galbatorix. En outre nous pourrons réussir à savoir plus rapidement où sont les troupes de l’empire et nous pourrons alors retournés ses soldats ennemis, pour qu’ils se battent entre eux, créer des rebellions avant les combats, pendant qu’ils sont dans leur campement afin qu’ils s’affaiblissent et que leur nombre diminue.»

Sabrae haussa les épaules d’un air faussement inconvaincu.

Avant qu’un débat inutile éclate Nasuada prit la parole. « Il est évident que tout renfort est le bienvenu et ce d’autant qu’il nous permet de savoir plus rapidement, qu’avec nos moyens habituels, de savoir où sont les troupes ennemis et ce, afin de pouvoir réagir le plus rapidement possible à une attaque et de limiter ainsi les dégâts. »

Personne n’y trouva rien à redire, la chef avait parlé.

« Où sont exactement ces sorciers Arya ? » ajouta alors Nasuada.

« Ils sont arrivés au premier groupe d’Urgals. Je viens de réussir à les convaincre qu’il est nécessaire qu’il y en est un dans chaque groupe d’Urgals, afin de pouvoir communiquer plus facilement et aussi de détecter plus tôt l’arrivée de nos ennemis. »

Nasuada sentit que son interlocuteur n’avait pas tout dit elle ajouta donc « et…? »

« Il vaut mieux surveiller les Urgals car je n’arrive pas à leur faire confiance. »

Nasuada haussa les épaules, confiance ou pas, ils n’avaient le choix. Ils avaient besoin de leur aide et elle avait été totale et précieuse lors de la bataille des plaines brûlantes.

L’ambiance ne s’était guère apaisée depuis le début de la conférence. Nasuada demanda si quelqu’un avait quelque chose à ajouter, un autre sujet à évoquer. Personne ne répondit, elle les congédia donc en leur donnant rendez-vous pour un nouveau conseil une fois les sorciers elfes arrivés et une meilleure communication avec les Urgals établis. Elle souhaitait ardemment qu’Orrin change d’avis et laisse venir Nar Garzhvog. Elle préférait avoir son avis direct sans passer par les sorciers elfes. Ceux-ci auraient assez de transmettre les ordres du chef Kulls à ses troupes. Le fait qu’Arya refusait de faire confiance aux Urgals l’incitait à être méfiante dans les relations que les elfes auraient avec eux. Elle préférait autant que faire se peut que ses propos ne soient pas déformés par des intermédiaires trop nombreux.

A la fin du conseil, Arya annonçait que ce serait le dernier auquel elle serait présente car elle devait se rendre aux obsèques de Hrothgar. C’est Myaolïn, le chef du groupe de sorcier qui devait arriver qui la remplacerait.



Nasuada avait besoin de se changer les idées. Elle alla donc au terrain d’entraînement. Elle ne s’était pas battue depuis la bataille et avait besoin de faire souffrir son corps autant que ses neurones.

Lorsqu’elle arriva le terrain était plein. Elle aperçut Roran qui s’entrainait avec Fredric. Le garçon se battait se battait tout en force, il ne prenait pas le temps d’observer et fonçait tête baissée. Face aux Ra’zacs c’était la mort assurée. Elle voulut intervenir mais s’arrêta. Frédric était un excellent maître d’armes, il l’avait certainement remarqué et saurait apprendre au garçon à se battre intelligemment. Elle regarda les autres combattants et avisa un homme assis sur un muret une épée entre les jambes, visiblement sans adversaire. Ça tombait bien puisqu’elle en avait besoin d’un. Le garçon était grand, avec une carrure impressionnante et une belle crinière blonde. Il avait à peu près son âge. Elle s’approcha de lui, le regarda droit dans les yeux et dit : « en garde. » Son adversaire la dévisagea des pieds à la tête, pendant un long moment à tel point qu’elle finit par se sentir gênée. Jamais on ne l’avait observée de cette façon, comme si le jeune homme découvrait une nouvelle espèce. Soudain, elle le vit rougir. Que lui arrivait-il donc ?? Elle l’observa alors de façon insistante cherchant à savoir ce qui le troublait tant. Lasse d’attendre elle plaça son épée sous sa gorge et dit : « j’ose espérer que le jour d’une bataille vous serez plus vifs à vous mettre en garde et à attaquer. »

- Bien, bien sûr, Madame, Majesté. »

Nasuada sourit, c’était donc ça ! Allez assez attendue à l’attaque. Elle le regarda droit dans les yeux et dit « voyons comment vous combattez. » comme Roran, il attaquait tout en force et sans en réflexion. En outre, on voyait que c’était l’une des premières fois qu’il maniait une épée. Patiente, la chef Vardens lui donna une multitude de conseils. Cela demandait beaucoup moins d’efforts à ces muscles qu’un vrai combat, mais lui changeait les idées. Cela dura plus d’heure. Elle s’arrêta quand elle vit que trop épuisé son adversaire ne pourrait plus rien emmagasiné de plus aujourd’hui. A peine avait-elle fini de saluer, que Frédric l’accosta. « Un petit combat majesté ? »

- Bien volontiers, répondit celle-ci. »

Le terrain de combat dont l’affluence n’avait pas diminué depuis l’arrivée de Nasuada, se trouva soudain plongé dans le calme en dehors du choc des épées des deux combattants et de leur respiration haletante. Les fentes et les feintes s’enchainaient des deux cotés. Nasuada était plus petite et moins forte que le maitre d’armes, mais elle était aussi plus rapide et plus agile. La force de Frédric semblait souvent acculer la chef Vardens mais celle-ci arrivait toujours à se sortir de ces situations à force de ruses. Personne n’aurait pu parier avec certitude sur le vainqueur, tant la balance oscillait rapidement d’un côté puis de l’autre. Parfois, on avait l’impression que l’homme était épuisé par la vitesse de déplacements de son adversaire mais il s’en sortait toujours in extremis. C’est la tombée de la nuit qui libéra les deux adversaires tous deux à bout de force. Alors qu’ils se saluaient et se félicitaient, les applaudissements étaient nombreux. Roran avait assisté au combat avec Baldor et Albriech, le reste du village les avait rejoints en voyant l’attroupement. Ils avaient un peu douté quand le cousin d’Eragon leur avait rapporté que les Vardens étaient dirigés par une femme, mais là elle venait de gagner leur confiance et leur admiration. Albriech semblait être le plus impressionné par la jeune femme. Si jeune, et pourtant si maligne et si forte. Il pinçait d’admiration pour elle et sa mère le remarqua. « C’est une reine Albriech, ne te fais pas d’illusions. En outre, je doute que ses obligations lui permettent de papillonner. » Le garçon fit la moue, il y a des moments comme ça où l’on déteste ses parents, surtout quand ils ont raison.



