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 Destinée Arbitraire

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3 participants
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Aniez




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MessageSujet: Destinée Arbitraire   Destinée Arbitraire Icon_minitimeJeu 17 Juil - 17:14

Bonsoir tout le monde!
Je présente une de mes fanfictions. Elle se situe durant la septième année d'Harry Potter. Bonne lecture

"Notre époque est sombre. Voldemort prend de plus en plus d'ampleur dans nos vies. Nous endeuillant jour après jour. Un conflit oppose dès à présent, La Lumière et les Ténèbres. Des décisions doivent être prises, des sacrifices doivent être imposés et des révélations doivent être faites. AU centre de tout, un amour nâquira et de son improbabilité, une guerre se tarira. Notre avenir est-il toujours guidé par nos choix et nos préjugés? Sommes-nous vraiment victime dû hasard? Comment moi Harry Potter, saurais-je mettre fin à une querelle aidé d'Elle?"
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MessageSujet: Re: Destinée Arbitraire   Destinée Arbitraire Icon_minitimeJeu 17 Juil - 18:06

Met nous vite ta fic stp !!!! gbx a ++
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Aniez




Nombre de messages : 17
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MessageSujet: Re: Destinée Arbitraire   Destinée Arbitraire Icon_minitimeJeu 17 Juil - 21:15

Prologue

Des amis...
_De quoi parles-tu Harry ? Je n’aime pas Ron.
*Hermione*
_La prochaine fois que tu as l’idée sordide, de nous vouloir voir ensemble, je t’exécute.
*Harry*

_Nous sommes amis depuis bien longtemps. Nous avons eu droit à de grandes aventures.
*Drago*
Une école...
_Si vous cessiez de déranger Mr Malefoy, Mr Potter, il n’y aurait pas eu tentative d’accident. Cinq points en moins pour Gryffondor. * Rogue*

Deux ennemies...
_Pourquoi es-tu là Potter ?
* Ginny*

_Nous ne t’avons rien demandé il me semble, Weasley.
*Harry*

Une révélation...
_Cette prophétie se réfère-t-elle à moi ? *Ginny*

Va bouleverser...
_Que fais-tu là ?*Ginny*
_J’étais ici bien avant toi. *Harry*

...l'ordre actuel des choses.
_Merci. *Ginny*
_Ce fut un plaisir sourit-il. *Harry*

Et une destinée...
_Lors de sa cinquième année, Harry a eu connaissance de la prophétie. Il avait admis alors pouvoir tuer Voldemort.
*Dumbledore*

Sera modifiée...
_Tu n’as pas le choix, par extension tu es élue aussi répondit le jeune homme. * Harry*

Quelle sera l'issue de cette épopée?
_Je suis tombée amoureuse de mon meilleur ennemi en effet. *Ginny*

*DESTINEE ARBITRAIRE*
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Aniez




Nombre de messages : 17
Date d'inscription : 17/07/2008

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MessageSujet: Re: Destinée Arbitraire   Destinée Arbitraire Icon_minitimeJeu 17 Juil - 21:16

Chapitre 1: Une scolarité...


Harry et Hermione se promenaient dans les couloirs de l’école. Une fois de plus, Ron avait été collé par Rogue pour devoir non fait et pour une fois, Hermione approuvait avec ferveur cette punition. Drago de son côté tentait de courtiser une nouvelle damoiselle pour ce soir. Ce qui n’était pas très étonnant en soi. Ils passèrent devant Susan Bones accompagné d’un Neville tout rougissant. Oserait-il se déclarer ? Le jeune Potter le souhaitait de tout son cœur. Son amie lui fit un signe encourageant.
_Comptes-tu te déclarer également à notre ami commun ou non ?
_De quoi parles-tu Harry ? Je n’aime pas Ron.
_Je ne parlais pas de Ron.
Elle fit mine de chercher un livre lorsque son ami la retint. Elle se tourna vers lui.
_Harry, nous sommes trop différents.
_Et alors ?
_Cela ne peut pas marcher.
_Qu’est-ce qui te le fait penser ?
Elle laissa son regard errer parmi les élèves. Elle vit la cadette des Weasley, très bien entouré des septièmes années de sa maison.
_C’est comme si tu sortais avec la sœur de Ron ?
_Ta comparaison manque de fondement. Je ne pourrais jamais sortir avec cette sangsue sans morale, superficielle et totalement ignare.
_C’est un exemple.
_Justement. Un exemple doit être concret.
Ils se sourirent.
_Harry tu sais aussi bien que moi, que son genre de fille, est justement Ginny Weasley.
_Faux. Si tu sortais de tes livres et que tu regardais plus attentivement ton meilleur ami, tu saurais que ses regards ne sont ni innocents, ni trompeurs, que ses attentions envers toi sont nettement visibles tout comme son inclinaison sentimentale.
_Cesse de débiter des âneries.
_Tu as beau être la jeune femme la plus intelligente de Poudlard, lorsqu’il s’agit de Drago, tu es une parfaite imbécile.
_Merci.
Il posa une main sur sa joue.
_Crois-moi, il te considère plus qu’une simple amie sur qui il peut être sûr de tricher.
_Pourquoi tous les garçons ne sont pas tous comme toi ?
_Heureusement Granger, sinon cela annoncerait l’Apocalypse.
_Nous ne t’avons rien demandé il me semble, Weasley.
_Je n’ai pas à attendre ta permission pour m’exprimer Potter. Et puis je n’aurais souhaité pour rien au monde, briser ce magnifique patchwork.
_Ginny, cela suffit soupira Hermione.
_Cela sera Weasley pour toi.
Elle défia Harry du regard avant de se retirer.
_La prochaine fois que tu as l’idée sordide, de nous vouloir voir ensemble, je t’exécute.
Hermione rit franchement, oubliant ce différent.
…………………………………………………………………………………………..
_Que penserait-elle si je lui disais? Murmura Drago.
_ Que tu l’aimes répondit avec évidence Harry. Passe moi le venin de Serpent.
_Tiens…
_Fais attention Dray, tu as faillit me le renverser dessus.
_Je suis désolé.
_Si vous cessiez de déranger Mr Malefoy, Mr Potter, il n’y aurait pas eu tentative d’accident. Cinq points en moins pour Gryffondor.
Harry lança un regard noir à son ami qui pouffait silencieusement.
_Coupe les racines de Mandragore
_Oui Chef reprit le jeune blond.
Hermione leva les yeux au ciel. Ron tenta de garder les yeux ouverts. Neville devant eux, se tourna pour éviter d’éclater de rire. Pansy fronça les sourcils avant de regarder la jeune Granger qui soupira longuement. Rogue passa devant la potion de Crabbe et Goyle.
_Tout le monde dehors dit-il d’une voix calme.
Tous le regardèrent, surpris.
_Vos camarades ont ratés leur potion, elle va produire une explosion dans dix secondes.
Tous s’exécutèrent. Une bousculade s’ensuivit. C’est alors qu’un bruit retentissant se fit entendre suivit d’un tremblement de Terre. Un liquide verdâtre s’étala sur tout objet et toute personne présente. Un grand éclat de rire retentit lorsque le visage de Rogue ensevelit sous la potion apparut.
_Trente points en moins pour les Gryffondors.
_Nous n’avons rien fait protesta Dean.
_Retenue Mr Thomas.
La sonnerie coupa court à la dispute qui allait s’ensuivre. Les Lions sortirent ronchons, révoltés et furieux contre l’injustice de leur professeur.
_Nous n’avions rien fait répété le jeune Thomas.
_Je sais murmura Hermione.
_Il y est allé fort risqua Drago.
_Toi tu vas te taire si tu ne veux pas te faire embrocher le prévint son ami.
Le blondinet ne put retenir son rire. Harry dégaina sa baguette et l’affubla d’une queue de léopard.
_Retire moi cela hurla le jeune Malefoy.
Le jeune Potter se contenta de suivre ses amis alors qu’Hermione hésitait.
_S’il te plaît Mione.
_Ne lui fait rien lui intima-t-elle. Finite Incantatum.
Une fois, l’objet indésirable retiré, son ami courut à la suite d’Harry. Elle se contenta de lever les yeux au ciel comme d’ordinaire. Que faisait-elle avec ses énergumènes ? Il est vrai cependant qu’elle en aimait un. Ce qui la désespérait plus encore.
…………………………………………………………………………………………………..
Il s’allongea sur l’herbe, mâchouillant des nougats moelleux. Il adorait flemmarder. C’est alors qu’il sentit une personne s’asseyant près de lui. Il reconnut cette odeur et n’ouvrit donc pas les yeux. Il l’attendait.
_Drago ?
_Nous sommes amis depuis bien longtemps. Nous avons eu droit à de grandes aventures.
Il s’arrêta un moment. Elle respecta son silence.
_Maintenant, nous voilà des adultes. Des adultes avec des sentiments qu’ils ne peuvent pas toujours contrôler.
Il se redressa et se mit face à elle.
_J’aurais aimé te le dire de diverses manières mais aucune ne vaut le naturel. Hermione, tu me connais, je suis un Dom Juan invétéré. Je déteste les relations sérieuses et je n’ai jamais eu de sentiments.
Il vit le sourire de la jeune fille se figeait. Avait-elle comprit où il voulait en venir ?
_C’est alors que tu es arrivée. Tu es tellement différente mais je savais que je ne te méritais pas, j’ai donc décidé de poursuivre mes activités. Des activités immorales certes. Heureusement nous avons un ami commun formidable et il m’a convaincu de faire ce que je vais faire connaissant pourtant les risques que j’encoure, que nous encourons. Hermione, je t’aime. Non pas comme on aime une amie, plus. Beaucoup plus. Je ne suis pas doué pour t’expliquer quel point. J’ai peur de tout détruire et…
_Chut ! C’est à mon tour, non ?
Elle sourit et il sut qu’il ne pourrait plus se passer d’elle.
_Je suis encore moins douée que toi pour les déclarations. Je vais juste te répondre que tes sentiments sont réciproques et que je t’aime également.
Ce fut à son tour de sourire béatement. Ils se regardèrent d’un coup gênés et heureux. Il saisit alors sa main qu’il enferma dans la sienne avant de saisir son visage. Il l’embrassa tendrement. De son autre main, elle la posa sur le cou du jeune homme. Lorsqu’ils se relâchèrent, elle lui caressa la joue puis les lèvres.
_Nous devons une fière chandelle à Harry sourit-il.
…………………………………………………………………………………………………
_Vous êtes deux couples géniaux mais personnellement je ne supporterais pas une seconde de plus vos embrassades soupira Harry.
Il sortit sous les rires de ses amis. Neville vint le rejoindre dans sa course.
_N’es-tu pas censé être avec Susan ?
_Elle veut y penser.
_Je suis désolé.
_Je demeure optimiste.
Ils se sourirent.
_Bien. Que faisons-nous ? S’enquit le jeune Londubat.
_Allons sur le terrain de Quidditch, faire quelques figures.
_D’accord.
Ils se dirigèrent vers le terrain, commentant le dernier match qui eut lieu. Une fois arrivée, ils se débarrassèrent de leurs robes, restant en vêtements Moldus. Ils grimpèrent sur leurs balais puis d’un coup de pied se retrouvèrent dans les airs. Ils firent des courses, des virages, des figures tout aussi casse-cou les unes des autres. Lorsque le crépuscule se fit sentir, ils descendirent, essoufflés mais ravis. Ils rentrèrent dans les vestiaires. Neville finit le premier et retourna au château. Harry préféra traîner sous le jet d’eau chaude. Il prit une serviette qu’il noua à la taille et une autre avec laquelle il sécha sa chevelure brune. Les lueurs rougeâtres de l’heure passaient à travers les vitres des vestiaires, rendant l’endroit chaleureux. Harry trouvait que c’était le meilleur moment pour voler. Mais Hermione détestait qu’il reste trop longtemps dehors, compte tenu de ce qui était arrivé à ses parents. Il enfila son pantalon et sa chemise, lorsqu’il entendit des bruits de pas venant vers lui. Il dégaina sa baguette. Et s’avança lentement de l’entrée. Lorsque la porte s’ouvrit le jeune homme pointa sa baguette sur les omoplates de ce dernier. La personne se retourna brusquement. Il put voir la cadette des Weasley, essoufflé.
_Es-tu fou Potter ? J’ai faillit avoir un arrêt de cœur.
_Que fais-tu là ?
_L’idiot qui me sert de frère a laissé le cadeau de Charlie ici, je venais le chercher pour le leur envoyer.
_Pourquoi n’est-il pas venu lui-même ?
_Il n’a pas su décoller ses lèvres de celles de sa petite Pakinson.
Harry baissa sa baguette et se retourna, enfilait sa cape. La jeune fille prit son bien puis ils se retrouvèrent de nouveau face à face. Peut-être était-ce le moment magique de cette heure ou de simples désirs refoulés qui se manifestaient, mais ils se dévisagèrent un moment avant de baisser les yeux et de sortir de la salle. Le trajet jusqu’à Poudlard se fit dans une ambiance froide.
_Pourquoi avez-vous acheté un cadeau à Charlie ?
_C’est aujourd’hui son anniversaire.
_Et il reste en Roumanie ?
_Maman voulait le fêter en famille. Mais nous avions tous un empêchement.
_Je vois.
_Le plus étrange c’est que pour une fois, nous aurions tous été réunis sans disputes en une occasion.
Il la regarda. Elle ne semblait pas vraiment prendre conscience de ce qu’elle disait.
_Pourquoi t’es-tu séparée de ta famille ?
Elle se secoua et le regarda d’un coup sec.
_Cela ne te regarde pas.
Elle reprit une marche plus rapide, le laissant dépité par ce changement d’humeur.
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Aniez




