Conséquences d'Une Nuit, par Kisa-kun

Nombre de messages : 6 Age : 34 Date d'inscription : 13/07/2008

Titre : Conqéquences d'Une Nuit
Auteur : Kisa-kun
Genre : Romance/Général
Classement : NC-17
Indroduction : Se perdant de vue après le lycée, Gohan et Videl se retrouvent sept ans plus tard. Les sentiments qu'ils éprouvaient l'un pour l'autre refont surface, résultant en une nuit lourde de conséquences...
Avetissement : contient du lemon.

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Première Partie

Cette ville n’avait pas changé, depuis qu’il avait fini le lycée, sept ans plus tôt. Il venait d’obtenir son doctorat dans une des plus prestigieuses universités du monde, et il avait reçu de nombreuses offres d’emploi dans les plus grands hôpitaux du monde, dont Satan City Hospital. Sa mère était aux anges.

Il entendit l’alarme de la banque. Des hommes cagoulés et armés sortaient de la banque avec des sacs remplis de billets. Des dizaines de voitures de police entourait la banque, derrière lesquelles des policiers se cachaient pour se protéger des balles tirées par les cambrioleurs.

Ouaip, rien n’avait changé ici.

Il regarda sa montre, voyant qu’il avait un peu de temps devant lui. Il remarqua alors que c’était sa vieille montre, celle qu’il portait quand il était au lycée…

Il sourit. Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas joué aux Supers Héros.

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Elle venait d’arriver, et ne pouvait s’empêcher de rouler des yeux à la scène devant elle. Ces policiers étaient vraiment des incapables, et elle allait encore devoir faire tout le boulot elle-même.

Justement quand elle s’apprêtait à passer à l’action, des exclamations de joie se firent entendre :

« C’est le Great Saïyaman ! »

« Le Great Saïyaman est de retour ! »

Videl leva brusquement la tête, écarquillant les yeux en voyant le Super Héros de Satan City, qui n’était pas apparu depuis plus de sept ans. Le Great Saïyaman atterrit devant les cambrioleurs qui s’étaient arrêtés de tirer en le voyant voler. Certains le reconnurent immédiatement, d’autres pas.

« Qui es-tu ? » demanda l’un des cambrioleurs.

Le Great Saïyaman sourit, et Videl grimaça, sachant ce qui allait suivre.

« Je suis… Le Great Saïyaman ! » s’écria le héros en faisant ses poses, qui étaient toujours aussi ridicules.

Il se retourna, et sourit en voyant la jeune policière. « Comme au bon vieux temps, hein Videl ? »

Elle sourit jusqu’au oreille. « Contente de te revoir, Saïyaman. »

Il lui fit un signe de la tête, puis retourna son attention vers les bandits. Un instant plus tard, il avait disparu, et Videl prit cela comme le signal.

Moins de cinq minutes plus tard, les cambrioleurs étaient menottés et conduits au commissariat dans des voitures de polices.

Videl se tourna vers son vieux partenaire. « Ça rappelle des souvenirs, n’est-ce pas ? »

Saïyaman rit doucement. « En effet. »

« Et je n’ai toujours pas découvert qui tu es… Au fait, pourquoi as-tu soudainement disparu, il y a sept ans ? »

Il resta un moment silencieux, semblant réfléchir. « J’avais à faire, ailleurs. »

Il regarda sa montre, et ses yeux s’écarquillèrent en voyant l’heure. « Zut ! Je vais être en retard à l’hôpital ! Content de t’avoir revu, Videl ! À la prochaine ! »

Videl cligna des yeux, alors que Saïyaman s’envolait dans les airs. « …L’hôpital ? »

Se demandant ce que le Super Héros pouvait bien faire à l’hôpital, elle décida finalement que la meilleure façon de le découvrir était d’y aller.

Elle se rendit d’abord à Satan City Hospital, étant donné que c’était l’hôpital le plus important de la ville.

Elle marchait dans les couloirs de l’hôpital, cherchant le Great Saïyaman. Puis elle s’arrêta subitement, et se frappa le front à sa stupidité.