C’était une bonne idée de se rendre au terrain d’entraînement. Cela lui avait le plus grand bien. Elle avait ainsi pu s’évader de ces soucis quotidiens, comme la façon de vaincre l’empire et son nouveau dragonnier. Elle n’avait pas parlé de son plan lors du conseil de guerre. En effet un compte rendu détaillé serait envoyé aux nains qui s’opposeraient à cette idée uniquement pour pouvoir se venger l’assassin de leur roi. Nasuada était peiné par la mort de Hrothgar. Le nain était un homme bon qui les avait toujours soutenus, se mettant ainsi à dos bons nombres de clans. Mais sa mort faisait partie de la guerre, comme celle de son père. Tout comme le retournement de Murtagh. Elle espérait trouver une solution pour pouvoir le faire revenir dans leur camp, mais elle doutait d’en être capable sans l’aide des elfes. Il faudrait qu’elle en parle à Arya mais la chef Vardens craignait la réaction de celle-ci. Mieux valait attendre les rapports des espions.

Elle dina rapidement en essayant de penser au garçon le moins possible. Et se coucha tôt. Ce soir la nostalgie l’emportait sur ces devoirs. Elle s’allongea en se remémorant les moments que, petite fille, elle partageait avec son père. Elle n’avait pas connue sa mère mais avait eu une enfance chérie et heureuse chez les nains. Elle regrettait de ne pas avoir pu se rendre à Farthen Dur rendre un dernier hommage à Hrothgar. De plus cette cité était pleine de souvenirs, toutes ces premières fois : premiers pas, premiers rires, premiers mots, premières colères, premiers amis, premiers pleurs, premiers combats, premiers baisers…

Elle se retourna et tenta de chasser toutes ces idées pour se concentrer sur demain, sur la suite de la guerre. Elle devait mener ces hommes à la victoire et veiller à une promesse faite à l’homme qu’elle aimait… non qu’elle avait aimé. L’Empire ne sombrerait pas dans une guerre civile, elle ferait tout pour cela. Sur cette idée de réussite, elle parvient à trouver le sommeil, pas celui du juste, elle ne le connaissait depuis la mort de son père, mais au moins elle ne ferait pas nuit blanche, cette fois. Demain, certainement.


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MessageSujet: chap 11   une suite possible du tome 2 Icon_minitimeMer 23 Juil - 18:42

11 protége ton esprit

Katrina avait recouvré toutes ses forces. Elle avait essayé de s’enfuir en assommant le dragonnier qui lui avait laissé croire qu’elle avait réussie. Une fois en haut elle s’était aperçue que la seule issue était la mort. La dragonnier était alors arrivé derrière elle et lui avait d’un ton moqueur.

« Avez-vous des ailes, Mademoiselle ? »

Elle s’était alors retourné et l’avait regardé droit dans les yeux. Ceux de la jeune femme lançaient des éclairs inquiétant. Elle lui avait dit alors d’une voix qu’elle essayait de rendre charmeuse.

« Je m’ennuie ici. Je reste toute la journée enfermée à tourner en rond ne pourrions nous pas faire autre chose. »

Elle ne savait pas que le garçon n’entendait pas ses paroles, mais écoutait au fond de son âme ses intentions. Visiblement tous les moyens étaient bons pour partir d’ici. Il refusa ses avances.

« Je ne suis point de ses hommes qu’on soudoie avec un avec un joli sourire. »

Elle le regarda droit dans les yeux et lui répondit avec un sourire coquin, « je peux vous offrir bien plus que des sourires. »

Son interlocuteur sourit. « M’assomez ne vous servira à rien, car vous serez toujours coincé en haut de cette tour. Et comment garderais-je confiance en vous si à chaque fois que je vous tourne le dos je me prends un coup de buche derrière le crâne. »

Elle lui fit un semblant de sourire, tant pis elle offrirait sa virginité à cet homme si c’était la seule façon de partir d’ici. Roran comprendrait. Du moins l’espérait-elle. Comment pouvait-elle faire autrement. Le garçon l’interrompit. « vous me dites que vous vous ennuyez Katrina ?

- c’est exact, » répondit-elle

- J’ai une proposition à vous faire. Avant de coucher ensemble je vous propose d’apprendre à protéger votre esprit ainsi Eragon ne saura rien de ce qui s’est passé entre nous et ne pourra rien révéler à votre fiancé.

- Protéger mon esprit ? qu’est ce que ça signifie ?

- Ça signifie qu’actuellement tous les magiciens peuvent lire vos pensées, mais aussi vos souvenirs comme dans un livre ouvert. Donc à l’instant où Eragon vous libèrera, il saura tout de vous et de ce qui s’est passé ici.

La jeune femme était horrifiée. On pouvait donc tout savoir d’elle rien qu’en se trouvant à proximité. Non c’était impossible, il bluffait. Mais que voulait-il obtenir. Son corps ne lui suffisait pas. Elle se demanda alors s’il était vraiment meilleur que les monstres qui l’avaient kidnappée.

« Je ne pense pas être meilleure, mais j’espère ne pas être pire, peut-être que les Vardens ne seront pas de cet avis mais qu’importe. »

Ainsi c’était donc vrai. Il pouvait lire dans ses pensées. Quel horreur. Elle crut que ses jambes allaient défaillir, mais elles arrivèrent à supporter le poids de son corps et de la nouvelle. Sans s’en rendre compte elle avait trahi Roran. Elle se mordit la langue jusqu’au sang. Le dragonnier la prit alors par le bras et la conduisit dans sa cellule. Sous le choc elle le suivit sans faire d’éclats. Elle avait trahi Roran, à cause d’elle son fiancé allait mourir sous la torture des monstres voilés. Des larmes commençaient à ruisseler sur ses joues.