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MessageSujet: Re: Destinée Arbitraire   Destinée Arbitraire Icon_minitimeJeu 17 Juil - 21:20

Chapitre 2: Voyage alternatif



_Harry, entre.
Il s’exécuta et s’assit face au bureau directorial. Albus le regardait, souriant et éclairé.
_Puis-je savoir l’objet de cet entretien ?
_Nous attendons encore une personne.
Dans la pièce, le professeur McGonagall, le professeur Rogue, Sirius et les parents Weasleys étaient assis. Il regarda le lien entre ses quatre personnes et une idée folle survint.
_Professeur, ne me dites pas que la dernière personne est…
Une autre personne entra dans le bureau, essoufflée et désolée.
_Excusez-moi, j’avais un cours de divination.
_Oh non ! S’exaspéra Harry en ayant confirmation de ce qu’il craignait.
_Pourquoi es-tu là Potter ?
_Si tu savais oh combien cela me désole.
_Miss Weasley, veuillez vous asseoir.
Elle s’assit près de ses parents les saluant au passage.
_Je vous ai réunit aujourd’hui pour une raison particulière. Voldemort gagne du terrain vous le savez mieux que quiconque.
_Veuillez faire attention professeur, il y a une Serpentard parmi nous s’enquit Harry.
_Très brillant Potter répliqua-t-elle.
_Je te demanderais de ne faire aucun commentaire reprit Albus.
_Bon à rien sourit Sirius en lui assénant une claque derrière la tête.
_Je poursuis. Nous perdons des forces, et risquons de perdre cette bataille.
_En quoi cela nous concerne-t-il, professeur ? Demanda Ginny de but en blanc.
Le vieil homme soupira.
_Vous êtes notre seul espoir.
_Nous ? Reprit Harry sceptique.
_Vous. Harry tu connais la prophétie.
_Oui.
_Tu n’en connais qu’une moitié.
Les sourcils du jeune homme se froncèrent soudainement.
_Pourquoi ne m’avez-vous rien dit ?
_Car c’était une arme. Une arme que je devais conserver, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’espoir.
Il fit un signe à Minerva qui se leva et alla chercha la Pensine du directeur. Ce dernier retira un de ses souvenirs et le mit dans la bassine à pensée. Le filament nagea un moment puis une Sibylle Trelawney plus jeune apparut. Une Sibylle qu’Harry ne connaissait que trop. Elle dit de cette même voix éthérée et mystique :
_Celui qui a le pouvoir de vaincre le Seigneur des Ténèbres approche…Il naîtra de ce qui l’ont par trois fois défié, il sera né lorsque mourra le septième mois…et le Seigneur des Ténèbres le marquera comme son égal mais il aura un pouvoir que le Seigneur des Ténèbres ignore…Et l’un devra mourir de la main de l’autre car aucun d’eux ne peut vivre tant que l’autre survit…Celui qui détient le pouvoir de vaincre le Seigneur des Ténèbres sera né lorsque mourra le septième mois…
Un moment de pause s’installa où le professeur McGonagall, les Weasley et Sirius le dévisagèrent mais Harry feinta de ne rien voir. Et la voix reprit :
_Dans la quête de celui qui détient le pouvoir de vaincre le Seigneur des Ténèbres, une aide lui sera nécessaire…Cette aide aura l’apparence d’une jeune fille…Septième enfant du septième enfant…Elle aura une puissance hors pair et sera né in media res du huitième mois de l’année grégorienne… Celle qui saura aider l’Elu…détiendra également un pouvoir…Un pouvoir semblable a celui de l’Elu…Et de ce pouvoir…La Guerre cessera et la paix se rétablira….Celui qui détient le pouvoir de vaincre le Seigneur des Ténèbres bénéficiera d’une aide…
La voix s’éteignit jusqu’à l’évaporation totale de la jeune devineresse. Un long silence s’installa. Un silence qui pesa sur chaque pensée, chaque crainte, chaque détermination. Albus brisa ce dernier puis dit :
_Lors de sa cinquième année, Harry a eu connaissance de la prophétie. Il avait admis alors pouvoir tuer Voldemort.
_A présent, il y a cette aide murmura le jeune homme.
_Cette prophétie se réfère-t-elle à moi ?
_Oui sans hésitation Miss Weasley.
_Que suis-je censée faire ?
_Justement. J’ai fait appel à vos parents et tuteurs. Ils doivent me donner la permission de vous retirer de l’école pour un entraînement assez spécial.
_C’est-à-dire ? S’enquit Molly.
_Ils seront formés par les souvenirs de grands sorciers et parfois par Merlin lui-même.
_Vraiment ? S’étonna Sirius.
_Combien de temps cela durera ? Demanda alors Arthur.
_Jusqu’à ce qu’ils soient prêts.
_Je vois. Ne courent-ils aucun danger ?
_Nullement.
_Où seront-ils ? Questionna Sirius.
_Je ne puis vous le dire. Mais loin d’ici.
_Pourront-ils communiquer avec nous ?
_Oui Molly.
_Le Cursus Scolaire sera-t-il poursuivit ?
_Plus approfondit.
_Bien acquiesça Minerva, soulagée.
_D’autres questions ?
_Nous vous faisons confiance Albus sourit la matriarche des Weasley.
_Une minute scanda Ginny. Vous parlez comme si j’étais d’accord. Je ne veux pas être une aide, l’Elu peut très bien se débrouiller tout seul.
_Tu n’as pas le choix, par extension tu es élue aussi répondit le jeune homme.
_Je ne veux pas te suivre, quitter tout ce que j’aime pour une aventure où je te servirais juste d’aide.
_Vous pouvez refuser cette mission. Mr Potter y ira seul.
_Bien.
_Mais la guerre pourrait durer plus longtemps, des mots se multiplieront, votre famille peut être sacrifiée répliqua le directeur
Elle jeta un regard noir au directeur.
_Je n’ai pas de pouvoir…
_Harry avait apposé le même argument.
_Vous m’avez répondu que c’était….
Le jeune homme se tut et écarquilla ses yeux.
_Il s’agit d’une erreur.
_Tu comprendras plus tard Harry. C’est inévitable.
_De quoi parlez-vous ? S’enquit la jeune rousse.
_Vous découvrirez ce pouvoir prochainement.
Un long silence s’installa. Puis Albus reprit :
_ Vous avez le week-end pour profiter de vos amis. Lundi à l’aube vous me rejoindrez dans la Salle sur Demande avec vos malles. Ne dites rien à personne. Nous chercherons un moyen d’expliquer votre absence. Est-ce clair ?
_Oui monsieur acquiescèrent-ils.
…………………………………………………………………………………………
Il regarda ses amis dormir. Comme il regrettait de ne pas pouvoir leur dire la vérité ! Drago avait déjà projeté leurs prochaines farces. Il boucla ses valises puis retira le sort de silence qui l’entourait. Il rabattit sa capuche, souleva sa malle à l’aide d’un sort puis sortit en silence. Seul le bruit de ses pas sur les dalles trahissaient sa présence. La porte était déjà là. Il rentra et s’avança dans le cachot où il se trouvait. Il sentit la présence d’un autre humain, dans la pièce lugubre éclairée juste par quelques candélabres. Il releva la tête et vit Ginny.
_Bonsoir.
_Bonsoir répondit-elle froidement.
Elle était appuyée contre un mur. Il croisa les bras, attendant leur directeur. Ce dernier arriva tout sourire.
_Excusez mon retard.
Les deux adolescents lui firent un signe de tête. Le vieil homme sortit d’une de ses poches, un anneau de taille importante.
_Il s’agit d’un Porteloin. Il vous mènera à votre destination. Nous comptons sur vous. Vous êtes notre seul espoir. Veuillez le saisir.
Ils s’exécutèrent.
_3…2…1…Au revoir.
Dans un tourbillon de couleur, ils disparurent. Un nouveau paysage apparut, ils percutèrent un sol très dur. Ginny eut une nausée effroyable tandis qu’Harry s’en remit rapidement. Il regarda avec intérêt autour de lui. Ils étaient dans un large hall vide. Seuls deux longs rideaux couvraient une fenêtre à double battant. Face à eux, deux larges portes, rappelant ceux de Poudlard, faits de chêne. Deux escaliers se rejoignaient à l’étage pour se poursuivre plus haut. Entre ces deux derniers, un couloir s’étalait. Des bruits de pas les interpellèrent. Ils se retournèrent et virent deux hommes et une femme. Ils n’étaient ni fantômes, ni humains. Ils étaient opaques mais manquaient de contenance. Ils s’agissaient de souvenirs. La femme avait de longs cheveux noirs retenus en une natte, ses yeux étaient d’un bleue époustouflant et unique. Elle était assez courte mais se tenait droite et fière. Ses traits semblaient sévères. L’homme à ses côtés se trouvait bien plus grand qu’elle. Il avait des cheveux noirs ébène tout comme Harry. Il avait une carrure imposante tout en se dessinant avec finesse. Il avait des yeux d’un vert éblouissant. Le dernier de la bande, était roux. Aussi roux que Ron, ce qui fit sourire Harry. Il avait des yeux marron et était bien bâtit. Il arborait une cape de couleur dorée impressionnante. Ils s’arrêtèrent face à eux puis leur sourirent.
_Bonjour à vous deux.
_Bonjour murmurèrent les deux adolescents.
_Je me nomme Rowena Serdaigle, voici Salazar Serpentard et Godric Gryffondor.
Harry jeta un coup d’œil à Ginny qui était tout aussi ébahi.
_Je suis…commença-t-il
_Nous savons Harry sourit Godric.
_Helga aurait été ravie de vous accueillir mais elle a dut faire une course précipitée.
_Aussi je vous conseillerais de vous préparer à des étreintes féroces commenta Salazar.
_Salazar, peux-tu laisser ma femme tranquille soupira le vieux roux.
_Ne commencez pas les prévint Rowena. Je vais vous montrer vos chambres. Si vous voulez bien me suivre.
Elle se dirigea vers les escaliers et tous la suivirent.
_Vous allez loger ici, au manoir des Fondateurs. Il est composé de trois étages. Un étant destiné pour l’approfondissement de vos connaissances intellectuelles, de vos recherches et de votre Cursus scolaire que je prendrais soin de vous inculquer. Le deuxième concerne l’étage des Duels, du Spiritualisme et des différents arts martiaux. Enfin le dernier, constituent l’étage des chambres et salle de bain. Vous serez seuls à y habiter. N’étant pas humains, nous n’avons pas de besoins naturels. Une fois par semaine, Merlin viendra pour votre cour de Spiritualisme. Le reste du temps, nous y employons. Le Week-end sera votre moment de détente. Un village non loin d’ici pourrait vous divertir, vous ne risquerez rien. Nous vous donnerons votre emploi du temps, dans la journée. Tentez de vous reposer. Je sais qu’on a dut vous réveiller à l’aube.
Ils étaient arrivés à l’étage. Une rangée de portes s’étalait face à eux.
_Harry, ta chambre se trouve au fond du couloir de droite. Ginny la tienne se trouve au fond du couloir de gauche. J’ai connaissance de vos relations très tendues. De ce fait, j’exigerais qu’en ces lieux vous évitez tout compromis, malentendus ou disputes quelqu’en soit la cause. Vous allez devoir apprendre à cohabiter. Me suis-je bien fais comprendre ?
_Oui Mrs Serdaigle déglutirent les deux Poudlardiens.
_Bien. Alors Bonne journée. Salazar, Godric suivez moi.
_Bien Chef sourit le vieux Serpentard.
Harry retira sa cape et saisit sa malle. Sans un mot, il se rendit dans ses nouveaux foyers. Lorsqu’il entra dans sa chambre, il en fut émerveillé. Elle était blanche nacrée. Une armoire en ébène se trouvait à sa droite alors qu’un immense lit à baldaquin aux couvertures noires s’étalait devant lui. Une moquette de couleur vert émeraude rendait le tout plus serpentardesque encore. De longs rideaux verts filtraient la lumière du soleil. Un bureau se trouvait à l’autre bout de la pièce. Il put y voir une liasse de parchemins vierges et un encrier. Il déposa ses affaires et s’affala sur le lit. Il s’endormit de suite, épuisé des émotions vécues jusqu’alors.
………………………………………………………………………………………
Elle s’assit sur son lit, admirant sa nouvelle chambre, elle était de couleur blanche avec une moquette rouge, un lit à baldaquin aux couvertures dorées et une armoire d’ébène. De longs rideaux rouges donnaient à la chambre la couleur rougeâtre qui égayait la pièce. Un bureau se détachait du reste et elle vit une liasse de parchemins vierges et un encrier. Elle posa sa tête sur son oreiller et ne sentit pas le sommeil l’envahir.
……………………………………………………………………………………….
Elle était vraiment courte mais attachante, elle adorait cuisiner, et rayonnait. Elle n’avait cessé d’étreindre les deux jeunes adultes. Rousse, replète. Elle rappelait beaucoup Molly aux adolescents. Et Ginny ne put retenir une larme de couler le long de sa joue mais elle la dissimula au reste des personnes présentes. Harry n’ayant rien manqué, lui tendit un mouchoir discrètement avant de rejoindre les fondateurs qui parlaient avec animation.
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Aniez