Saïyaman ne viendrait sûrement pas ici dans son costume de Super Héros, il était certainement dans ses habits de tous les jours, entant que sa véritable identité !

Elle retourna pour partir, mais se figea sur place. Son cœur fit un bond dans sa poitrine, ses mains devinrent moites, sa respiration se coinça au fond de sa gorge, et une chaleur enflamma ses joues alors que ses souvenirs du lycée l’envahirent.

Le jeune médecin tourna son regard vers elle, et un sourire étira doucement ses lèvres, faisant chavirer le cœur de la jeune femme.

« Videl, ça fait longtemps. »

Elle déglutit, la chaleur sur ses joues s’intensifiant. « Gohan. »

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Il ne pouvait pas détacher ses yeux de la magnifique jeune femme assise devant lui, dont la tête était plongée dans sa tasse à café. Sa propre tasse était toujours remplie, et commençait à refroidir.

« Alors comme ça, tu es médecin ? » commença-t-elle, ne quittant pas ses yeux de son café. Elle était sûre que si elle le regardait elle allait encore rougir ; c’était comme ça depuis le lycée, et cela n’allait pas changer maintenant, même après sept ans.

« Je viens de finir mes études de médecine. » dit-il, prenant une gorgé de son café. Il grimaça un peu. Il était froid.

« J’ai toujours su que tu finirais médecin. Ou professeur, ou scientifique. » ajouta-t-elle, levant la tête pour le regarder. Comme elle s’était doutée, elle rougit, et cela ne s’arrangea pas quand il se mit à rire, se frottant l’arrière de la tête comme il le faisait déjà, au lycée.

« C’est vrai que j’avais un peu hésité entre les trois. L’idée d’enseigner ou de faire des recherches scientifiques me plaisait bien. »

Elle leva un sourcil. « Alors pourquoi avoir choisi médecine ? »

Il sourit. « Bien que l’idée d’enseigner ou des faire des recherches me plaisait beaucoup, celle de sauvé des vies les surpassait complètement. »

Videl le regarda avec fascination et admiration, la teinte rouge toujours présente sur ses joues. Gohan était vraiment quelqu’un d’exceptionnelle. Et il était tellement beau…

« Et toi, qu’est-ce que tu deviens ? » demanda-t-il, la tirant de ses rêveries.

« Moi ? Je fais toujours la même chose qu’au lycée : j’aide la police, sauf que maintenant, je SUIS la police. » répondit-elle, lui montrant son insigne de police qui était accroché à sa ceinture. « Ah ! Et devine qui est de retour ! »

Il sourit, et bien qu’il connaissait très bien la réponse, demanda : « Qui ? »

« Saïyaman ! » dit-elle avec enthousiasme. « Tu te rends compte ? Après sept ans d’absence, il réapparaît, comme ça ! Et le même jour où on se retrouve, à ça ! »

Gohan rit nerveusement. « Quelle coïncidence… »

« C’est vraiment une chance inespérée ! »

Le jeune médecin haussa les sourcils. « Une chance ? »

« Pour pouvoir découvrir sa véritable identité, bien sûr ! » répondit-elle, comme si c’était la chose la plus évidente au monde. « Et cette fois, tu peux me croire, je le démasquerai ! »

Gohan supprima un soupir. Cette fille ne changera jamais… Bah, c’était pour ça qu’il était tombé amoureux d’elle, après tout.

La sonnerie de son bippeur les tira de ses pensés, et il regarda l’appareil accroché à sa ceinture en clignant des yeux, ayant oublié qu’il en possédait un. Il le décrocha de sa ceinture, arrêtant sa sonnerie, et regarda le petit écran en fronçant les sourcils.

« Une urgence à l’hôpital. Je suis désolé, Videl, il faut que j’y aille. » déclara-t-il, se levant de sa chaise.

Elle sourit, bien qu’un peu déçu qu’il doive déjà s’en aller, et hocha la tête. « Je comprend. »

Il sourit de gratitude, et s’éloigna de leur table. Après avoir fait quelques pas, il s’arrêta et fit demi-tour. Il sortit un stylo d’une poche et écrivit quelque chose sur une serviette de table.