Murtagh n’avait pas prévu cette réaction comment allait-il donc s’y prendre pour que la jeune femme apprennent à protéger son esprit. En effet c’était la solution sine qua non, pour qu’il réussisse sa mission : transformer la jeune femme en espion contre son plein gré. En outre, il préférait qu’Eragon ne sache pas qu’il avait partagé des moments intimes avec la jeune femme. Son frère lui en voulait assez, et il n’apprécierait pas qu’il est nettoyé Katrina comme une enfant, il interprèterait ses intentions de façon négative. En plus, il rapporterait très certainement tout ce qu’il apprendrait à sa suzeraine, et il n’avait pas besoin de ça pour que Nasuada le déteste. Bah il profiterait de ses expéditions nocturnes pour y réfléchir. En attendant il allait s’allonger un peu.



Murtagh vola plusieurs heures. Une fois rassasiée les Ra’zacs surveillaient la jeune femme avec l’interdiction formelle de l’approcher. Il redoutait tellement la magie qu’ils obéissaient aveuglément au jeune homme. Profitant de la quiétude de la nuit Murtagh songea à tout ce qu’il avait à faire. Transformer Katrina en espionne sans qu’elle s’en aperçoive et que les Vardens une fois qu’il l’aurait récupérer ne s’aperçoivent de rien en fouillant son esprit. Mais ça, ça allait il avait compris comment faire, bien que personne ne lui ait appris. Cela lui avait aussi permis de comprendre comment le Roi faisait pour avoir autant d’influence sur lui. Ensuite, il s’étonné qu’Eragon ne soit toujours venue libérer Katrina, c’était dans son caractère de vouloir sauver tout le monde. C’était d’ailleurs l’une des choses chez son frère qui l’exaspérait autant qui l’admirait. Est-ce que les sentiments de Katrina pour Roran n’étaient pas réciproques ? Même dans ce cas la nature de son frère aurait emmené le garçon au secours de la villageoise rousse. La solution la plus envisageable était que les elfes l’en ait empêché. La transformation de son frère l’intriguait toujours autant. Le Roi n’avait rien laissé entendre à ce propos et Murtagh n’avait pas eu le temps pour trouver des livres pouvant traiter de ce sujet. De toute façon le Roi les avait certainement détruits. Tout de même il aimerait savoir. Thorn ne semblait avoir plus de connaissances que lui à ce sujet. Ils volaient tous les deux pendant plusieurs heures, et aussi loin qu’ils aillent le fil qui le reliait à l’esprit de Katrina ne s’effilochait pas. C’est aussi pour ça qu’il tenait à ce qu’elle sache le protéger. Il ne tenait à ce qu’on remonte à lui par ce biais. Bon comment allait-il convaincre la jeune femme ?

« Tu t’introduis dans son esprit et tu lui mets dans le crâne qu’il faut à tout prix qu’elle sache protéger son esprit. Rien de plus facile à faire puisqu’elle n’a aucune défense. »

Le dragon rouge avait raison c’était la solution la plus simple et la plus rapide même le garçon ne l’appréciait pas. Il n’avait pas le temps de chipoter. Il avait déjà trop attendu.

Il ne lui restait plus qu’à aller se reposer un peu avant de passer à l’action.



Après quelques heures de sommeil, il se rendit auprès de la jeune femme et lui servit son petit déjeuner.

« Bonjour, dit-il, bien dormi ?

- Oui », répondit-elle intriguée. D’habitude le jeune homme déposait le plateau à l’entrée et s’en retournait.

Alors qu’il quittait la pièce Katrina dit : « je veux bien que vous m’appreniez à protéger mes pensées.

- Parfait, nous commencerons des que tu auras fini de déjeuner. »

Parfait était le mot juste, l’idée que Roran sache qu’un homme autre que lui avez vu et touché son corps. Merci mère Culpabilité. Il remonta déjeuner et pour une fois il était de bonne humeur. Il n’avait pas besoin de forcer la jeune femme pour lui apprendre ce dont ils avaient besoin.

Peu de temps après, il était avec la jeune femme qui souhaitait toujours autant se sauver mais tenait avant tout à ce que son fiancée ne sache rien de ce qui lui été arrivé.

Murtagh lui répéta alors les mots de son père « l’esprit est un sanctuaire qu’il faut protéger à tout prix. » il savait à peine parler quand son père avait prononcé ses mots la première fois, il les avait ensuite répété plusieurs fois. C’est sa mère qu’il lui avait appris à protéger le sien, jusqu’à ce qu’elle parte pour cacher sa grossesse. Son père avait ensuite pris le relais. Sous son professorat Murtagh avait souffert, mais cela lui avait été utile toute sa vie et l’était encore. Il considérait d’ailleurs que c’était la seule chose que son père ait fait de bien pour lui.

Puis il l’expliqua que ce serait beaucoup de théorie pour aujourd’hui, car pour pouvoir protéger son esprit elle devait savoir ce que c’était et tous ce que pouvait faire d’éventuelles adversaires si ils y pénétraient. Le visage de son interlocutrice montra alors une certaine horreur qui renforça son envie d’apprendre. Il faut dire que Murtagh avait su choisir les bons exemple comme par exemple qu’en ce temps de guerre, le Roi ayant les plus grands sorciers dans son camp et Roran s’étant clairement opposé à sa Majesté il serait facile à l’empire de lui faire assassiner son fiancée. Et ce, malgré tout l’amour qu’elle lui portait et le fait qu’elle souhaitait tout le contraire. Katrina aimait beaucoup trop Roran pour prendre ce risque. Pour Murtagh c’était du pain béni, il n’avait plus de résistance de la part de la jeune fille. Comme elle était très intéressé, il prolongea la séance et lui expliqua comment se protéger. Comment barricader son esprit avec des remparts solides. Les jours suivant seraient fait de pratique. En apprenant à la jeune à dresser des murs autour de son esprit, il se créait une micro-fissure que seule lui pourrait remarquer et qu’il lui permettrait d’avoir toujours un contact la jeune fille. Pendant plusieurs semaines cette activité occupa les deux jeune gens dont les contacts s’arrêtaient là. Non pas, que Katrina n’est pas réessayé d’utiliser son charme dans l’espoir que le jeune homme s’enticherait d’elle et l’emmènerait dans un endroit plus agréable, avec une possibilité d’évasion. Mais Murtagh était inflexible, car même s’il avait peu de chance de récupérer l’estime qu’il avait perdue auprès d’Eragon et de Nasuada mais s’il pouvait éviter de donner des raisons supplémentaires à ses anciens amis de mettre sa tête à prix, il le ferait.