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MessageSujet: Re: Destinée Arbitraire   Destinée Arbitraire Icon_minitimeJeu 17 Juil - 21:23

Chapitre 3:



Ils débutèrent leurs entraînements par une révision générale de leurs connaissances. C’est ainsi que se démarqua Harry en DCFM et Ginny en Métamorphose. Cependant les lacunes visibles du jeune homme en Astronomie révoltèrent Rowena Serdaigle.
_Ne sais-tu pas que cela est une base fondamentale pour tes séances de Spiritualisme ?
_Je n’en ai pas eu besoin jusqu’à maintenant.
_Tu es trop terre à terre Harry.
_Je ne pense pas avoir eu le choix répliqua-t-il.
Tous surent de quoi ils parlaient.
_Je l’y aiderai reprit Salazar.
_Il sera nécessaire. Quand à toi Ginny, tu ne peux pas dénigrer la botanique.
_Ce sera un plaisir de l’aider sourit Helga.
_Bien. Voyons vos connaissances en Potions.
Harry déglutit de suite. Mais l’absence de Rogue lui apporta courage et il réussit sensiblement bien sa potion. Il parut satisfait de lui.
_Les Potions ne te posent pas trop de problème constata la Fondatrice.
………………………………………………………………………………………….
Ce fut ensuite de voir les réactions de chacun lors de combats. Les Fondateurs simulèrent une attaque et Harry et Ginny, chacun de son côté, devaient se débrouiller. Nulle ne pouvait aider l’autre. Le jeune homme se trouva plonger en plein cœur de Godric’s Hollow. Une bande de Mangemorts arrivèrent. Il n’en reconnaissait aucun. Il dégaina sa baguette et commença à parer les sorts. Il ne pouvait attaquer juste se défendre. Il resta un long moment à esquiver. Cependant les sbires de Voldemort ne semblaient vouloir céder. Harry prit le risque de préparer une offensive. Il réussit à s’en débarrasser de deux mais cela entraîna une coupure à sa joue. Il reçut le Doloris. Il ne hurla pas et tenta de se tenir debout, ce qui était encore plus douloureux. Un rire lui glaça le sang et un cri lui revint en mémoire.
_Maman murmura-t-il.
Il se releva entièrement et repoussa son tortionnaire.
_Avada Kedavra.
Il le tua sans scrupules. Il n’en restait que deux. Ils ne cessèrent de ricaner. Ces rires poussèrent Harry plus loin. Il se rappela un sort qu’il n’avait jamais osé utiliser.
_Feudeymon.
Tout fut ravagé et la salle de combat revint. Les Fondateurs le regardèrent surpris. Ginny était emmitouflé dans une couverture plus loin. Elle semblait choquée et ailleurs.
_D’où connaissais-tu ce sort ?
_Je ne l’avais jamais utilisé.
Il se releva, furibond et sortit de la salle titubant. Il se traînait jusqu’au dernier étage où il se rendit dans la salle de bain. Il retira son tee-shirt et examina sa plaie sur la joue. Il saignait abondamment. Sur son torse, quelques ecchymoses commençaient à se dessiner. La porte s’ouvrit brusquement. Il se retourna et vit Ginny qui ne semblait pas vraiment se rendre compte de sa présence. Elle s’assit sur le sol et couvrit son visage de ses mains. Il la regarda étonné avant d’enfin signaler sa présence.
_Que s’est-il passé ?
Elle sursauta et fronça de suite les sourcils.
_Que fais-tu là ?
_J’étais ici bien avant toi.
Elle se releva et voulut sortir lorsqu’il la stoppa.
_Que s’est-il passé ?
_Cela ne te regarde en rien.
Il lui jeta un regard noir avant de l’ignorer et de tenter de stopper ses saignements. C’est alors qu’elle remarqua qu’il était torse nu. Et un torse plutôt bien dessiné. Puis elle le vit grimacer en appliquant du savon sur sa blessure. Elle soupira d’agacement puis se dirigea vers la boîte à secours. Elle en sortit des ouates et une potion désinfectante. Elle le força à se retourner vers elle.
_Que…
_Tu ne sais pas t’y prendre commenta-t-elle.
Elle appliqua un peu de potion sur une ouate et tapota la plaie du jeune homme.
_Aïe.
_Cesse de t’agiter, sinon cela va s’infecter.
Il mordit sa lèvre en fronçant les sourcils. Lorsqu’elle eut finit, elle prit un peu d’onguent qui se trouvait dans la boîte et le lui appliqua sur le torse, il frissonna. Elle le sentit mais ne dit rien. Une fois sa tâche accomplie, elle rangea le tout et sortit.
_Merci Weasley l’entendit-elle dire.
………………………………………………………………………………………………
Ils voyaient pour la première fois, Merlin l’enchanteur. Le célèbre Merlin. Il ne s’agissait que d’un souvenir bien sûr mais il était là devant eux. Il avait une longue barbe blanche, de longs cheveux de la même couleur et un bonnet qui tenait précairement sur ces derniers. Il portait des lunettes rondes. Ses yeux étaient gris et transperçaient de sagesse. Il portait une longue robe blanche respirant la pureté.
_Bonjour mes enfants.
_Bonjour bredouillèrent les dénommés « enfants ».
_Ne soyez pas impressionnés par moi. Je ne suis qu’un simple mage.
_Vous me rappelez énormément Dumbledore.
_Parce que j débite des âneries ?
_Non pas du tout. Je veux dire dans votre physionomie.
_Je te comprends Harry. C’est normal, tout vieux mage ridé, aigri et comme cela.
_C’est vous qui le dites sourit le jeune homme.
Merlin lui fit un clin d’œil.
_Savez-vous ce qu’est le spiritualisme ?
Face aux visages d’incompréhension de ses élèves, il expliqua.
_Le spiritualisme est une doctrine qui proclame la supériorité de l'esprit sur la matière. Celle des Humanistes est plus véridique. Les Humanistes étaient un groupe de Moldu qui tentaient de comprendre l’humain et sa dimension aussi bien matérielle que spirituelle. Cependant, ils ne les dissociaient pas. Car pour eux « Un esprit sain dans un corps sain ». Ce qui est du corps, Godric et Salazar seront à la hauteur moi je m’occupe de votre esprit. Nous allons donc commencer. Vous devez apprendre à vider votre esprit. Avez-vous déjà fait de l’Occlumantie ?
_Oui répondit sombrement Harry.
_Es-tu arrivé à fermer ton esprit ?
_Parfois.
_C’est déjà une bonne avance. Ginny, par ce lien que tu as eu avec Jedusor, tu as développé aussi une défense, n’est-ce pas ?
_Plus ou moins.
_Bon commençons. Fermez les yeux.
Ils s’exécutèrent.
_Videz vos esprits. Retirez la moindre pensée. Inspirez profondément. Expirez à présent.
Un long soupir s’échappa de leurs lèvres.
_A présent, prenez-vous la main.
_Quoi ? S’écrièrent-ils en chœur.
_Que se passe-t-il ? Sursauta le mage.
_Pourquoi devons-nous nous toucher ? S’exclama la jeune fille.
_Quel est le problème ? Reprit Merlin en fronçant les sourcils.
Voyant que l’atmosphère de la pièce changeait, Harry saisit la main de Ginny qui resta bouche bée.
_Il n’y en a pas poursuivit Harry.
_Bien. Laissez la plénitude vous envahir.
Les deux adolescents ne pouvaient pas « laissez la plénitude les envahir » car ils étaient trop perturbés par leurs mains liées.
_Que se passe-t-il ? Hurla Merlin.
Aucun des deux ne répondit. Le vieux mage se leva.
_Bien vous ne voulez pas travailler. Au revoir.
Il transplanna.
_Génial soupira le jeune homme.
_Tu n’es qu’un idiot scanda-t-elle en lâchant sa main.
_Vraiment ? Il a fallut que tu sois insolente ? Qui est le plus idiot ?
Elle se leva et quitta la pièce, il la suivit.
_Tu te crois toujours mieux que tout le monde Weasley mais ce n’est pas le cas. Tu n’es qu’une sorcière.
_Qu’es-tu alors ?
_Je n’ai jamais prétendu être autre chose.
_Ton arrogance, ta vanité. Parce que Monsieur est le Survivant, il se croit tout permit. Je parie que tu n’as rien fait.
_Ne joue pas à ce jeu-là Weasley.
Ses yeux devinrent de suite, étranges, leur couleur n’était plus vert mais virait au noir.
_Quoi ? Tu crois être le seul à avoir perdu ta famille ? J’en connais des personnes orphelines. Tu as juste eu la chance que ta mère se soit sacrifiée pour toi.
_Tais-toi.
Les Fondateurs accoururent et suivirent la scène, pris de court.
_J’espère que Voldemort te tuera Potter comme tes parents.
Il dégaina sa baguette et ce fut Salazar qui le retint.
_Je vais te tuer Weasley.
_Calme toi tenta le Fondateur des Serpents.
_Non, je vais la tuer hurla le jeune homme.
Le lustre explosa plongeant la pièce dans un silence morbide. Harry se vit entraîner par Salazar et Rowena dehors tandis que Ginny, perdue, se faisait raccompagner dans sa chambre par Helga.
_Tu n’aurais pas du lui dire cela Ginny. C’est un sujet difficile pour lui.
_Mais…je…je
_Tu ne l’as pas voulu. Je sais. Tu as bien un caractère de Serpentard mais tu devras t’excuser.
_Non….
_Non Ginny, tu vas ravaler ta fierté et t’excuser. Mais oublie-le un moment, sinon il risquerait de mettre sa menace à exécution.
La jeune rousse acquiesça en s’engouffrant dans sa chambre.
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Aniez




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MessageSujet: Re: Destinée Arbitraire   Destinée Arbitraire Icon_minitimeJeu 17 Juil - 21:24