« C’est mon numéro personnelle. » dit-il. « Tu n’es pas obligée d’appeler si tu n’en as pas envie, mais on ne sait jamais… »

« Je t’appelai. » assura-t-elle.

Il sourit, puis se rassit et prit une gorgée de son café froid.

« Gohan, ton urgence à l’hôpital… ? »

« Ah… Zut ! Je dois y aller, Videl ! Content de t’avoir revu ! »

Alors que Videl le regardait sortir du café, elle ne pouvait s’empêcher de ressentir une impression de déjà vu…

La sonnerie de son portable la tira de ses pensées, et elle le sortit de son sac, fronçant légèrement les sourcils en voyant le nom affiché sur l’écran.

« Allô ? »

« Videl ! Mais qu’est-ce que tu fabriques ! Ça fait des heures que je t’attends au restaurant ! »

Les yeux de la jeune femme s’écarquillèrent, se rappelant de leur rendez-vous. « Oh Heiji, je suis tellement désolée ! J’ai rencontré un vieil ami du lycée et tu sais comment c’est, on se remémore de vieux souvenirs et on ne voit pas le temps passé… »

« Ouais, je vois, tu abandonnes ton fiancé pour un autre mec… »

Videl roula des yeux. « Je ne t’ai pas abandonné, faut pas exagérer non plus. »

Un rire se fit entendre à l’autre bout du fil, et elle sourit. « J’imagine que ça reporte notre rendez-vous à ce soir ? »

« Désolé, je travaille, ce soir. »

Un moment de silence. « Tu te venges, hein ? »

Elle l’entendit rire à travers son portable.

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Erasa observa sa meilleure amie fixer une serviette de table depuis un bon moment. Elle s’approcha et regarda la serviette pardessus son épaule.

« Un numéro ? À qui il est ? »

Videl mit précipitamment sa serviette dans son sac, fusillant son amie blonde du regard.

« Ce ne sont pas tes affaires. » répliqua-t-elle.

« Ce n’est tout de même pas le numéro d’un homme, si ? » plaisanta Erasa.

Videl ne répondit pas, ignorant la question de son amie. Celle-ci écarquilla les yeux, plaquant sa main sur sa bouche.

« C’est vraiment un homme ! » s’exclama-t-elle, choquée. « Videl, tu as pensé à Heiji ? »

« Calme toi, Erasa, c’est juste un ami. »

« Un ami ? Qui c’est ? Je le connais ? Il est mignon ? »

« Erasa… »

« Alors ? »

Videl soupira, sachant qu’Erasa n’arrêterait pas de la saouler avec ça jusqu’à ce qu’elle lui dise. « C’est juste… Un ami du lycée. »

« Du lycée ? Je dois le connaître, alors. Comment il s’appelle ? » demanda la jeune blonde.

Videl se mordit la lèvre inférieure. « Gohan… »

Les yeux d’Erasa doublèrent de volume. « Gohan ?! Le même Son Gohan dont tu étais complètement folle amoureuse au lycée ? »

Videl lança un regard meurtrier à son amie, les joues brûlantes. « Arrête avec ça, Erasa ; je n’étais pas amoureuse de lui au lycée, et je ne l’ai jamais été ! »

Erasa roula des yeux. « Oh je t’en pris, Videl, tout le monde savait que tu étais folle de lui. »

« Eh bien tout le monde avait tort. » rétorqua-t-elle, croisant les bras. « Et de toute façon, c’est du passé tout ça. »

Il eut un moment de silence. Erasa se mordit l’intérieur de la joue, puis, ne pouvant plus résister, elle demanda :

« Tu vas l’appeler ? »

« Bien sûr, pourquoi je ne l’appellerais pas ? D’ailleurs, je vais le faire maintenant ! »

Videl sortit son téléphone portable et la serviette de son sac, et composa le numéro de Gohan.

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Suite de la Première Partie...