voilà alors le suivant est écrit mais pas du tout corrgier donc voilà j'aurais besoin d'un correcteur (ou une) et pas seulment pour l'orthographe...

edit : les 2 prochains chapitres sont sur Eragon


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MessageSujet: debut chap 12   une suite possible du tome 2 Icon_minitimeVen 25 Juil - 20:51

12 : le choix d'un chef

Eragon se sentait tout léger. Son séjour chez les elfes l’avait apaisé, bien que bons nombres de ces questions restées sans réponse. Il était un peu en colère contre Oromis qui n’avait pas cessé de repousser le moment de lui donner des réponses, prétextant qu’ils n’avaient que très peu de temps pour leur apprendre tout ce dont ils avaient encore besoin. Toutefois l’elfe c’était proposé pour aller libérer Katrina à sa place. Cette solution ne satisfaisait pas le jeune homme. C’était la fiancée de son cousin qui se trouvait dans cette situation par sa faute. Il estimait que c’était à lui d’y aller mais le vieil elfe avait insisté et Saphira l’avait appuyé en disant qu’Oromis était la voix de la sagesse et de l’expérience. A un contre trois Eragon n’avait pas eu son mot à dire. Et alors que Saphira et lui décollaient pour Farthen Dur, leurs professeurs s’envolaient pour rejoindre les Vardens et Roran. Islanzadi était venue les saluer et leur souhaiter bonne chance. Elle annonça aussi à Eragon qu’elle avait envoyé une troupe d’une vingtaine de guerriers pour venir en aide à Nasuada. Ils étaient partis depuis trois jours et Oromis et Glaedr les rejoindrait ce soir. Ensuite le vieil elfe et son ami doré resteraient avec les Vardens où ils remplaceraient qui était partie à Farthen Dur pour assister aux funérailles du roi des nains. Cela lui permettrait aussi de terminer la formation d’Eragon et d’équilibrer les forces en mettant dans la balance deux dragonniers partout.

Saphira n’avait rien dit à Eragon mais elle savait que le but des elfes était d’éliminer Murtagh et d’éviter à son petit homme une confrontation avec les Ra’zacs. Elle avait sentie que le vieil elfe n’avait nullement l’intention de venir en aide au dragon rouge et à son dragonnier. Mais elle n’avait rien dit, car elle n’avait pas réussi à trouver d’autres solutions pour endiguer la menace que représentait le frère d’Eragon. Et si elle était inquiète ce n’était pas pour le parjure, mais pour ses professeurs. Si Murtagh était à Helgrind leur chances de le battre étaient infimes, et elle n’osait pas imaginer le résultat si les Ra’zacs s’y trouvaient aussi. Elle doutait qu’Eragon puisse continuer à tenir le coup si on lui enlevait son maitre et son cousin. Même si elle n’arrivait pas à faire totalement confiance aux elfes. Les paroles d’Angela résonnaient toujours dans sa tête et trouvaient un écho dans le comportement d’Islanzadi. En effet, pourquoi avait-elle attendue aussi longtemps pour envoyer des renforts à Nasuada. Ça faisait plus de trois semaines qu’elle avait eu la missive de la chef des Vardens, et seulement trois jours que des soldats étaient partis les aider. Pourtant la situation des Vardens aurait difficilement pu être pire : opposés à des troupes plus nombreuses, devant combattre sans leur dragonnier et les nains. Saphira était mecontente de partir sans avoir réussi à trouver d’explications sur le comportement du beau peuple.



Eragon rêvassait alors qu’ils survolaient le Du Weldenvarden. Il allait revoir Arya. La princesse elfe lui manquait. Même si elle ne voulait pas de lui, il n’arrivait pas à effacer ses sentiments pour elle. Rares étaient les soirs où il ne s’était pas endormi en voyant son doux visage, aux formes et aux contours parfaits. Même les fois où il avait réfléchi pendant des heures sur la façon de secourir son ainé, il avait pensé à la jeune femme. Hier il avait insisté auprès de Glaedr et Oromis pour savoir comment venir en aide à Murtagh. Ceux-ci avaient alors répondus : « en tuant Galbatorix ». Ils lui avaient ensuite répétées ce qu’ils lui avaient déjà enseigné à savoir qu’il n’y avait que deux façons de défaire un serment : soit en être délivré par celui à qui il a été fait, soit que cette personne meurt. En bref, deux choses qui semblaient impossibles à Eragon de réaliser. Le Roi ne délivrait pas Murtagh et le ferait tuer avant d’être mort.
La chose la plus importante de leur apprentissage avait été de savoir comment découvrir son vrai nom, et Saphira et lui n’en étaient pas loin. Il connaissait déjà celui de la dragonne,.
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MessageSujet: fin chap 12   une suite possible du tome 2 Icon_minitimeMar 29 Juil - 5:48

Quelques heures plus tard ils posaient pieds sur les rives du lac de Tarnag. De là, ils reprendraient les tunnels, comme ils l’avaient quand ils avaient quittés Farthen Dur pour se rendre à Ellesméra en compagnie d’Orik et d’Arya. Les Montagnes étaient trop hautes pour les survoler, ils devraient donc marcher de longues heures dans l’obscurité. On leur ouvrit les grandes portes avant qu’ils ne se soient annoncés. De toutes évidences, le dragonnier et sa compagne étaient attendus. Il y avait là quatre soldats plus un jeune page. Eragon reconnut immédiatement le jeune Jarsha. Le nain s’adressa alors à lui.

« - Bonjour à vous Tueur d’Ombres et Dame des airs. On m’a chargé de vous conduire dans ce dédale de galeries.

- Merci Jarsha, répondit humblement le garçon. Est-ce qu’Orik est arrivé ?