Chapitre 4: Rapprochement conséquent


Depuis ce jour, l’ambiance du manoir changea. Harry ne sortait de sa chambre que pour les cours et ne déjeunait avec les autres membres du manoir que rarement. Le plus souvent, Salazar lui portait son plateau. Lui seul avait su calmer le jeune homme. Et c’était le seul que le jeune homme laissait approcher. Ginny et lui ne s’étaient pas croisés de ce fait, la jeune fille n’avait pu s’excuser. Leurs cours se faisaient séparément. Helga et Godric s’occupaient de la jeune fille et les deux autres d’Harry. Les semaines qui suivirent, Merlin ne vint plus. Il avait été formel. Ils devaient être tout les deux où la séance était inutile. Le mois de Décembre arriva et les premiers flocons s’étaient déposés sur les fenêtres, sur les toits. Les chants de Noël se faisaient déjà entendre. Certains commençaient à acheter leurs cadeaux et le lait de poule coulait en outrance. Helga préparait de délicieux cookies tandis que Rowena décorait le sapin. Godric et Salazar se battaient les derniers gouttes de chocolat chaud. Ginny sortit de sa chambre et de suite les courants d’air l’assaillirent. Elle ne devait pas perdre courage. Cela durait depuis trop longtemps. Elle avança vers la chambre du jeune homme comme allant vers un purgatoire. Elle vit les portraits de grands sorciers, de peintures, et le château de Poudlard. Cette image lui redonnait un reste de courage. Elle arriva devant sa porte et soupira. Elle frappa doucement. Un long silence accompagna ce geste. Elle réitéra son geste et attendit. Alors qu’elle allait se retourner. Il ouvrit. En la voyant, son regard changea aussitôt. Il était empli de colère.
_Que veux-tu ? Cracha-t-il.
_Je dois te parler.
_Je n’ai rien à te dire Weasley.
Elle ferma les yeux puis dit.
_Je suis désolée Potter. Tu m’avais énervée et j’ai voulu me défendre. Je n’aurais jamais du te parler comme cela. Pour une fois, j’ai eu tort. Même si tu es mon pire ennemi, je ne devais insulter la mémoire de tes parents. Je sais que c’est difficile pour toi. Donc mes excuses les plus sincères te sont offertes.
Elle ne le regarda pas, préférant éviter ce qu’elle verrait dans ses yeux. C’est alors qu’il soupira. Elle releva doucement la tête. Il avait toujours l’air en colère mais ne semblait pas vouloir la tuer.
_J’ai accepté toutes tes critiques et disputes sans broncher, cette fois, tu es allée trop loin. Je ne t’épargnerais pas une autre fois.
_Me menaces-tu ? Scanda-t-elle.
C’est alors qu’un sourire apparut sur les lèvres du jeune homme.
_Oui.
Elle leva les yeux au ciel et sourit à son tour. Prise d’une pulsion soudaine, elle l’enlaça. Il fut surpris par son geste mais la tint contre lui. Elle resta un moment ainsi avant de se séparer de lui.
_Ne te fais pas d’illusions sourit-elle.
_Ce n’était pas mon intention répliqua-t-il, amusé.
_Veux-tu descendre ?
_Non. Je dois aller au village.
Elle acquiesça puis se dirigea vers sa chambre.
_Veux-tu m’accompagner ? Demanda-t-il.
Elle se retourna, stupéfaite.
_Es-tu sérieux ?
_Oui. Comme cela je t’abandonnerais aux bras d’un violeur fou pour me venger.
_Ta proposition est si généreuse que je ne peux qu’accepter.
_Bien. Sois prête dans une demi-heure.
_Bien.
Elle s’en alla. Son cœur battait à grandes pompes, était-ce normal ?
………………………………………………………………………………………..
Les Fondateurs furent ravis de les voir rabibocher même s’ils savaient que cette histoire resterait marquée dans leur mémoire quoique advienne leur relation. Les deux ennemies se rendirent au village, à pieds, sur la neige. Ils ne disaient aucun mot, préférant respecter le paysage qui les entourait. De temps à autre, leurs mains s’effleuraient entraînant de faibles rougissements. A l’entrée du village, leurs yeux s’illuminèrent. Les décorations étaient splendides et partout régnait la chaleur des habitants et la joie des festivités venantes. Le Marché de Noël fut mis sur place. Ce qui n’était que plus beau. Elle acheta des marrons grillés, c’était son péché mignon. Il se contenta d’un chocolat chaud puis ils flânèrent autour des commerces et des étalages. Dans une librairie, ils décidèrent d’acheter un cadeau à Merlin « Les Humanistes », à Rowena « L’Encyclopédie du Savoir » et à Helga « Les meilleures plats des quatre continents ». Plus loin, ils trouvèrent des boutonnières en formes de serpents pour Salazar et un pull rouge avec un vif sur le col pour Godric. Ils assistèrent à un spectacle folklorique.
_Les Amoureux entendirent-ils.
Ils se retournèrent et virent une petite fille blonde avec de grands yeux noirs. Ginny se mit à sa hauteur. Elle lui tendit une part d’un cœur tandis que l’autre revenait à Harry. Ils la remercièrent et elle fuit. En se relevant, Ginny mordilla le sien. Il s’agissait d’un moelleux au chocolat.
_Délicieux.
Harry sourit puis en fit de même. Cependant chacun voulait trouver un cadeau pour l’autre. Lorsque le jeune homme prétexta devoir vérifier si le dernier balai était en vente, elle saisit l’occasion et se rendit dans une bijouterie. La vendeuse vint la voir.
_Bonsoir Mademoiselle.
_Bonsoir.
_En quoi puis-je vous aider ?
_Je cherche un cadeau pour…pour un…un ami dirons-nous.
_Je vois. Une gourmette, peut-être ?
_Puis-je les voir ?
Elle lui montra toute une myriade. Elle en choisit une fine en argent.
_ Pourriez-vous y inscrire quelque chose ?
_Oui.
_A mon meilleur ennemi.
_Bien.
Ginny ressortit du magasin, heureuse de son achat. Elle le retrouva, l’attendant près de l’entrée du village.
_Qu’as-tu acheté ?
_Un cadeau pour ma mère mentit-elle.
Et ils retournèrent au manoir. Elle lui jeta un coup d’œil durant la route et il surprit son regard.
_Qu’y a-t-il ?
_Merci.
_Ce fut un plaisir sourit-il.
Ils rentrèrent et déposèrent leurs achats sous le sapin. Avant de remonter se changer, elle déposa un baiser sur sa joue. Il lui caressa la sienne puis elle s’en alla. C’est fou ce qu’il pouvait faire chaud en hiver.
…………………………………………………………………………………..
Elle ouvrit les paupières et de suite le soleil l’éblouit. Le 25 décembre venait de se lever. Elle se leva de bonne humeur et vit à côté de son lit, une pile de cadeaux. Elle enfila son peignoir et les ouvrit un par un. Sa mère lui avait envoyé un fameux pull des Weasley, les Fondateurs lui avaient offert une magnifique robe de bal. De couleur beige, elle arrivait aux chevilles, bouffant à partir de la taille, ses épaules étaient dégagées et ses manches tombaient. Deux gants blancs accompagnaient le tout. Elle en était émue. C’était une robe somptueuse. Enfin, parmi les papiers froissés, elle trouva une boîte plus petite que les autres d’un marron foncé. Elle l’ouvrit précautionneusement. Et y trouva un médaillon rond frappé de la lettre G. Lorsqu’elle l’ouvrit elle y trouva inscrit en minuscule : A ma meilleure ennemie. Ils avaient eu la même idée. Elle regarda le cadeau, hébétée. Pourquoi cela la rendait-elle ainsi ? Ce n’était que Potter. Cependant, au fond d’elle, elle savait que c’était plus. Elle mit le médaillon autour de son cou et sentit de suite une douce chaleur s’étendre dans son corps. Elle fit disparaître tout déchet puis se rendit dans la salle de bain pour faire sa toilette. Elle le rencontra en chemin. Il rougit, elle était sûr qu’elle aussi.
_Bonjour Harry. Joyeux Noël.
_Bonjour Ginny. Joyeux Noël à toi aussi. Merci pour le cadeau.
Elle vit la gourmette sur son poignet.
_Merci à toi.
Il toussa puis dit :
_Je vais…
_Moi je vais…
_Bien. Donc à toute à l’heure.
_Oui. A toute à l’heure.
………………………………………………………………………………………….
_Tu vas devoir combattre des épouvantards.
Harry déglutit légèrement. Salazar se mit face à un coffre.
_Prêt ?
Le jeune homme dégaina sa baguette puis acquiesça. Tout à coup, l’ambiance devient froide, dénouée de joie. Harry sentait des souvenirs ressurgirent. Le cri de sa mère approchait de plus en plus. Il entendait le rire de Voldemort. Il allait faire appel à son cerf, lorsque tout changea. Loin d’un Détraqueur, une forme apparue assise sur le sol. Elle paraissait terrorisée. Il s’en approcha mais elle s’éloigna. Il vit qu’elle avait de longs cheveux roux. Ses cheveux. Il baissa sa baguette et murmura :
_Ginny…
_Ne t’approches pas.
Jamais il n’avait vu tant de terreur dans ses yeux.
_Pourquoi ?
_Vas-t-en…Je sais ce que tu veux…
Il tenta un pas mais elle se recroquevilla plus encore.
_Ginny, que se passe-t-il ?
_Tu veux me tuer, n’est-ce pas ?
_Non…
_Tu es comme Voldemort Harry, je t’avais fait confiance et tu m’as trahi. Tu t’es servi de moi.
_Bien sûr que non…
_Tu m’as menacé de me tuer.
_Oui, c’était pour rire…je pensais…
_Tu as voulu me tuer parce que j’étais une traître à mon sang. Tu as promis de tuer ma famille…
Les larmes montèrent aux yeux du jeune homme.
_Non…
_Tu l’as tué pour prendre sa place cracha-t-elle.
Il s’éloigna, secouant frénétiquement la tête. Puis il s’enfuit, sous les appels de Salazar et en bousculant Ginny. Il sortit du manoir, prit son balai puis s’envola. Nul ne le revit avant la nuit tombée. La jeune fille l’attendait dans sa chambre. Il atterrit par la fenêtre lorsqu’il la vit.
_Que fais-tu ici ?
_Pourquoi t’es-tu enfuit ?
_Cela ne te regarde pas Weasley.
_Oh si !
_Ce n’est pas parce que l’on sait rapprocher que cela te permets de revendiquer un quelconque droit sur moi lança-t-il espérant la blesser.
Elle lui jeta un regard qui lui fit plus de mal qu’autre chose. Mais elle ne se démonta pas.
_Qu’as-tu vu face à l’épouvantard ?
_Weasley, sors d’ici.
Il la regarda avec colère mais ayant l’habitude de ses sautes d’humeurs, elle soutint son regard.
_Je n’irai nulle part Harry.
Il se recula en entendant son prénom. Il se détourna d’elle et s’assit sur son lit, elle le rejoint.
_Je t’ai vu.
_Moi ?
_Tu avais peur de moi, tu disais que j’étais comme Voldemort, que je t’avais trahi et que j’allais tuer ta famille parce que vous étiez des traîtres à votre sang.
_Jamais je ne le penserais Harry.
_Je t’ai déjà menacé, peut-être suis-je vraiment dangereux ?
_Cesse de dire des âneries. Tu ne l’es pas. La preuve tu nous as sauvé tant de fois.
_Peut-être ai-je fait cela pour prendre sa place ?
Une gifle monumentale s’abattit sur sa joue. Il la regarda, stupéfié.
_Je t’interdis de dire cela. Tu ne seras jamais Voldemort. Tu es le jeune homme le plus bon, le plus courageux que je connaisse. Tu ne feras jamais de mal, tu ne lutteras jamais pour le Mal.
Et tu ne croiras pas en ces théories de sang car tout simplement tu n’es pas un Sang pur.
_Voldemort non plus.
_Mais tu en as conscience. Et tu en es fière.
Elle n’avait jamais vu tant de tristesse dans le regard du jeune homme. Il posa sa tête sur son épaule et le serra plus fort contre elle.
_Merci Ginny.
_Jamais tu ne me feras du mal Harry, j’ai confiance en toi.
_Je te le promets.
………………………………………………………………………………………………..
Elle avait enfilé la robe offerte par les Fondateurs en ce Réveillon et avait laissé ses cheveux libres sur son dos. Lorsqu’elle descendit, Harry resta bouche bée. Elle était splendide et son sourire éblouissant. Rowena souriait, Helga était émue, Godric sifflait d’appréciation et Salazar lançait des regards on ne peut plus clair au jeune homme. Ce dernier était vêtu d’un splendide robe de bal noire. Il lui proposa son bras qu’elle accepta, amusée. La première valse fut ouverte. Il entraîna Ginny et la fit valser.
_Rowena m’a enseigné les pas de bases.
_Tu t’en sors merveilleusement bien.
_J’espère.
Plus loin ils virent les Fondateurs valser, ils étaient si légers, si souples. Tous leurs gestes respiraient la grâce et la fluidité. Les flocons étaient toujours au rendez-vous.
_Comment vont-ils ? S’enquit-elle inquiète.
_Ils s’en sortent je suppose. Je n’ai aucune nouvelle de personne.
_Sirius ?
_Non plus.
_Je suis sûre que les fêtes l’ont perturbé.
_Cela ne lui était jamais arrivé confia-t-il.
Elle lui releva le menton.
_Ne t’inquiète pas.
Il acquiesça, lui sourit puis la fit tourner. La soirée se passa se merveilleusement bien. Minuit approchant ils firent le décompte.
_10…
_9…
_8…
_7…
_6…
_5…
_4…
_3…
_2…
_1…
_Bonne année scandèrent-ils tous.
Harry s’approcha de Ginny et déposa un doux baiser sur ses lèvres. Elle fit passer ses bras autour de son cou, approfondissant leur baiser. Il la serra fortement contre lui. Autour d’eux, les Fondateurs s’embrassaient. Lorsque le jeune couple se sépara, ils rougirent.
_Bonne année Ginny.
_Bonne année Harry. Ce n’était qu’un baiser d’ennemi ?
Il rougit et ne répondit rien, prétextant devoir embrasser leurs hôtes.
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Aniez




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MessageSujet: Re: Destinée Arbitraire   Destinée Arbitraire Icon_minitimeJeu 17 Juil - 21:26