Il était arrivé en avance, ne voulant pas être en retard. Il regrettait un peu, maintenant ; il trouvait le temps long…

Il regarda sa montre, et soupira. Elle ne serait pas là avant un bon quart d’heure. Il tapota impatiemment ses doigts sur la table, mais s’arrêta en voyant qu’il commençait à l’abîmer. Il regarda sa montre une nouvelle fois. Seulement deux minutes s’étaient écoulées. Un autre soupir s’échappa des ses lèvres, puis il enleva ses lunettes, et se massa les yeux.

« Vous avez choisi ? » demanda une serveuse.

Il se tourna vers elle, puis secoua la tête. « J’attends quelqu’un. »

La serveuse hocha la tête, puis alla prendre la commande d’une autre table.

Il fixa ses lunettes pendant un moment, puis les plia et les plaça dans leur étui, qu’il mit ensuite dans la poche intérieur de sa veste. Ce n’était pas comme si il en avait besoin, mais sa mère disait qu’il faisait moins naïf et plus sérieux avec des lunettes, et il ne pouvait qu’être d’accord avec elle, quoiqu’il n’était pas sûr qu’il faisait moins naïf, peu importe ce qu’il portait…

« Tu es en avance. » dit une voix féminine à côté de lui, le tirant de ses pensés.

Il se tourna vers la personne qui venait de parler, et sa mâchoire tomba en la voyant. Elle était tout simplement sublime. Elle portait une longue robe rouge à bretelles qui épousait parfaitement les formes de son corps et était assez décolleté, des sandales noires à talons, et ses cheveux bruns cascadaient magnifiquement sur ses épaules.

Elle lui referma sa bouche avec deux de ses doigts, et rit en le voyant rougir. Elle s’assit ensuite en face de lui, se penchant un peu, puis mit ses coudes sur la table et posa sa tête sur ses mains. Elle remarqua alors que quelque chose manquait.

« Tu ne portais pas des lunettes, cet après midi ? » demanda-t-elle.

« Si… Mais je n’en ai pas vraiment besoin. »

Elle haussa les sourcils. « Alors pourquoi tu en portes ? »

Il haussa les épaules, puis prit la carte des menus et parcourut ses yeux sur les différents plats.

« Je te trouve mieux sans lunettes. »

Il cacha ses joues cramoisies derrière sa carte. Elle gloussa, puis prit l’autre carte des menus, réfléchissant à ce qu’elle allait choisir.

Un peu plus tard, la serveuse revint et prit leurs commandes.

« Tu n’as pas beaucoup commandé. » remarqua-t-elle. « Je me souviens combien tu mangeais au lycée ; tu n’as pas faim ? »

Il rit nerveusement, se frottant la nuque. « Pour être honnête… J’ai déjà mangé. »

« Ah ? Pourquoi ? »

« C’est un grand restaurant, et j’oublis un peu mes manières quand je mange… »

Elle rit, ne pouvant s’empêcher d’acquiescer. Il sourit. Il avait manqué ce rire. Après un moment, elle s’arrêta de rire, et rougit un peu en voyant qu’il la regardait, un doux sourire aux lèvres.

Ça devrait être un crime d’être aussi beau…

Ils discutèrent tout au long du dîner, se racontant ce qu’ils étaient devenus et se remémorant leurs vieux souvenirs du lycée. Ils passaient vraiment un bon moment ensemble, mais toutes les bonnes choses avaient une fin, et ils étaient déjà au dessert.

« Tu sais, » commença Gohan, les joues légèrement rouges alors qu’il avait les yeux fixés sur son gâteau au chocolat. « Je… J’ai toujours été… Enfin… J’ai toujours eu… l-le béguin pour toi, quand on était au lycée. »

Ses joues étaient devenues cramoisies à la fin sa phrase. Il releva les yeux vers la jeune femme en face de lui, anxieux, mais curieux, de voir sa réaction.

Videl n’arrivait pas à en croire ses oreilles, et sa surprise se lisait clairement sur son visage dont les joues miroitaient parfaitement celles de Gohan. Il avait… le béguin… pour moi ?