- Oui, Monsieur, avec la dépouille de notre Roi. » En formulant cette réponse son visage s’affaissa. Il ne faisait aucun doute qu’il appréciait son Roi. Sa peine était sincère.

Saphira donna un petit coup de museau tout doux au jeune nain et lui dit : « Hrothgar était un homme bon et fort, qui est mort en héros pour lutter contre celui qui opprime toutes les libertés. C’était un homme courageux, qui savait aussi bien se battre qu’être à l’écoute de ses semblables. Il nous manquera à tous. » Une larme roula sur la joue du garçon, tandis qu’Eragon sentait les siens le picotaient. Ils ne reparlèrent plus de tout le trajet.

Le trajet déjà long, leur sembla durait une éternité du fait de l’ambiance funeste. Quand ils avaient quittés la cité naine, ils venaient d’enterrer Ajihad et maintenant ils y revenaient pour mettre Hrothgar dans la pierre aux côtés des rois nains défunts. La porte s’ouvrit devant eux. Orik était là avec deux autres membres de son clan. Il étreignit vigoureusement et chaleureusement le garçon, puis salua la dragonne.

« - Bonjour Skulbaka. Nous… mais tu as une nouvelle épée Eragon ! Montre ! Elle est superbe, c’est un cadeau des elfes ?

- Pas vraiment

- Comment l’as-tu eu ?

- C’est une longue que je me propose de te conter en même temps qu’à Nasuada et Arya. »

Le nain grommela mécontent de ne pas avoir le droit à l’exclusivité de son ami et de devoir attendre. Puis il demanda au garçon : « Elle est si longue que ça cette histoire ?

- Oh oui !

- Dans ce cas tu as raison mieux vaut que tu me la racontes une autre fois. Nous devons élire le nouveau chef du Dûrgrimst Ingeitum. Hrothgar sera empierré demain et l’élection du nouveau roi des nains aura lieu la nuit même, nous ne pouvons pas nous permettre d’attendre en des temps aussi troublés. Et comme je te l’ai déjà expliqué ce sont les chefs des clans qui choisissent parmi eux le nouveau roi, c’est pourquoi nous devons aller de ce pas rejoindre les membres du Dûrgrimst Ingeitum pour décider de qui remplacera Hrothgar.

- D’accord », répondit Eragon un peu bousculé par son ami qui marchait à une vitesse incroyablement rapide vu ses petites jambes. En plus ses yeux n’avaient pas encore eu le temps de se réhabituer à la lumière du jour.



Ils retrouvèrent rapidement devant une salle à la porte entrouverte où se tenaient plusieurs dizaines de nains. Le clan d’Orik, et le sien. Une femme âgée prit la parole. Eragon pensa qu’elle devait être l’aînée du groupe. Elle demanda qui souhaitait prendre les responsabilités du défunt Hrothgar après les avoir explicitées. Cinq nains levèrent la main parmis lesquels se trouvait Orik. Il y avait Garik un nain à la forte corpulence, aux mains immenses et aussi calleuses que celle d’Horst. Martrar était blond, et était le plus jeune prétendant au poste. Beltrag avait le visage marqué de ceux à qui la vie a fait endurer trop de souffrance. Le visage du dernier candidat respirait la sagesse, mais Eragon se doutait que sa sagesse lui soufflerait de ne pas prendre part à la lutte des Vardens afin de conserver l’unité au sein des nains. Il connaissait Orik et il savait que ce dernier ferait un très bon chef de guerre et participerait au combat contre Galbatorix. Il consulta la dragonne qui lui confirma qu’il faisait le bon choix. L’aïeule écrivit en runes naines les noms des cinq volontaires, puis distribua à toutes les personnes présentes un papier et un morceau de charbon pour écrire son choix. Mais avant chacun du faire un topo de quelques minutes chronométré par un magnifique sablier en cristal taillé. Les sculptures cristallines représentaient sur la partie supérieure des nains forgerons. Et sur la partie basse des nains au combat portant un heaume semblable à celui que Hrothgar lui avait offert. Sur les socles en bois étaient pyrogravés les insignes du Dûrgrimst Ingeitum. Eragon admirait le travail du cristal, pendant que chaque candidat discourait en langage nain sur les qualités qu’il avait à offrir au clan. Enfin chacun dut noter le nom de la personne qu’il choisissait pour diriger le clan.

Une fois que chacun eut mis son papier dans la boite en fer forgé, gravé du même style de dessins que les sculptures du cristal, l’aïeule l’ouvrit et demanda à un nain d’aller chercher deux enfants pour lire les vélins et noter les résultats. Elle précisa qu’ils ne devaient pas faire partie de la famille des candidats.

Pendant qu’on allait chercher les enfants un nain, plus grand que la moyenne se leva et alla chercher un fut d’hydromel et un fut de bière. Le voyant arrivé ainsi chargé un autre alla prendre des verres. Les deux hommes se regardèrent et échangèrent un clin d’œil. Celui qui avait ramené les boissons dit alors : « en attendant les résultats, buvons à la santé du nouveau chef du Dûrgrimst Ingeitum. » Chaque nain prit alors un verre et trinqua. Orik n’avait pas oublié son ami à demi-elfe et sa compagne. Alors qu’une deuxième tournée débutait, Eragon fit promettre à Saphira de ne pas s’enivrer comme la dernière fois. La dragonne grogna gentiment et déclara que les nains devaient avoir le même souvenir que lui puisqu’ils ne lui donnaient que les fonds de fût. Le dragonnier sourit, et sa camarade le gourmanda de se moquer d’elle. Bizarrement, ils étaient tellement bien en train de boire et de discuter que personne ne faisait attention aux papiers qui se dépliaient et aux noms qui s’annonçaient. Eragon jeta un coup d’œil au tableau et vu que cela se jouait entre Orik et le vieux sage. Un peu plus loin on trouvait Beltrag. Les nains choisirent de s’arrêter à deux tournées, pour pouvoir mieux repartir une fois qu’ils auraient connaissance du nom de leur nouveau chef. Le suspense dura jusqu’au deux derniers bulletins. C’était désormais Orik le chef du Dûrgrimst Ingeitum. Si les chefs de clans l’élisaient, il continuerait alors sur la route tracée par Hrothgar. C’est après les funérailles que serait élu le successeur du défunt Roi des nains. Orik serra les mains de tous ces adversaires qui le félicitèrent. Et offrit à Eragon une nouvelle accolade. Il ouvrit ensuite ses bras à Saphira, comme s’il voulait elle aussi l’enlacer et la regarda. Cette dernière avança alors doucement son museau et lui un petit coup de langue sur la joue. Tous les membres du Dûrgrimst Ingeitum avaient observé la scène, et beaucoup avaient éclaté de rire en voyant l’air bête de leur nouveau chef au moment la dragonne le léchait. Mais c’était sans aucune arrière-pensée car tous savaient qu’ils n’auraient pas été beaucoup plus malins dans une telle situation. Aucun nain n’avait reçu de baisers de Dragon avant Orik. Le barde assura alors que dès les funérailles de Hrothgar terminés, il le chanterait dans toutes les villes naines. La bière et l’hydromel coulaient maintenant à profusion.