Chapitre 5: Osmose d'ennemis



_J’espère une meilleure coopération de votre part informa Merlin.
Les deux ennemis acquiescèrent.
_Bien. Concentrons-nous. Ne laissez aucune futilité vous envahir. Respirez profondément. Pour une osmose parfaite, liées vos mains.
Avec hésitation, ils cherchèrent leurs mains. Un léger rougissement apparut sur leurs joues, lorsqu’ils se tinrent.
_Bien. Cherchez au fond de vous, cette lumière parfaite. Celle qui garde votre moi le plus profond. Laissez la s’approcher, vous envahir de la plus souple des manières. Acceptez-la. Elle a besoin de survivre tout autant que vous.
Un frisson parcourut l’échine d’Harry lorsqu’il reconnut la voix de sa mère, au fond de lui. Sans se concerter les deux adolescents portèrent leurs mains sur leurs cœurs. Une douleur leur étreignit le cœur au point qu’ils commençaient à, suffoquer.
_Ne lâchez pas prise leur intima Merlin.
Harry sentait comme une brûlure sur son dos. Ginny sentait la même sur l’entre deux reins.
_Continua hurla ce dernier.
La main de Ginny semblait être son seul réconfort. Il sentit les larmes lui coulaient aux joues. Un cri allait franchir ses lèvres lorsque ce fut celui de la jeune rousse qui l’arrêta. Il ouvrit de suite les yeux, rompant le charme. Elle s’était évanouie.
_Je ne vous ai pas dit d’arrêter scanda Merlin.
_Elle ne va pas bien. Vous pouvez le comprendre.
Le vieil homme sembla sortir d’une transe. Harry porta la jeune fille, jusqu’à l’étage. Il la déposa dans sa chambre et la déchaussa. Elle semblait totalement ailleurs. Il déposa un baiser sur son front. Elle frissonna légèrement. Il sortit et se rendit dans la salle de bain. Il retira sa chemise et vit sur son dos, là où une brûlure s’était fait sentit, une marque allant d’une épaule à l’autre. Elle était d’un noir d’encre et semblait former une paire d’ailes. Il regarda cela ébahi. Tout semblait réel. Merlin est-il devenu fou ?
………………………………………………………………………………………………..
_Combien de constellations compte-t-on jusqu’alors ?
_Euh…100.
_88. Potter, tu as intérêt à faire des efforts le prévint Salazar. Cites en quelques uns.
Le jeune homme lançait de vagues regards envers Ginny qui se trouvait deux tables plus loin en compagnie d’Helga. Il avait l’impression qu’elle allait s’assoupir.
_POTTER hurla le vieux Fondateur.
Harry en tomba de sa chaise. Les deux femmes le regardèrent perplexe avant de rire.
_Pourquoi hurles-tu Salazar ?
_Tu n’écoutes pas un traître mot de ce que je dis.
_Mais si, nous parlions de constellations. Il y en a 108.
_88 Potter, cites en quelques unes.
_Euh…Andromède, Dragon…Un nom qui ressemble à Sirius…Selvus…
_C’est Sirius Pauvre idiot.
_Oui. Il y a aussi une histoire d’ours…
Salazar se frappa le front d’exaspération.
_Es-tu normal Potter ?
_Il me semble.
_Bien. Tu devras m’apprendre les 88 constellations pour demain et…Potter !
_Je regardais juste si Helga s’en sortait.
_Par Merlin ! J’abandonne.
Il sortit de la salle sous les excuses de Harry. La Fondatrice vint vers lui.
_Qu’as-tu fait ?
_Rien. Je vous assure.
Le vieux Serpentard déboula dans la cuisine, furibond. Rowena et Godric sursautèrent.
_Qu’y a-t-il ?
_J’en ai assez de ce jeune homme. Qu’il ne soit pas capable d’avouer ses sentiments est une chose mais que cela l’empêche de se concentrer est inadmissible, je vais le tuer. Je vous le promets. Il n’a cessé de jeter des doux regards à Ginny qui en faisait de même à la dérobée. Trouvez un moyen de les mettre ensemble je vous en conjure.
_Laissons faire le destin intima la Fondatrice.
_Non, je ne peux plus survivre à ce genre de leçon.
_Sois patient.
_Prépares moi des anti-dépresseurs soupira le Serpent.
…………………………………………………………………………………………………..
Ginny,
Mon cœur, tu nous manques énormément. Je suis ravie de savoir que tu progresses. Cela fait quatre mois que tu t’en es allée, peu de choses ont vraiment changé mis à part que Fleur est enceinte. Oui mon cœur, tu seras tata. Cela doit t’émouvoir autant que cela fut mon cas. Mon premier petit enfant. Dans la foulée, Ron a demandé à Pansy de l’épouser, ce fut merveilleux. Bien sûr ils attendront la fin de leurs études pour convoler. Harry doit le savoir. Dis moi vos relations se sont-elles améliorées ? Je l’espère. Sois sage. Respecte tes hôtes. Je t’aime mon cœur.
A très très bientôt.
Ta maman

Elle se couvrit le visage de ses mains et se mit à sangloter de plus belle. Ils lui manquaient tous même Ron qu’elle ne supportait pas. Elle ne pourra même pas voir son neveu ou sa nièce. Combien de tant cela allait-il encore duré ?
_Ginny
Elle connaissait cette voix et ne se retourna donc pas.
_Va-t-en.
_Pleures-tu ?
_Va-t-en te dis-je.
Il s’assit près d’elle.
_Tu es têtu soupira-t-elle.
_C’est toi qui me dis cela.
Elle sourit. Il la prit dans ses bras et la berça.
_J’ai reçu une lettre de ma mère…Fleur est enceinte et Ron et Pansy vont se marier et…
_Ils me manquent aussi. Enormément. Je n’avais jamais passé autant de temps loin d’eux.
_J’avais beau faire l’indépendante, j’ai besoin d’eux.
_Je sais Ginny.
_Je suis odieuse, je les ai tous rejetés.
_Non, tu es formidable.
_Tu trouves cela formidable de renier sa famille pour une maison.
_Les Serpentards sont comme cela.
Elle le regarda sourcils froncés.
_Je pensais à Drago en disant cela.
Ils regardèrent le soleil constellé d’étoiles.
_Combien y a-t-il de constellations ? S’enquit-elle amusée.
Harry éclata de rire.
_Une centaine.
_88 soupira-t-elle exaspérée. Salazar va te tuer un jour.
_Je sais mais ta présence m’est insupportable.
Elle leva les yeux vers lui.
_Pourquoi ?
_Parce que j’ai toujours ce besoin de vouloir de taquiner ou menacer.
Elle sourit.
_Merci.
_De quoi ?
_D’être là Harry.
_J’aurais préféré être ailleurs.
Elle leva les yeux au ciel avant de rire. Elle lui fit face et vit que leurs lèvres étaient très proches. Très très proches. Trop proches. Il s’approcha doucement, voulant combler la distance mais elle se détourna. Elle se leva mais il la retint.
_Ginny…
_Non Harry. Ne fais plus cela.
_De quoi parles-tu ?
_Tu m’as embrassé, tu m’as embobiné, j’ai presque cru à quelque chose.
_Ne te méprends pas.
Elle l’ignora et poursuivit sa route jusqu’au manoir. Il la retint de nouveau.
_Rien n’était fait au hasard Ginny.
_Tu m’étonnes.
_J’espérais quelque chose.
_M’avoir dans ton lit ? Cracha-t-elle.
_Comment oses-tu ? C’est toi qui profites des jeunes hommes autour de toi.
La gifle qu’elle lui asséna, lui brisa le cœur.
_Je t’interdis de me parler ainsi.
_Je suis désolé, cela est sortit tout seul.
Il lui caressa la joue mais elle lui retira la main.
_Ginny, ce n’est pas un jeu. Je suis vraiment amoureux de toi.
_Que cherches-tu bon sang ?
_Que veux-tu dire ?
_Tu crois que je vais te croire. Nous étions les pires ennemis que la Terre ait pu porter et tu veux que je croie que tes sentiments ont changé.
Il ne répondit rien. Elle s’en alla, le laissant dubitatif. Lorsqu’il rejoint son étage, il hésita puis se dirigea vers la chambre de la jeune fille. Elle en sortait justement, les yeux légèrement rouges.
_Que veux-tu ? Scanda-t-elle.
Il l’embrassa fougueusement. Elle tenta de le repousser mais elle finit par passer ses mains sur les cheveux du jeune homme. Il la serra plus contre lui. Elle l’entraîna dans sa chambre et il referma la porte. Il la fit basculer sur le lit. Elle lui retira son chemisier, découvrant pour la deuxième fois, le corps du jeune homme. Elle posa quelques baisers sur ce torse et il frissonna. Remontant à ses lèvres, elle s’en empara. Il la dévêtit de son pull et put admirer la poitrine de la jeune fille. Il commença par caresser sa cuisse. Il la regarda un moment puis se releva. Elle se redressa. Il était adossé contre le mur.
_Je ne voulais pas que cela se passe ainsi. Je ne voulais pas que tu sois une parmi tant d’autres. Je voulais que tu sois la seule parmi tant d’autres. Je ne cherche pas que cela avec toi. Je veux plus. Je veux des sentiments, des discussions à n’en plus finir, des baisers d’amour et non ceux d’un flirt.
Elle se dirigea vers lui, partiellement vêtue. Il évita son regard. Elle passa ses mains sur son torse, puis l’enlaça la taille. Il huma son enivrant parfum.
_Je voulais cela également.
Il la regarda, surpris.
_Je suis tombée amoureuse de mon meilleur ennemi en effet.
Ils rirent. Le jeune homme lui releva le menton et l’embrassa tendrement. Elle se délecta de ses lèvres un moment.
_Veux-tu que nous continuons ? S’enquit-il.
Elle prit la main du jeune homme et le mena vers le lit. Il s’appuya sur ses bras et la regarda un moment.
_Veux-tu vraiment le faire maintenant ?
_Ce n’est pas la première fois que je…
_Moi non plus. Mais c’est une première pour nous.
_Avec qui l’as-tu fait ? Demanda-t-elle, croisant les bras sur sa poitrine.
_Inutile de ressasser le passé.
Elle fit une moue renfrognée.
_Crois-tu que j’allais demeurer puceau jusqu’à te rencontrer ? Murmura-t-il près de son oreille. Elle frissonna.
Elle l’embrassa alors. Il découvrait chaque parcelle du corps de la jeune fille. Cette dernière remarqua la marque sur son dos, elle aurait voulu lui demander mais ses hormones avaient le dessus et elle se laissa vite enivrer par les lèvres du jeune homme.
……………………………………………………………………………………
Un nouveau jour se levait sur le manoir des Fondateurs. Helga était aux fourneaux. Godric tentait de se faire pardonner. En effet, il avait critiqué un de ses plats. Rowena et Salazar batifolaient dans la bibliothèque au combien sacrilège. Au troisième étage, les jeunes adolescents étaient encore endormis. Ginny avait posé sa tête sur le torse du jeune homme et avait enlacé sa main. Nulle n’aurait pensé en les voyant, qu’ils furent ennemis. Lorsque la luminosité de la pièce fut plus importante, la jeune fille ouvrit les yeux et les cligna plusieurs fois. Elle vit que son amant était toujours endormi et sourit. Il était trop mignon ainsi. Elle passa un doigt sur le torse de ce jeune homme. Il ne cilla pas. Elle prit soudainement peur. Et si tout cela était une mascarade. Et si Harry n’avait fait cela que pour la faire flancher ? Elle se leva et enfila son moelleux peignoir. Elle s’appuya contre la fenêtre et admira les derniers flocons de neige de la saison. Le mois de Janvier s’achevait. Et un nouveau mois s’entamerait avec cette même routine. Elle aurait voulu être sûre que Harry l’égayerait. C’est alors qu’elle sentit deux bras lui enlaçaient la taille. Elle posa sa tête contre lui.
_Bonjour murmura-t-il en l’embrassant au creux de l’oreille.
_Bonjour reprit-elle.
Ils restèrent un moment silencieux puis elle se retourna. Il avait enfilé son pantalon et tenait la main de Ginny tendrement.
_Etais-tu sérieux hier soir ? S’enquit-elle.
Il écarquilla les yeux puis fronça les sourcils.
_Que veux-tu dire ?
_Etais-tu sincère lorsque tu m’as dit ses paroles ?
_Bien sûr que oui. Tu…Tu en doutes ? Crois-tu vraiment que je t’aurais embobiné qu’en ayant l’intention de coucher avec toi ? As-tu si peu d’estime pour moi ?
_Non Harry, ne le prends pas comme cela. Je ne veux pas souffrir c’est tout.
_Ne crois-tu pas que ses paroles sont assez blessantes ?
Elle soupira et s’approcha de lui. Elle prit ses mains.
_Harry, je t’aime. C’est la première fois que je ressens cela. Depuis toujours je sors avec des garçons que pour…
Elle se tut.
_Excuse moi. J’avais juste peur…
Il l’embrassa la faisant taire.
_Je t’aime Ginny murmura-t-il.
Elle se blottit contre lui.
_Je vais y aller annonça-t-il.
Elle acquiesça. En se tournant, elle revit la marque.
_Qu’as-tu sur le dos ?
_Je l’ignore, je l’ai depuis notre séance avec Merlin.
Elle se mit dos à lui et retira son peignoir à hauteur de ses reins. Harry put voir à son tour la même marque, plus petite et au creux des reins. Elle se revêtit et lui fit face.
_C’est étrange.
_Nous lui demanderons déclara-t-elle.
Il obtempéra, prit ses affaires puis sortit. Elle ne put empêcher un sourire béat prendre place sur ses lèvres.
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MessageSujet: Re: Destinée Arbitraire   Destinée Arbitraire Icon_minitimeJeu 17 Juil - 21:28