Se remettant de sa surprise, elle sourit. « Je dois avouer que… j’avais un petit faible pour toi, aussi. »

Il leva un sourcil. « Ah bon ? » Il rit doucement. « J’étais sûr que tu ‘supportais’ ma présence parce que j’étais l’ami d’Erasa. »

« C’était le cas, au début. » acquiesça-t-elle. « Mais j’ai appris à te connaître, avec le temps, et à t’apprécier. »

Il sourit, la regardant un long moment. Il ne pourrait jamais se lasser de la regarder, elle était tellement belle… Et en plus d’être belle, elle était intelligente, déterminée, et bien qu’elle pouvait paraître dure, Gohan savait qu’au fond d’elle, c’était une femme douce et sensible, et surtout, elle avait un cœur d’or. Elle était aussi très têtue, bornée, avait un sal caractère et ne mâchait pas toujours ses mots, mais cela faisait partie d’elle, et il ne la changerait pour rien au monde.

Ils finirent de manger leurs desserts, continuant à discuter de tout et de rien. Ils demandèrent l’addition, que Gohan insista de payer, puis ils sortirent du restaurant.

Il la raccompagna jusqu’à son appartement, voulant prolonger le plus possible le temps passé avec elle, mais il était malheureusement temps de se quitter.

« J’ai passé une excellente soirée. » dit Videl.

« Moi aussi. »

Ils restèrent un moment sans bouger, en silence. Puis, la main de Gohan sembla bouger d’elle-même, et vint caresser la joue maintenant rouge de la jeune femme. Il la regarda tendrement, puis approcha lentement son visage du sien, diminuant dangereusement l’espace entre eux…

Videl sentit ses douces lèvres se poser sur les siennes, et bien que sa raison lui criait d’arrêter, qu’elle n’était pas censée embrasser un homme alors qu’elle était fiancée à un autre, elle ne put s’empêcher de répondre au baiser, et enroula ses bras autour de son cou alors qu’il l’attirait contre lui. Elle détacha ses lèvres des siennes après un moment, sentant son souffle lui chatouiller le visage.

« Tu veux entrer ? » souffla-t-elle, les mots sortant de sa bouche avant qu’elle puisse les en empêcher.

Il hocha la tête, ne la quittant pas des yeux quand elle se retourna, sortit ses clefs de son sac et déverrouilla la porte. Elle l’ouvrit, la gardant ouverte pour le laisser entrer, puis le suivit à l’intérieur, et alluma l’interrupteur, éclairant son salon de sa lumière.

« Tu… Tu veux boire quelque chose ? » demanda-t-elle.

Il se tourna vers elle, et sourit. « De l’eau, s’il te plait. »

« Je vais te chercher ça. Installe-toi en attendant. » dit-elle, se dirigeant vers la cuisine qui était visible du salon.

Gohan alla s’asseoir sur le canapé, et passa une main dans ses cheveux hérissés, poussant un soupir. Il avait du mal à croire qu’ils s’étaient embrassés il y a à peine quelques instants. Il avait rêvé de ce moment tellement de fois, au lycée, et ces sept dernières années, que cela pouvait être encore l’un de ses foutus rêves. Et un très réaliste, à ça.

« Tiens. »

Il se tourna vers Videl qui lui tendait un verre d’eau. La remerciant avec un sourire, il prit le verre, et en but une gorgée, le posant ensuite sur la petite table devant le canapé. Il prit ensuite le verre de Videl et le posa à son tour sur la table, puis la regarda dans les yeux, qui le regardaient interrogativement.

Il l’attira vers lui et s’empara de ses lèvres, l’allongeant sur le canapé. Elle passa ses doigts dans ses cheveux hérissés, pendant que lui posait sa main sur sa cuisse, montant lentement sous sa robe, et s’arrêta sur sa hanche. Avec son autre main, il fit doucement glisser la bretelle de sa robe, puis il commença à embrasser son cou, continuant jusque son épaule, la faisant gémir de plaisir.

« Go-Gohan… A-Attends… » réussit-elle à dire.

Il s’arrêta brusquement, puis se redressa, s’écartant d’elle, et détourna son regard. « J-Je suis désolé, je ne sais pas ce qui m’a pris… »

Elle s’approcha de lui, et l’embrassa doucement sur les lèvres. Il la regarda en haussant les sourcils, se demandant ce qu’elle voulait. Elle sourit.