Epuisé le dragonnier demanda à son nouveau chef si il pouvait se coucher.

« Je suis déçu que tu ne reste pas plus longtemps, mais je ne t’en veux pas. Demain sera un jour long et difficile pour nous tous. Tu as les mêmes appartements que la dernière. Sauf si cela te pose un problème.

- C’est parfait Orik. Merci et encore toutes mes félicitations

- Nos félicitations, » le sermonna mentalement Saphira.

- Saphira te félicite elle aussi, elle est très fière d’être amie avec le nouveau chef du Dûrgrimst Ingeitum

- Merci mes amis et bonne nuit.

- Bonne nuit Orik. »

Et ils s’en allèrent. L’élection d’Orik était déjà une bonne chose de faite mais il ne faisait aucun doute que le nain avait raison en affirmant que la journée de demain serait longue et difficile. Enfin, comme le lui avait enseigné Garrow est un autre jour. Il s’allongea détendu, satisfait d’avoir retrouvé son ami nain, mais déçu de n’avoir pas vu Arya. Il s’endormit en pensant à son magnifique visage.


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MessageSujet: chap 13   une suite possible du tome 2 Icon_minitimeMar 29 Juil - 5:51

13 : Funérailles d'un roi


Des bruits de pas feutrés réveillèrent le dragonnier. Il sentit quelqu’un s’asseoir sur son lit tel un félin. Il pensa à Solembum et se dit qu’il n’avait aucune envie de faire des devinettes juste avant les funérailles de Hrothgar. Il ouvrit les yeux et vit Arya. Son cœur s’emballa, un grand sourire apparut sur son visage et ses joues rosirent. Dans sa tête Saphira ricana. Eragon grogna intérieurement pour calmer sa compagne.

« Alors » dit Arya, « comment s’est passé ton séjour dans le Weldenvarden ?

- Très bien, répondit le garçon.

- Je t’ai emmené le petit déjeuner.

- Merci. »

Elle avait sur ses genoux un plateau avec du pain, du miel, du beurre, du fromage, de la confiture et du fromage. Un verre avec un liquide pâteux à la couleur d’un rose gris-vert et une carafe de lait. Le garçon fixait le contenu peu appétissant du verre. L’elfe s’en aperçut et dit : « qu’est ce qu’il y a tu n’aimes pas les garvoirs ?

- Les quoi ?

- Garvoirs. Ce sont des fruits nains. Des petites graines bien juteuses à l’intérieure d’une écorce allant du vert au rouge. Ils disent que c’est plein d’énergie et vu la journée qui t’attend tu vas en avoir besoin. Saphira m’a dit qu’Orik était le nouveau du Dûrgrimst Ingeitum. C’est une bonne chose pour nous, » lui dit-elle avec un grand sourire et un petit clin d’œil que le garçon se demanda comment interprétait. Il choisit d’attaquer son petit déjeuner, Saphira lui souffla que la princesse ne devait pas être là que par gentillesse. Eragon n’en avait que faire, ils étaient tout les deux en tête-à-tête et il prit le parti d’en profiter au maximum et donc de ne pas devancer les questions de l’élue de son cœur. Tout en se remplissant l’estomac, il observait l’elfe du coin de l’œil. Il la trouvait toujours aussi belle. Tous les doutes sur le beau peuple suggérés par Saphira s’envolèrent. Arya ne pouvait pas nuire, elle était avec eux. D’ailleurs si ce n’était pas le cas elle ne serait pas ici. C’est incroyable ce que Saphira pouvait devenir paranoïaque envers les femmes qui lui plaisait. C’est ahurissant à quel point la dragonne pouvait être possessive. Pour la peine, il lui coupa son esprit. En outre il tenait à garder intimes les moments partagés avec Arya.

Saphira retint un ricanement. De là où elle était elle voyait toute la scène. L’elfe observait Eragon à la manière d’un oiseau de proie cherchant à sonder les pensées du jeune homme, n’osant pas lui poser ouvertement les questions. Elle était sûre que la princesse elfe et son peuple cachait des choses et que leurs objectifs ne s’arrêtaient à enlever le trône à Galbatorix. Mais son petit homme têtu était aveuglé par ses sentiments et se laissait impressionner par l’apparence des elfes.

Quiconque aurait vu la scène aurait été surpris par la ressemblance entre la dragonne et l’elfe. Toutes deux avait le même regard sur l’objet de leur attention. Et l’on avait l’impression de voir de rivales : la première surveillant la seconde qui essayait de lui chaparder son bien. J’ai besoin d’un coup de main sur la rédaction de ce paragraphe. Pour le rendre drôle.

C’est finalement Eragon qui brisa le silence, il aimait la voix de l’elfe autant que son visage. Et puis, il était aussi extrêmement curieux et savait la princesse était la dernière à avoir quitté les Vardens. Il lui demanda donc des nouvelles du front. Arya lui expliqua alors que les rebelles avaient rejoint Cithri et préparaient une attaque contre Melian dés leur retour et « sauf si le parjure ne soit dans les parages dans ce cas, ils attendraient l’arrivée des nains, à moins que ceux-ci se retirent de la bataille, cela va de soi. » Visiblement Nasuada ne changeait pas ses plans même si elle avait dû les modifier. La jeune femme prenait des risques et Eragon se demandait si ce n’était pas trop. Voyant son air interrogateur, l’elfe ajouta alors : « quelques uns de nos hommes se sont mélangés à la population de la ville pour préparer les habitants. D’après les sorciers elfes, les Mélianais s’allieront à nous, alors si des troupes royales patrouillent sinon il n’y aura pas de combats. D’autres hommes sont Feinster et Aroughs pour les mêmes raisons. Ainsi nous bénéficierons d’un port et peut-être de l’aide des îles alentours qui selon certaines sources ne sont pas pro-empire. Une fois ses trois villes prises nous attendrons. Nous aurons de l’espace pour reprendre des forces.