Chapitre 6: Une expérience traumatisante



Rowena regardait les deux adolescents, pensive. Ils étaient assis à chaque bout de la table et se concentraient sur leur nourriture. Cependant un certain lien se faisait sentir. Un regard vers son époux le lui confirma. Il le sentait également et un sourire fleurissait sur ses lèvres. La Fondatrice crut fondre. Même après tant d’année ensemble, il ne cessait de la troubler et de la désorienter. Elle avait l’horrible impression parfois d’être encore une adolescente. Elle sentit une main sur sa hanche. Il était près d’elle.
_A quoi penses-tu ?
_Cesse de faire cela.
Il posa un baiser sur son cou.
_Veux-tu bien t’en aller ? Ironisa-t-elle.
Il éclata de rire puis s’éloigna vers Godric qui fuyait le regard courroucé de son épouse.
Harry était ravi d’être parmi ces personnes exceptionnelles. Elles avaient beau avoir des milliers d’années, elles avaient toujours leur âme d’enfant.
_Au travail, les enfants.
_Bien Rowena scandèrent le couple en chœur.
_Vous êtes synchronisés à présent les nargua Salazar.
Le jeune homme se contenta de suivre Ginny vers le cours de Godric, la DCFM. Ils se préparèrent à affronter les nouvelles forces envisagées par le Fondateur. Ils étaient dos à dos lorsque la pièce se métamorphosa. L’habituelle salle blanche devint un cachot. Cela les désarçonnèrent. Ils se sentirent propulsés aux deux extrémités de la salle et des chaînes les maintirent contre les murs.
_Qu’est-ce qui se passe ? répliqua-t-il.
Il sentit un élancement du haut de sa colonne vertébrale jusqu’au bas avant de convulser. Il serra les lèvres, mais sentait plusieurs coups de poings dans chaque parcelle de son corps.
_Harry ! S’écria la jeune fille.
Elle tira sur ses chaînes sans succès. Elle se tortilla mais rien ne fonctionna. La douleur cessa et Harry garda un moment la tête baissée, tentant de reprendre contenance. Ce fut au tour de Ginny de subir la force invisible. Elle aurait voulu être si fort qu’Harry mais de légers gémissements franchissaient ses lèvres. L’entendre, réveilla Harry de sa léthargie. Une rage s’empara de lui. Il fronça les sourcils et tira vivement sur ses chaînes, cela résultat de longues plaies sur ses poignées. Il n’arriva cependant pas à se détacher. La jeune fille fut libérée de sa torture, et de longues larmes mouillaient ses joues. Harry reprit ses manœuvres mais il demeurait attacher. Son tour vint également. Plus puissante, plus dangereuse et plus douloureuse. Ses forces ne lui suffirent plus, ses lèvres tremblèrent. Son amie n’arrivait pas à l’aider et n’avait même pas la force de relever la tête. Son tour viendrait aussi. Plus tôt qu’elle ne l’aurait souhaité, elle se contorsionna et hurlait de douleurs. Elle était aux bords de l’évanouissement. Cette fois-ci, une force inconnue s’empara du jeune homme. Il fronça les sourcils et ferma les yeux. Il sentit une chaleur bercer le moindre membre de son anatomie. Lorsqu’il rouvrit les yeux, ils étaient entièrement d’un vert émeraude perçant. Les chaînes se désintégrèrent et il fut libre en un temps record. Dans un dernier mouvement de survie, il se releva, avançant d’un pas lourd vers sa petite amie, inconsciente. Il trébucha plus d’une fois avant de s’appuyer sur le mur où elle était attachée. Il brisa ses chaînes. Elle s’écroula sur le sol. Ayant anticipé ce mouvement, il la rattrapa, épuisé. Il n’avait plus aucune force mais il devait la sauver. La pièce se métamorphosa de nouveau en une simple salle blanche. Il tomba à genoux, Ginny toujours dans ses bras. Les Fondateurs entrèrent. Godric eut juste le temps de prendre la jeune fille des bras du jeune homme avant qu’il ne s’écroule.
………………………………………………………………………………………………
Il sentit une vive douleur sur le torse avant de se lever en sursaut. Il faisait sombre, la nuit était tombée. Il alluma sa lampe de chevet. En se redressant, il grimaça. Tournant la tête, il vit que près de lui, Ginny était assoupie. Rêvait-il ? Non la douleur était bien réelle. Il était en pyjama. Qui le lui avait enfilé ? La jeune fille bougea légèrement et ouvrit les yeux. En voyant Harry, elle sourit. Elle se leva à son tour et frémit en sentant les doigts du jeune homme. Elle s’assit à son tour.
_Bonsoir mon cœur murmura-t-elle.
_Bonsoir Gin. Que s’est-il passé ?
_Ne te rappelles-tu pas l’entraînement ? Le cachot…
_Et nous, enchaînés.
Il frotta ses paupières. Elle lui caressa les cheveux.
_Merci de m’avoir sauvée. Tu as été brave et merveilleux.
_Tu as tout de même souffert.
_Oui. Veux-tu que je te blâme pour cela ? Elle fronça les sourcils.
_Je veux juste que jamais tu ne souffres.
_Cela est impossible.
Un sourire flétrit ses lèvres. Elle déposa son front contre le sien et ferma les yeux. Il lui caressa le dos.
_Comment te sens-tu ? Murmura-t-elle.
_Endolori.
Elle rouvrit des yeux pétillants de malice.
_Allonge toi sur le ventre.
_Que comptes-tu faire ? La regarda-t-il suspicieux.
Elle leva les yeux au ciel.
_Fais moi confiance.
Il s’exécuta. Elle fit promener ses doigts sur le dos du jeune homme, s’attardant sur sa marque puis elle le massa.
_Je t’aime murmura-t-il, serein.
_Je sais.
Elle resta un moment ainsi avant qu’il ne l’arrête et l’enlace tendrement.
_Merci. En fait, qui m’a habillé ?
_Moi à l’aide de ma baguette.
_Merci.
_C’était la moindre des choses.
Il déposa ses lèvres sur les siennes. Elle entrouvrit légèrement ses dernières. Il tint sa joue avant de l’embrasser avidement. Elle déposa une main contre son torse.
_Tu as mal.
_Peu m’importe.
Elle leva les yeux alors qu’il l’embrassait de nouveau.
_Non Harry.
Il se détacha d’elle, étonné.
_Ce n’est pas utile que nous le fassions. Repose toi.
_Bien grogna-t-il.
Il se recoucha. Elle blottit son visage contre son dos. Il se retourna doucement et l’enlaça. Elle sourit puis s’endormit contre lui.
……………………………………………………………………………………………..
_Tu t’en es très bien tiré hier, Harry le complimenta Rowena.
Elle se mordit la lèvre, légèrement coupable.
_Tu as souffert. Nous en sommes désolés.
_Voldemort ne m’épargnera pas.
Cette affirmation les fit acquiescer. Salazar prit place près de son épouse.
_Bien, le programme d’aujourd’hui sera le suivant.
Les deux adolescents croisèrent les doigts attendant la sentence terrible de leur précepteur. Ce dernier sourit brusquement avant de déclarer.
_Loisir.
_Pardon ? S’étonna le jeune homme.
_C’est pour nous faire pardonner murmura Helga.
_Ce n’est pas utile répliqua Harry.
_Hey ! Accepte cette joyeuse offre et évite de repousser une telle clémence le réprimanda sa petite amie.
Les Fondateurs éclatèrent de rire tandis que le jeune Potter levait les yeux au ciel. Il remercia les anciens et suivit son énergique Ginny.
_Que pourrions-nous faire ?
Elle réfléchit et le jeune homme en profita pour l’admirer. Elle avait froncé les sourcils concentrés, et mordillait nerveusement une de ses mèches. Sa lèvre inférieure bougeait infiniment. Elle murmurait quelques paroles incompréhensibles dont il n’en saisit rien. Il caressa sa joue, et elle releva les yeux, un air pétillant sur le visage. Il adorait la voir ainsi. Elle posa une main sur la sienne et ils restèrent un moment ainsi, se scrutant minutieusement du regard.
_Je tenais à vous dire… commença Salazar mais il se tut en les voyant.
Les deux adolescents se séparèrent, reportant leurs attentions sur le splendide souvenir.
_Excusez moi. Je tenais à vous informer qu’à quelques pas de là, un lac s’est formé.
_C’est génial. Merci Salazar.
Ginny monta promptement se préparer. Harry rit avant de demander plus de détails au Serpent.
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MessageSujet: Re: Destinée Arbitraire   Destinée Arbitraire Icon_minitimeVen 18 Juil - 3:10

J'attend comme tu le sais ta suite avec impatience puisque tu fais partie de mes auteurs préférés et que cette histoire comme les autres est sublime, vite la suite stp, et n'hésite pas à poster tes autres histoires en même temps, héhé si tu préfère fais le chapitre par chapitre, mdr fais comme tu le sens

merci pour tes histoire, gbx à ++
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MessageSujet: Re: Destinée Arbitraire   Destinée Arbitraire Icon_minitimeSam 19 Juil - 1:04