« Je voulais juste qu’on aille dans un endroit plus confortable… » dit-elle doucement, se surprenant elle-même.

« Oh. » fit-il, la compréhension se lisant sur son visage.

Elle se leva du canapé, et lui lança un regard avant de disparaître dans le couloir. Il cligna des yeux, puis un sourire malicieux étira ses lèvres. Il se leva à son tour, et se dépêcha de la rattraper, enroulant ses bras autour de sa taille. Elle se libéra de son emprise, et se dirigea vers sa chambre en gloussant.

Il la plaqua contre la porte de la chambre, l’embrassant passionnément. Puis il la souleva, et elle enroula ses jambes autour de sa taille, alors qu’il attira son attention sur son cou. Elle gémit, une vague de plaisir l’envahissant.

S’emparant une nouvelle fois de ses lèvres, il tourna la poignée de la porte, puis l’ouvrit, et entra dans la chambre, refermant la porte derrière eux avec son pied. Elle détacha ses jambes d’autour de sa taille, retouchant le sol, et lui enleva de sa veste, la jetant quelque part dans la chambre. Puis elle lui desserra sa cravate, devant détacher ses lèvres des siennes quelques instants pour la passa au dessus de sa tête, et la jeta aussi. Ils se débarrassèrent du reste de leurs vêtements en se dirigeant vers le lit, dans lequel ils s’allongèrent, Gohan sur Videl, leurs corps dénudés pressés l’un contre l’autre.

Il descendit ses lèvres sur sa mâchoire, puis son cou, et descendit encore, s’attardant sur sa poitrine. Videl empoigna le drap de son matelas, un gémissement s’échappant de ses lèvres quand elle sentit sa langue explorer son sein, sa main caressant l’autre. Puis il remonta lentement, embrassant chaque centimètre carré de sa peau pendant son ascension. Puis il l’embrassa passionnément, et entra en elle, étouffant ses cris de plaisir avec ses lèvres.

Il enfouit sa tête dans son cou, allant et venant en elle à un rythme de plus en plus rapide, jusqu’à en trouver un qui leur convenait. Elle enroula ses jambes autour de sa taille, remuant ses hanches au même rythme que lui.

Elle serra ses jambes autour de sa taille, et pressa le plus possible son corps contre le sien. Il grogna, puis s’empara sauvagement de sa bouche, et l’attrapa par les hanches, accélérant le rythme.

De toute sa vie, Videl n’avait jamais eu autant de plaisir avec un homme, pas même avec son fiancé, Heiji, qu’elle avait oublié dès l’instant où elle avait goûté au fruit défendu qui avait pour nom Son Gohan…

Étouffant un cri de plaisir dans son cou, il sentait la délivrance proche. Elle cria son nom, envahie par une explosion de plaisir. Gohan la suivit de près, ravi de leur plaisir partagé. Puis, essoufflé, il roula sur le dos, s’allongeant à côté d’elle.

Le silence s’installa entre les deux amants, uniquement interrompu par leurs respirations haletantes. Après un moment, Gohan les couvrit avec la couverture, puis se rallongea à côté d’elle, ses yeux fixant le plafond.

« Merci. » dit-elle doucement, brisant le silence. Devant son regard interrogateur, elle ajouta : « De m’avoir couvert, je veux dire. »

Il sourit, lui caressant la joue. Il la regarda un long moment avant de l’attirer vers lui, et l’embrassa tendrement. Elle lui sourit, puis posa sa tête sur son torse musclé, soupirant de contentement. Elle sentit son bras enrouler sa taille, et ferma les yeux, sombrant rapidement dans le sommeil, vite suivit par son amant.

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Le soleil se leva lentement dans le ciel, ses rayons traversèrent une fenêtre, éclairant deux jeunes amants endormis, enlacés l’un contre l’autre. L’homme se réveilla doucement, sa vue s’ajustant à la soudaine lumière. Un sourire étira doucement ses lèvres quand ses yeux se posèrent sur la forme endormie dans ses bras. Il enfouit son visage dans le cou la jeune femme, l’explorant avec ses lèvres.