- Les villes conquises dépendront du Surda ?

- Je m’y suis opposée et Orrin semble penser que le Surda est déjà bien assez et nécessite assez de travail. Donc non, je pense que les Vardens auront enfin un territoire ce qui devrait leur permettre de prendre l’ampleur et d’ainsi mieux faire entendre leur voix. Le conseil voit aussi ici l’occasion pour les leurs de s’aggrandir en se mariant avec les femmes des villes. »

Tout cela semblait épuisant à Eragon, cette guerre allait durer encore longtemps. Il se demandait si Saphira aurait un jour l’occasion de connaître un monde paisible semblable à ce qu’il avait vécu à Carvahall aux côtés de Garrow et Roran. Quel idiot ! il n’avait même pas demandé de ses nouvelles à l’elfe comme si la guerre était plus importante de le seul membre restant de sa famille. Il répara immédiatement son erreur.

« Quand je suis partie ton cousin et les habitants de ton village se portaient à merveille. Tous apprenaient à se battre. Nasuada s’est même fait le temps d’un combat le maitre d’arme du fils du forgeron. Puis elle a mis dans sa poche tous les sceptiques en livrant un magnifique combat face à Frédric. C’était il y a un peu moins de trois semaines, juste avant mon départ. »

Bien qu’anciennes ses nouvelles rassérénèrent le dragonnier. Son petit déjeuner était terminé mais il ne pouvait se lever. Tellement las, la vieille il s’était déshabillé et couché sans mettre sur lui le moindre vêtement. Il se demandait comment congédier son amie. Il ne pouvait pas lui dire qu’il était nu comme un ver. Soudain une idée surgit. Il rouvre alors son esprit à Saphira et demande le plus gentiment possible à la dragonne : « j’ai besoin de ton aide il faut sortir Arya pour que je puisse me préparer.

- Tu n’as pas besoin de moi.

- Saphira s’il te plait.

- Remercie la pour le petit-déjeuner, dis lui que tu dois te préparer et que je suis jalouse de ne pas avoir le droit à autant d’attention.

Le garçon ne rapporta que la dernière partie espérant que cela suffirait.

« Ah ? dit la princesse. Je pensais que les dragons préférer chasser plutôt que d’être nourris. Je vais aller m’excuser. » L’elfe sortit. Super, le plan du dragonnier avait marché. Celui de Saphira aussi elle allait pouvoir essayer de tirer les vers du nez de l’elfe, car elle était persuadée qu’elle ne pourrait l’éloigner de son garçon. Elle n’avait donc qu’une solution surveiller son adversaire et tenter de devancer ses attaques.


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MessageSujet: fin chap 13   une suite possible du tome 2 Icon_minitimeMar 29 Juil - 18:10

Eragon avait fait confectionner sa tenue de funérailles par les meilleurs couturiers elfes, dans un somptueux tissu noir. Elle était composée d’une chemise aux manches bouffantes, par-dessus laquelle il portait une cape et un pantacourt amples resserré dans des bottes de cuir noir. Rhunon lui avait confectionné un pendentif en argent représentant les armureries du Dûrgrimst Ingeitum, sur une grosse chaîne finement forgée comme elle seule savait faire. Il était rasé de prêt avait noué ses cheveux en arrière. Les soucis l’avait fait maigrir et il sursauta en se regardant dans le miroir. Il ressemblait de plus en plus à son frère, il se demandait comment il arriverait à continuer à cacher sa filiation aux nains. Il ne faisait aucun doute que sans la transformation des dragons il l’aurait déjà remarqué. Heureusement qu’Orik et les siens pensaient Murtagh décéder. Il choisit donc de garder les cheveux détachés.

Saphira portait l’armure confectionnait par les nains, a l’exception du casque. Elle avait demandé à la princesse elfe lui mettre dans l’espoir d’avoir du temps et de réussir à glaner des informations. Arya avait écourté les choses et vêtu la dragonne en trois mots d’ancien langage. Puis elle était partie annonçant qu’elle devait elle aussi se préparer.

Le garçon rejoignit la dragonne puis tous deux allèrent rejoindre leur clan.



Ils étaient tous réunis dans la dernière demeure des Knurlans. ils avaient suivis le chemin rituel, mêmeque celui de la dépouille d'Ajihad. Les hommes membres des clans prenant part à la bataille étaient en armure, les deux mains sur leur casque, celui-ci devant leur cœur. Les prêtres ne portaient pas d’armures, mais leur tenue de communion dans des tons gris sombre. Ils arboraient un visage triste et leurs mains étaient croisées sur leur cœur. Les autres étaient vêtus d’habits sombres aux armoiries de leur clan. Les femmes étaient vêtus comme ces derniers et comme eux avait la main droite sur leur cœur. Beaucoup avait la mine sombre. Jormundur et Arya portaients les mêmes vêtements que pour la mise en pierre d’Ajihad.

Undin, le chef du clan Dûrgrimst Quan représentant les prêtres nains prit la parole.