Chapitre 7 : Une après-midi destructrice

Elle saisit sa main fermement. Il l’embrassa sur le front, ravie de cette après-midi rien que pour deux. Il se remémorait les moindres indications du Fondateur et fut soulagé de trouver le magnifique lac longeant une forêt environnante. Un cerf se désaltérait non loin de là. Et Harry eut un pincement au cœur. Son père. Des oiseaux survolaient les eaux et un écureuil cherchait ses glands. Ginny laissa échapper un cri de joie. Harry pouffa. Il déposa leurs affaires au pied d’un arbre et la jeune fille retira de suite sa robe d’été. Le jeune homme eut le loisir de voir le gracieux corps de sa petite amie et d’apprécier ses formes. Elle surprit son regard et leva les yeux au ciel.
_Pervers.
_Excuse moi mais j’ai des yeux faits pour regarder.
_Mouais. Piètre excuse !
Il lui sourit avant de se déshabiller à son tour. Elle scruta ce torse qu’elle avait très souvent effleuré. Il surprit à son tour son regard et éclata de rire.
_Obsédée !
_C’est un droit.
_C’est plutôt une abomination.
Elle lui tira puérilement la langue avant de se diriger vers le bord où elle s’assit, trempant ses pieds dans l’eau. Il la rejoignit. Le soleil était haut et frappait fort. Pour la saison, c’était un temps assez rare. Elle ferma les yeux et laissa la chaleur astrale caressait ses pommettes, ses paupières, ses lèvres. Il s’allongea sur l’herbe, les pieds baignant. Il se sentait si bien, si heureux.
_Cela fait sept mois.
Il ne souleva pas. Il savait parfaitement de quoi elle retournait. Elle souffrait de cette absence beaucoup trop. Il ne savait plus comment la réconforter. L’amour qu’il lui portait ne semblait pas suffisant.
_C’est bientôt terminé Ginny. Tu les retrouveras tous.
_Seras-tu là Harry ?
Il rouvrit les yeux et la vit à quelques centimètres de ses lèvres. Elle était sérieuse. Que dissimulait sa question ?
_Si tu le désires.
Elle acquiesça avant de détourner les yeux, il la retint et l’embrassa fougueusement. Elle tint son visage et lui sourit.
_Nous allons déclencher la surprise du siècle à notre retour sourit-elle.
_A vrai dire non.
Elle parut surprise. Il se redressa et lui sourit, contrit.
_Te rappelles-tu de ce pouvoir que je suis censé possédé ? Et dont tu es aussi concernée ?
Elle acquiesça faiblement.
_Il s’agit de l’amour.
Elle se retint de rire, craignant le blesser.
_Je sais ce que tu penses. J’ai eu la même réaction que tu tentes de me cacher. Comment l’amour pourrait-il détruire les ténèbres ? Cependant c’est grâce à ce sentiment que je suis encore en vie. Ma mère s’est sacrifiée pour moi, par amour. Donc je laisse le bénéfice du doute à Dumbledore. Cependant lorsqu’il m’a révélé que nous partagions ce pouvoir, je l’ai pris pour un fou.
Elle le suivit dans son rire.
_Alors qu’il était le plus censé.
Il acquiesça. Elle regarda un moment l’herbe alentour avant de hausser les épaules.
_Et si nous allions nager.
Il fut surpris de sa soudaine requête avant d’acquiescer. Il eut un sourire carnassier, se leva promptement, barricada la jeune fille dans ses bras puis plongea dans l’étendue bleu. Elle eut un fou rire avant que l’eau ne submerge sa bouche. Elle se débattit pour remonter à la surface mais les lèvres du jeune homme s’emparèrent des siennes, lui coupant tout élan. Il encercla sa taille d’un geste possessif. Elle enlaça son cou lorsqu’il les fit émerger. Elle toussa.
_Tu es fou.
Il déposa un doux baiser sur ses lèvres. Elle noua ses jambes autour de la taille du jeune homme et le regarda intensément. Il posa son front contre le sien avant de se saisir des mains de son amie. Il les porta à sa lèvre et les baisa. Elle lui sourit timidement. Elle se sentait perdue dans cette passion lui étant peu coutumière. Il la serra contre lui.
_Je ne peux plus me passer de toi
_Moi non plus.
Elle déposa un baiser sur cou puis remonta vers sa joue en effleurant sa peau de ses lèvres. Il en frissonna. Elle eut un sourire malicieux et l’embrassa fougueusement. Le jeune homme perdit peu à peu sa résistance. Elle profita de son inattention pour le noyer impunément.
_Sache Potter qu’on ne provoque pas une Weasley sans redouter sa foudre.
Ce dernier se débattit avant de rester amorphe.
_Harry ? Harry ?
Elle le fit sortir de l’eau et le trouva inconscient. Elle paniqua. Elle le hissa sur le bord de toutes ses forces.
_Non Harry, réponds moi, je t’en prie.
Elle tapa sur son torse, il ne réagit pas. Des larmes coulaient sur les joues de Ginny. Elle appuya plusieurs fois sur son torse mais rien n’y faisait. Elle cherchait son pouls. Il était régulier. Contrairement à son souffle qui s’affaiblissait. Elle posa sa tête contre le torse d’Harry.
_Harry murmura-t-elle. Je te promets de ne plus faire cela, de ne plus t’énerver. Je serais une petite amie parfaite. Je ferais tout ce que tu voudras.
_Méfies toi que je ne te prenne au mot.
Elle releva la tête et le vit hilare. Une rage indescriptible s’empara d’elle. Elle s’éloigna de lui, prit ses affaires et prit la route du retour. Un bras la retint. Elle asséna une gifle monumentale à son petit ami. Il vacilla sous le choc avant de se tenir la joue.
_Qu’est-ce qui te prends ?
_Tu n’es qu’immature, stupide et totalement irresponsable.
_Je faisais de l’humour.
_Tu n’es pas drôle.
Elle continua sa route jusqu’au manoir.
_Pourquoi réagis-tu comme cela ?
_J’ai cru t’avoir perdu sombre idiot lui hurla-t-elle.
Il resta surpris, tout en caressant sa joue endolorie.
_Elle n’y est pas allée de main morte marmonna-t-il.
………………………………………………………………………………
_Comment cette sortie s’est-elle passée ? S’enquit Rowena, tout sourire.
Les deux jeunes gens étaient attablés, l’un face à l’autre. Harry lançait de vagues regards à son amie qui l’ignorait royalement. Nul ne répondit à la question. Les Fondateurs les scrutaient suspicieux. La jeune fille finit par soupirer et quitter la table sans avoir touché au repas.
_Qu’as-tu fait Harry ?
_Rien je t’assure Helga.
_Potter ? Prévint Godric.
_Juste une blague qu’elle a mal pris.
_Que vais-je faire de cette énergumène ?
_Ce n’est pas de ma faute si elle n’a pas d’humour.
Bam ! Deuxième gifle de la journée.
_Aïe !
_Va vite la voir.
_Mais…
_Harry ! Hurla Helga.
_Pourquoi devrait-il s’excuser ? C’est juste une blague ? S’enquit Salazar.
_Mauvais idée prévint Godric.
_Parce qu’il est en tort.
_C’est toujours aux hommes de s’excuser marmonna ce dernier.
Sa femme lui fit face, les yeux flamboyants.
_Que viens-tu de dire ?
_Je pense monter déclara Harry alors qu’une dispute s’enclencha entre les Fondateurs.
…………………………………………………………………………………………..
Il s’engouffra dans la chambre de la jeune rousse et la vit assise sur le lit, feuilletant un livre. Il s’adossa à l’un des murs et croisa les bras. Elle ne releva pas sa présence.
_Ginny.
_Sors de ma chambre lui intima-t-elle calmement.
_Non.
_Ce n’était pas une demande.
Un long silence s’ensuivit. Elle tournait successivement les pages de son bouquin sans en comprendre un traitre mot. Il la regardait faire, de plus en plus agacé. Au bout d’un moment, il lui prit le livre des mains et le posa sur le bureau.
_Hey ! Protesta-t-elle.
Elle tenta de le reprendre mais il lui fit obstacle. Elle feinta à gauche puis à droite avant de soupirer bruyamment.
_Il me semble t’avoir demandé de sortir de ma chambre Potter.
_Il me semble t’avoir répliqué que non Weasley.
Elle se mit debout sur son lit, le dépensant de quelques têtes. Il arqua un sourcil, railleur. D’un mouvement précis, sa main claqua sur la joue du jeune homme. Il lui lança un regard furieux. Elle le défia du regard, croisant les bras sur sa poitrine.
_Ne me touches pas Weasley.
Elle s’approcha à quelques centimètres de son petit ami et lui fit un sourire arrogant.
_Je n’ai pas peur de toi Potter.
_Vraiment ? Ironisa-t-il.
Une lueur de folie s’empara de ses traits et elle recula promptement. Sans la quitter des yeux, il retira ses chaussures et la rejoignit sur le lit qui émit un couinement désagréable. Il était bien trop près d’elle. Il croisa à son tour ses bras sur sa poitrine et la toisa. Etant plus grand qu’elle, elle dut lever les yeux et cette situation lui conféra une impression d’infériorité.
_Et à présent Weasley ?
Elle ne cilla pas, ne voulant lui donner aucune satisfaction. Il fit un pas en sa direction et le lit grogna de nouveau.
_Descends de mon lit Potter, tu risques de le détruire.
_Ainsi tu passerais tes nuits dans ma chambre.
_Cela ne me tente pas.
Il s’avança de nouveau et elle fut bloquée entre le mur et son petit ami. Les deux émeraudes amplis de désir la scrutèrent et une envie irrépressible d’y céder s’empara de la jeune fille. Elle se tint cependant aussi fière qu’elle le pouvait. Le trouble qu’elle manifestait ne passa pas inaperçu au jeune homme qui lui offrit un sourire fier. Il posa une de ses mains sur le mur, se rapprochant ostensiblement d’elle. Sa respiration devenait saccadée. Encore quelques centimètres. Il se rapprocha son corps du sien. Elle commença un décompte silencieux du moment où leurs lèvres se scelleraient. 3…2…1. Boum !
Elle n’eut pas le temps de réellement réaliser ce qui se passait. Elle sentit juste le bras du jeune homme l’enlaça fortement et se retrouva sur un sol dur, entouré d’un bouillard de poussière. Le baldaquin de son lit grinça. Elle entendit Harry jurer et se retrouva plaquée contre le sol par le torse de son ami. Le baldaquin céda et s’abattit sur le dos de ce dernier. Elle l’entendit gémir et s’inquiéta de suite. Un silence s’installa soudainement et elle rouvrit les yeux. Un brouillard de poussière persistait et une quinte de toux la surprit. Le jeune homme sur elle se releva doucement avant de se rasseoir plus loin.
_Harry ?
La porte s’ouvrit avec fracas. Les Fondateurs débarquèrent aux aguets. Lorsqu’ils virent la raison de ce vacarme, Godric et Salazar éclatèrent de rire tandis que Rowena se pinçait l’arête du nez. Helga, pour sa part se contenta de lever les yeux au ciel en souriant. D’un mouvement de baguette, tout le désordre se remit en place. Son lit était intact et à sa place. Elle se leva et s’épousseta. Elle vit Harry se tenir contre le mur, chancelant. Elle passa un des bras du jeune homme sur ses épaules et le fit asseoir sur le lit. Il lui adressa un rictus qu’elle prit pour un sourire.
_Où as-tu mal ? S’enquit Helga.
_Nulle part. Ne vous inquiétez pas. Je vais juste me coucher un moment
Il voulut se lever mais son amie le retint.
_Harry, ne joue pas les héros. Où t’es-tu blessé ?
_Ginny, peux-tu aller chercher la boîte de secours ?
_Bien.
Rowena intima au jeune homme de retirer son T-shirt.
_Ce n’est pas utile.
_Exécute toi lui ordonna-t-elle.
Ce dernier soupira puis obéit. Ginny fut désarçonnée en le voyant torse nu. Il avait un effet sur elle inexplicable. Elle posa la boîte de secours près du jeune homme et examina à son tour, ses plaies.
_Cela n’a pas l’air trop grave reprit Rowena.
_Je m’en occupe l’informa Ginny.
La jeune rousse acquiesça. Les Fondateurs opinèrent puis s’éclipsèrent. La jeune fille ouvrit la boîte de secours et y extirpa quelques ouates, une potion de cicatrisation et une autre antiseptique. Le regard d’Harry ne la quittait pas, étudiant chacun de ses gestes, souriant aux moindres de ses rougissements l’agaçant fortement. Elle versa sur l’ouate la potion antiseptique et l’appliqua sur les lésions de son petit ami. Elle ignora ses frissonnements et tenta de ne pas succomber à ses pulsions. Il lui saisit le poignet, retenant toute son attention. Elle haleta en croisant ses pupilles émeraude. Il la fit asseoir sur ses genoux et remit une de ses mèches rousses derrière l’oreille. Elle sentit une forte chaleur sur ses joues.
_M’en veux-tu encore ?
Comment pouvait-il après avoir tenté de lui épargner la moindre éraflure, se soucier de ses caprices d’enfant gâté ? Elle posa sa tête sur l’épaule du jeune homme avant d’en humer la fragrance. Il caressa sa longue chevelure rousse.
_J’ai eu peur de te perdre murmura Ginny. Tu ignores combien tu comptes à mes yeux.
Il fut surpris du désespoir pointant dans la voix de la jeune fille avant de raffermir sa prise sur sa taille.
_Tu comptes énormément aux miens également.
Elle sourit encore perturbée par les récents évènements.
_Je ne ferais plus cela jura-t-il. Et je te promets de ne plus détruire ton lit.
Elle éclata de rire avant de saisir son visage.
_Tu as intérêt.
Il rit à son tour puis effleura chastement les lèvres de la jeune fille, des siennes.
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MessageSujet: Re: Destinée Arbitraire   Destinée Arbitraire Icon_minitimeSam 19 Juil - 2:03

oooooooooooooooo j'adore cette suite, héhé harry qui fait peur à ginny en faisant le mort ....
les fondateurs sont marrant aussi mdr !!! vite uen suite stp !!! gbx a ++
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MessageSujet: Re: Destinée Arbitraire   Destinée Arbitraire Icon_minitimeJeu 31 Juil - 3:44

Chapitre 9: Sinistre Vengeance

Le 3 Mai 1998.

Huit mois. Huit mois que je n’ai vu le sourire de ma mère, que je n’ai entendu les sarcasmes de mon frère. Huit mois que je m’entraîne pour une destinée que je n’ai pas choisi. Huit mois que je suis dans cet univers. Et pourtant ces huit mois demeurent les plus beaux de ma vie. Pour la première fois, j’aime et je suis aimée d’un être exceptionnel. Jour après jour, il me rend meilleur. Il me rend femme. Ses yeux d’un vert impénétrable, ses cheveux d’un jais profond et son sourire digne du plus bel archange. Ce personnage me fascine.
Ce qui concerne notre mission, Rowena souligne nos progressions bien que je n’en ai aucunement conscience. Dans ce monde, nous vivons avec insouciance. Pour Harry, il s’agit d’une première, j’en ai conscience. Et cela m’attriste. J’ai toujours omis la guerre qui faisait rage entre les Mangemorts et l’Ordre. Je pensais ne jamais avoir besoin d’intervenir. Quelqu’un finirait bien par le détruire. Je n’aurais cependant jamais imaginé qu’il s’agirait de lui. Du jeune homme que je côtoyais. De plus, que moi, Ginevra Molly Weasley, serait son aide. Et alors, malgré l’insouciance dans laquelle nous sommes plongés, je prenais enfin conscience du danger qui nous attendait. Dès notre retour, nous formerons les armées pour lutter contre Voldemort. Plus horrible encore, pour lutter contre certains de nos amis.
Pour la Lumière, nous devions le faire.
Mais la question était Quand ? La Bataille pourrait avoir lieu aussi bien dans un an que dans dix. Aussi bien maintenant que demain. Et c’est en pensant à cela que je me blottis contre lui. Et j’espère que ce ne sera pas la dernière étreinte. Et c’est en pensant à cela que je l’embrasse avec fougue. Et espère lui insuffler une raison de survivre.

Et Lorsqu’il me murmure qu’il m’aime, je retins un flot de larmes, de peur que ce ne soit un Adieu. Et lui répond que moi aussi.