« Hmm… Gohan… » gémit-elle, son sommeil se dissipant.

Il continua son assaut sur son cou, embrassant, léchant, mordillant, faisant gémir son amante, qui était maintenant bien réveillée. Elle monta sur lui, l’enjambant, et l’embrassa passionnément. Elle sentit son membre se durcir contre son corps avec l’excitation, et elle relâcha sa bouche, souriant malicieusement. Il la regarda descendre sous la couverture, le sourcil levé. Il sentit alors un immense plaisir l’emparer, et serra les poings, la tête en arrière, découvrant une nouvelle forme de jouissance. Il ne put résister bien longtemps, et libéra tout ce qu’il avait dans la bouche de Videl, qui réapparut ensuite de sous la couverture, son sourire malicieux toujours présent, se léchant sensuellement les lèvres. Il l’attira contre lui, l’embrassant fougueusement, et la fit rouler sur le dos, parcourant ses mains sur le corps dénudé de la jeune femme.

Son ouïe surdéveloppée perçut alors le bruit de clef qui tourne dans une serrure, et il détacha ses lèvres de celles de son amante. Tournant son regard vers la porte de la chambre, il concentra d’avantage son ouïe, les sourcils foncés, et entendit la porte d’entrée s’ouvrir.

Videl le regarda interrogativement. « Qu’est-ce qu’il y a ? »

La voix d’un homme qu’elle ne connaissait que trop bien répondit à sa question : « Videl, c’est moi ! »

Les yeux de la jeune femme s’écarquillèrent, tandis que Gohan la regardait en fronçant les sourcils.

« Qui est-ce ? » demanda-t-il.

Une fois de plus, ce fut la voix du même homme qui répondit : « Videl, tu es là ? Où est ma fiancée adorée ? »

Videl vit plusieurs émotions défilées sur le visage de Gohan ; la surprise, la compréhension, la colère, le dégoût, et, finalement, la peine. Il se leva du lit, et enfila ses vêtements en vitesse.

« Gohan, attends… » supplia-t-elle, doucement pour qu’Heiji ne l’entende pas. « Laisse-moi t’expliquer… »

Il la regarda, profondément blessé. « Comment… Comment as-tu pu… ? »

« Je… »

« Videl, où es-tu ? » entendirent-ils, alors que les pas du jeune homme s’approchaient dangereusement de la chambre.

Gohan finit de s’habiller rapidement, puis se dirigea vers la fenêtre. Sans un regard pour la jeune femme, il sauta dans le vide, causant Videl d’étouffer une exclamation d’horreur. La couverture couvrant son corps, elle se précipita vers la fenêtre, voyant, à sa grande surprise et à celle des passant dans la rue, le jeune homme atterrir sur ses jambes avec la grâce s’un félin après avoir sauté du huitième étage. Il leva la tête vers elle, rencontrant brièvement son regard, puis il s’enfuit.

Dans sa stupeur, Videl n’entendit pas la porte de sa chambre s’ouvrir, ni des bruits de pas l’approcher. Mais elle sentit très bien des bras l’enrouler par la taille, et des lèvres embrasser sa joue.

« Salut mon cœur. » entendit-elle murmurer à son oreille. « Tu as passé une bonne nuit ? »

Elle hocha doucement la tête, sentant la culpabilité l’accaparer. Elle venait de tromper son fiancé, avec qui elle devait se marier d’ici à peine un mois.

Elle sentit les mains d’Heiji se balader sur son corps, alors que ses lèvres s’occupaient sur son cou. Elle s’écarta de lui, lui disant qu’elle n’était pas d’humeur, et s’allongea sur son lit. Elle entendit Heiji marmonner quelque chose d’incompréhensible en sortant de la chambre, la laissant seule. Elle serra un coussin contre elle, laissant ses larmes couler pour la première fois depuis des années.

Le pire, c’était qu’elle avait fait du mal à l’homme qu’elle aimait depuis ses seize ans…

FIN DE LA PREMIERE PARTIE

héhé, j'adore aussi cette fic lol j'atttend ta suite !! mdr

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