« Nous sommes réunis ici pour mettre en pierre Hrothgar notre roi et chef du Dûrgrimst Ingeitum. Avant d’aller plus en avant dans la série religieuse, ses amis et sa famille vont venir ici lui rendre un dernier hommage. Le premier sera Orik : considéré par Hrothgar comme son fils adoptif et nouveau chef du Dûrgrimst Ingeitum. »

Le nain s’avança, les traits de son visage étaient tirés par la tristesse mais c’est d’une voix solennelle qu’il prit la parole. Il raconta tout d’abord comment son chef de clan l’avait pris sous son aile protectrice, sa voix enrouée d’émotion était emplie de l’amour qu’il éprouvait pour son roi et emplissait chacun. Les larmes montaient dans les yeux de chaque personne à la manière d’un torrent, innarrêtable. Seule la princesse elfe arrivait à garder un visage d’impassibilité. Après cela, le nouveau chef du Dûrgrimst Ingeitum narra à ses semblables la mort de Hrothgar vilement tué par un dragonnier à la monture rouge. Sa voix était entrecoupée par son souffle haché par l’émotion. Tristesse et colère faisait rage dans le cœur et dans le timbre du nain et bientôt sur le visage des nains de douze des treize clans. Saphira savait que les nains combattraient à leur côté pour venger leur roi lâchement assassiné ainsi que tous les sorciers morts à ses côtés dont les corps étaient eux aussi présents dans la salle pour un dernier hommage. Le meurtrier était semblable à Morzan dans ces actes, assassins du peuple des nains jusque dans la couleur de son dragon. Il évoqua brièvement la trahison des jumeaux et annonça alors qu’il ne faisait aucun doute que le nouveau parjure était le fils du premier parjure : Murtagh. La colère monta encore d’un cran dans la foule. Tous ou presque souhaité ardemment vengé leur bon roi et tué le parjure. Eragon était stupéfait, les nains savaient, il ne lui restait plus qu’à prier qu’ils ne découvrent pas ses liens de parenté. Enfin, Orik se tourna vers son roi et lui dit une voix enrouée : « au revoir, ta mort ne restera pas impunie, ton courage et ta bonté nous manquerons. » Les larmes sillonnaient maintenant les joues barbues du nain, de tous les membres du Dûrgrimst Ingeitum et de bon nombre de nains. Les yeux de Jörmundur, Eragon et Saphira brillaient tellement qu’ils étaient semblables à des étoiles dans la pièce sombre. Le masque d’Arya commençait à peine à se décomposer.

Quand Orik fut assis des regards s’échangèrent, chacun avait la gorge noué. Eragon se leva, passa près de Jörmundur, prit le message de Nasuada puis prit la parole, difficilement.

« Je parle ici pour rendre un dernier hommage à Hrothgar à la fois en tant que membre du Dûrgrimst Ingeitum et du peuple Varden. J’aurai l’honneur de vous lire l’honneur qu’a rédigé Nasuada. Malheureusement retenue à proximité du champ de bataille mais tout d’abord j’aimerai rendre mon propre hommage à votre Roi, même si il est difficile de faire mieux qu’Orik. » Il regarda la dépouille et s’adressa à elle, ainsi dos la foule dans un semblant d’intimité dissimulant ses larmes. Mais tous beaucoup virent celle de la dragonne, véritables joyaux. « Merci de m’avoir accueilli à bras ouvert. » Il avait du mal à parler une boule dans la gorge et un point sur l’estomac lui donnait l’impression d’étouffer et une voix en son for intérieure « combien de personnes chères vais-je encore devoir inhumer ? » Il reprit difficilement essayant de ne pas se laisser emporter par l’avalanche de la tristesse. « Comme l’a si bien expliqué Orik tu étais un modèle à la fois de gentillesse, de générosité et de bravoure, je te remercie d’avoir été tu vas me manquer. » C’était simple mais le dragonnier était incapable d’en dire plus.

Il inspira et souffla plusieurs fois fortement pour tenter d’endiguer ses larmes et réussir à lire la lettre de Nasuada. Quand il eut repris un semblant de contenance. Il se retourna, alla au pupitre et décacheta le mot de la chef Varden. Il lu le message à haute voix se concentrant fortement et se refusant à comprendre le sens des paroles sinon il savait qu’il ne pourrait terminer la lecture.

« Tout d’abord je tiens à m’excuser auprès de vous de mon absence car Hrothgar plus que quiconque mérite la présence de la personne qui dirige les Vardens. Malheureusement la situation du front étant ce qu’elle est je ne peux déserter et être avec vous. C’est le cœur gros que je m’adresse en vous croyait moi. Hrothgar est l’un des hommes les plus bons que j’ai rencontré, si ce n’est le plus bon. Il nous a ouvert les portes de sa cité et offert sa protection. C’est auprès de lui et de votre peuple que j’ai été élevé. » Elle racontait ensuite les bons souvenirs qu’elle avait avec le roi. La dragonne fut très émue d’imaginer Nasuada toute petite mais presque de la taille du Roi sur ses genoux à écouter une histoire pendant que son père vaquait à es obligations. Elle faisait aussi une éloge à la bravoure du Roi défunt et le remerciait infiniment pour tout ce qu’il avait fait pour son père, de son accueil à ses funérailles, pour elle et pour son peuple. C’était un pile de diamant qui était maintenant à côté de Saphira. Celle-ci contacta son petit homme mais c’était difficile car elle n’avait de lui que de la tristesse et elle ne trouvait aucune trace de conscience. Elle transgressa un peu les règles du savoir-vivre et prit la parole par la bouche du dragonnier.

« Moi, Saphira, dernière dragonne je souhaite transformer la pierre qui entourera Hrothgar en diamant comme je l’ai déjà fait pour Brom. Mais il me faut d’abord votre accord car je ne souhaite pas enfreindre vos coutumes. »

C’est Orik qui répondit : « le diamant est une pierre en faisant cela tu respectes nos coutumes et offre un magnifiques cadeau à notre souverain. »

La dragonne hocha la tête d’assentiment, Eragon reprit sa place à ses côtés, les joues rongeaient par les larmes, le regard dans le vide.

Enfin ce fut au tour d’Arya. Elle fit un bref discours où comme les autres elle louait le courage et la générosité de Hrothgar puis chanta un chant elfique destinée à accompagner le défunt dans l’autre monde en le protégeant.

Après cela, Undin reprit la parole et fit la cérémonie mortuaire. Une fois Hrothgar empierré en tenue de combat mais sans Volund, celui-ci ayant encore d’autres exploits à accomplir, Saphira, comme pour Brom, toucha le corps du bout de son museau et pierre devint diamant. Hrothgar étincelant de mille feux par de là la mort.



Une fois la cérémonie terminée Eragon choisit de voler un peu avec sa compagne pour se changer les idées tandis qu’Orik se rendait au conseil des chefs de clan pour élire le nouveau roi.
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