……………………………………………………………………………………………………………

Levicorpus *Ginny*
Harry se retrouva la tête en bas, grognant contre sa mauvaise fortune.
_Pourquoi suis-je cobaye ?
_Parce que tu as détruit son lit répliqua Rowena.
_Cela remonte à des semaines et tu l’as réparé.
_Je suis rancunière reprit la Fondatrice.
La jeune rousse, s’approcha de son petit amie et lui caressa le front.
_Même dans cette position, tu n’es pas mal.
Il se renfrogna avant qu’elle ne dépose un chaste baiser sur ses lèvres.
_Douce récompense.
Elle lui sourit, malicieuse.
_Faisons un deal.
_J’écoute mon cœur.
_Accepte sans broncher chacun de mes sorts informulés, et je suis à ton service toute la journée.
_Marché conclus.
Elle se détourna de lui, un air sadique. C’était presque trop facile.
Libéracorpus*Ginny*
Il tomba comme une masse.
_Aucune délicatesse Gin.
Dentesaugmento *Ginny*
Les dents d’Harry se mirent à pousser. Il paniqua.
_A’te cha.
_Que dis-tu ?
_ssspop…
_Je ne comprends rien.
_Ginny ! Hurla Helga.
Vraiment injuste. Elle ne pouvait même pas s’amuser. Le sortilège cessé, elle eut le plaisir de voir son petit ami avec des dents de la taille d’un hippogriffe. Ce dernier irradiait de colère, l’amusant plus encore.
Oppugno*Ginny*
Une bourrasque de volatiles s’abattit sur le jeune Potter. Il reçut des coups de griffes, de becs.
_Pourrais-tu être sérieuse ? Gronda Rowena.
_Nous n’avons pas rit comme cela depuis trop longtemps reprit Salazar, hilare.
Godric se contenta de se tenir sur son ami, évitant de s’écrouler.
_Moi je ne trouve pas cela drôle. Finite Incantatum persifla Helga.
Harry s’assit, essoufflé et couvert de griffures. La Fondatrice vint à sa rencontre et l’aida à se relever. Le faisant sortir de la salle, elle jeta au passage un regard assassin à son époux qui déglutit. Ginny se mordit la lèvre, coupable avant d’éclater de rire.
_Il va te le faire payer, t’en rends-tu compte ? La prévint Salazar.
Elle déglutit. Elle en avait conscience.
………………………………………………………………………………………………………………
Elle inspecta les marches avant de gravir les escaliers. Vérifiant chacun des étages et remparts. Comment se vengerait-il ?
Elle soupira de soulagement en longeant son couloir. La porte de sa chambre se trouvait entrouverte. Elle déglutit avant de dégainer sa baguette. Elle n’aurait jamais dû le provoquer. Sa chambre ne laissait paraître aucune anormalité. Elle s’avança vers son lit, le tâta. Rien à signaler. Elle s’assit et sautilla légèrement. Rien non plus. Lui en voulait-il à ce point ?
_Ginny
Elle émit un cri de surprise en le voyant. Elle ne l’avait même pas entendu. Son cœur eut un raté en voyant le visage du jeune homme. Son visage était éraflé par quelques lieux et ses dents redevenues normales. Ce ne fut pas cela qui l’interpella. Mais l’expression qu’il laissait paraître. Il était grave, désolé et plus que tout bouleversé. Qu’avait-il bien pu se passer pour que le facétieux jeune homme qu’elle aimait se retrouve ainsi impuissant ? Elle vit un bout de parchemin, serré contre sa paume. Tout se figeait.
_Harry, que se passe-t-il ?
Il prit une profonde inspiration avant de s’approcher d’elle. Elle chercha son regard mais il semblait vouloir l’éviter.
_Harry, tu me fais peur. Est-ce des nouvelles de chez nous ? Voldemort a-t-il encore frappé ?
Il acquiesça faiblement.
_Quelle fut sa cible ? Le Chemin de Traverse, Poudlard, Pré-au-lard, le Monde des Moldus ?
Il nia.
_Bon sang, parle Harry.
_C’est une lettre de Drago.
Elle vit des larmes voilaient le visage de son ami.
_Est-ce Sirius ?
_Non.
_Par Merlin ! Vas-y Harry.
Il lui caressa le visage. Elle enlaça sa main, lui insufflant du courage. Soupirant, vaincu, il s’expliqua :
_Des Mangemorts ont attaqués le QG de l’Ordre. Nous ignorons encore comment ils s’y ont pris pour en découvrir l’existence.
Il se tut un court instant.
_J’aurais aimé que jamais tu ne vives cela. Que jamais tu ne souffres d’une telle perte.
Ce fut à mon tour de sentir mes yeux s’embuaient. Il me faisait peur, bien trop peur. Son visage si grave, ses yeux si sombres.
_Or, trois personnes se trouvaient au QG au moment de l’attaque. Deux d’entre eux sont gravement blessés et se trouvent à Saint Mangouste. En ce qui concerne le dernier…Il…il n’est plus.
Un désespoir s’éprit de moi, je me sentis vaciller. Qui n’était plus ? Qui avais-je perdu ? Un membre de ma famille. Sûrement mais lequel. Mon père si doux et reconnaissant, ma mère autoritaire mais si attachante, Bill bientôt Père, Charlie si loin de nous que son absence nous pèsera plus encore, Percy aussi pompeux que détestablement touchant, ou mes jumeaux préférés, dont je me délecte d’être l’héritière. Même Ron le seul qui me pourrisse la vie. Sa mort me serait intolérable.
_Ginny, ton père y est resté.
Je sentis le sol se dérober. Je sentis à peine, ses bras me rattrapaient et m’enlaçaient fortement. Il mentait, c’était impossible. Il tentait de me faire payer ma farce. Je m’arrachai de son étreinte. Il parut désarçonné face à mon regard noir.
_Te crois-tu drôle ?
_Ginny…
_Tais-toi et sors d’ici.
Son air bouleversé me faisant prendre conscience d’une réalité que je refusais.
_C’est écrit noir sur blanc sur ce parchemin.
Il me tendit le mot de son meilleur ami. « Arthur y est resté ».
_Ce n’est pas mon père. Il existe des milliers d’Arthur.
Les larmes se déversaient sans scrupules. Se mêlant, se déviant, se rejoignant. Il me contempla, impuissant. Une rage indescriptible me prit et je me jetai sur lui, assénant sur son splendide torse de violents coups.
_Arrête de te jouer de moi.
_Ginny…
Ses bras tentèrent d’arrêter la jeune fille sans succès.
_NON !
De violentes nausées me saisirent. Je ne pouvais pas y croire. Je me refusais d’y croire. Je courus jusqu’aux escaliers. Je devais rentrer. Il devait m’accueillir les bras ouverts. Deux bras me retinrent.
_Lâche moi. Je dois les rejoindre. Papa m’accueillira. Il est vivant.
_Shht, mon ange !
_Ne m’appelle pas mon ange. Tu mens Harry.
_J’aurais tant aimé.
Je me débattis de plus en plus, mais sa poigne se raffermissait à chacune de mes tentatives. Des sanglots sans fins se firent entendre. J’hoquetais violemment avant de m’effondrer dans les bras d’Harry.
_Non Harry, je t’en supplie, dis moi que tu mens…dis moi que ce n’est qu’un cauchemar.
Il caressa mes cheveux tendrement. J’enfouis mon visage contre son torse et abaissai mes barrières. Je me sentais de plus en plus mal, de plus en plus faible.
_Tu vas devoir être forte mon cœur.
Forte ? Je ne pouvais pas…je n’en pouvais plus…je perdais peu à peu pied. Je ne sentais plus rien._Ginny ?
Ginny... Mes paupières s’alourdirent et je crus entrer dans un typhon des plus obscurs.
Le 3 Mai 1998 ma vie a basculé. J’ai perdu mon père.
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MessageSujet: com   Destinée Arbitraire Icon_minitimeDim 3 Aoû - 20:22

ce nouveau chapitre annonce un rapprochement, en principe, le faite qu'il la console qu'il soit là pour elle ...

mais en même temps à chaque fois qu'elle va voir Harry, dans les premiers temps au moins, ça va lui faire ênser à la mort de son père

sniff!!!

quoiqu'il en soit j'aodre !!!! vite une suite please

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MessageSujet: Re: Destinée Arbitraire   Destinée Arbitraire Icon_minitimeJeu 7 Aoû - 1:25

Chapitre 10: De douloureux souvenirs


Des souvenirs…
« _Papa ?
_Que se passe-t-il mon ange ?
Je m’assis sur ses genoux, des larmes ruisselantes sur mes joues. A l’aide de son pouce, il en nettoya certaine, cherchant toujours la cause de mes sanglots.
_Ron…Il a dit que j’étais trop petite pour jouer avec eux.
_Vraiment ?
_Oui et après, il m’a dit de jouer à la poupée. Mais moi, moi je veux jouer au Quidditch.
Il se retenait de rire, ce que je ne comprenais pas à l’époque.
_Premièrement, si tu veux jouer au Quidditch, tu joueras au Quidditch. Ensuite…Je vais te raconter une histoire mon ange.
Je m’assis confortablement sur ses genoux, et scrutais ses prunelles bleutées. Il avait toujours été mon héros.
_Tu sais pourquoi le Terrier se nomme ainsi.
Je niai fortement.
_C’était il y a très longtemps.
_Lorsque tu es né Papa ?
Il pouffa légèrement.
_Pas si loin mon ange. Il existait une famille de sorciers. Il avait une fille et six garçons.
_Comme nous ?
_En effet. La petite fille se trouvait être la dernière de sa famille, c’est pourquoi ses frères adoraient la taquiner. Mais elle était très courageuse cette fillette, elle ne pleurait jamais pour éviter de leur donner satisfaction.
Je ravalai mes larmes, désirant être cette petite fille.
_Un soir, un méchant monsieur est arrivé et a kidnappé ses six frères.
_Oh !
_Oui mon ange.
_Pauvre petite fille !
Il caressa mes cheveux.
_En effet. Elle a beaucoup pleuré cette fois là. Parce que même si ses frères l’énervaient, elle les adorait. Alors elle s’est décidée à les chercher.
_Toute seule ?
_Elle avait pour compagnon, un hibou et un balai.
_Quel âge avait-elle ?
_Six ans.
_Comme moi ?
_Oui mon ange. Donc elle est montée sur son balai et a survolé pendant des jours, des jours le Londres que nous connaissons. Elle est arrivée dans une forêt et a reconnu la voix de son dernier frère. Elle a sortit sa baguette.
_Mais Papa, à six ans on n’a pas de baguette.
Mon père parut déconfit un moment et un léger silence s’installa.
_C’est vrai. Mais elle avait volé la baguette de son père.
_C’est une méchante fille alors.
_Mais non, elle souhaitait sauver sa famille. Elle s’est battue courageusement contre le monsieur et a réussit à sauver ses frères. Depuis ils ne l’ont jamais énervé de nouveau.
Je tapotais mon menton, pensive. Son père voulait-elle qu’elle se batte avec un méchant monsieur ? Il éclata de rire.
_Tu as une mine affreusement sérieuse pour une fillette de ton âge.
_Comment elle s’appelait la petite fille de ton histoire ?
_Ma foi, je crois qu’elle s’appelait…qu’elle s’appelait…
Il me jaugea un moment puis lâcha :
_Roxane.
_Comme la princesse Roxane ?
_Oui comme la princesse Roxane.
_Oh !
Je réfléchis un long moment puis fronçai les sourcils.
_Papa ?
_Oui mon ange.
_Je veux m’appeler Roxane.
Il laissa échapper un rire retentissant. Je me renfrognai. Pourquoi se moquait-il de moi ? Voyant mon air blessé, il se ressaisit.
_Tu es Ginny et ce nom te convient parfaitement.
_Que veut dire Ginny ?
Il parut embarrassé.
_Je l’ignore mon ange. D’après ta mère, cela voudrait désigner une personne qui sait ce qu’elle veut, qui est courageuse, qui reste naturelle et forte.
Je bombai le torse de fierté.
_Ginny est mieux que Roxane ?
_Evidemment.
_Alors Papa. Je veux rester Ginny
_Marché Conclus.
_Merci Papa.
_Je t’aime.
_Je t’aime aussi Papa. »
Se forment dans ma tête…

Tu ne demeures que de vagues souvenirs. Tu ne demeures qu’une vague douleur. Tu demeures et c’est cela qui m’importe. Peu à peu l’obscurité gagne les derniers rayons d’une vie heureuse et je me retrouve brisée dans cet univers sans toi. Je n’arrive pas encore à cerner ce qui m’attends, ce qui adviendra de moi. Je ne perçois encore rien. Pour l’instant, seuls les morceaux de mon petit cœur s’agitent en moi. Je n’ouvre plus les yeux de peur de perdre ton visage. Je n’ouvre plus les paupières car je ne veux plus voir la Lumière. Je ne veux pas comprendre que la Terre poursuit sa rotation sans toi à bord. Elle n’a pas le droit. Comme tu n’avais pas le droit de les laisser t’abattre. Tu étais fort. Non tu l’es toujours. Je refuse de parler de toi au passé comme si tu n’étais plus.
J’ai encore l’illusion de ta présence, est-ce normal ? Est-ce normal de toujours « te sentir » ?
Peut-être suis-je devenue folle ? Peut-être ai-je perdu ma raison ?

« _Fous moi la paix Ron.
_Ne te rends-tu pas compte de la honte que tu apportes sur notre famille en agissant ainsi ?
Je levai les yeux au ciel et tournai rageusement la page de mon magazine.
_Continue à agir ainsi, et je te promets qu’on te reniera.
_Ronald !
La puissante voix de mon père l’interrompit. Il pénétra dans la pièce et de suite, je sus que je ne risquais rien. Il me soutenait quoique soit mes choix. Il avait confiance en moi. Il l’avait toujours eu confiance en moi.
_Je t’interdis de menacer qui que ce soit dans cette maison en ma présence.
_Papa, elle…
_Peu importe ce que Ginny a fait, elle en demeure ta sœur.
_Je ne la considèrerais jamais comme tel.
_Soit alors c’est toi qui quitteras cette maison.
_Tu lui offres une liberté non méritée. Tu ignores ce qu’elle fait, tu ignores ce qu’elle apporte à notre famille. Pour toi elle demeure la jeune fille de six ans qui pleurait sur ton épaule. Elle a bien grandit puisque sa réputation frôle celles des plus dépravées.
Une gifle monumentale atterrit sur sa joue. Le rouge avait envahi le visage de mon père. J’en fus surprise. Ron lui jeta un regard peu amène avant de cracher.
_Un jour, tu sauras vraiment ce qu’elle est.
Il sortit se frottant la joue. Mon père soupira longuement, évita mon regard puis se retira à son tour. »

Ma défense ? Tu l’as toujours prise. Qu’elle soit injustifiée ou non ? Tu demeurais toujours de mon parti. Je t’en remercie vivement Papa. Tu es resté mon unique support. Plus qu’un père, tu étais ami. Tu ne voyais que le meilleur en moi. Toujours malgré ce que tu entendais. Tu savais ce que je faisais. Tu savais que plus d’un homme m’avait touché, que plus d’une fois, j’avais humilié. Peu t’importait, pour toi, je restais cette petite « Roxane » si sage.
J’ai si honte de t’avoir plusieurs fois forcé à t’opposer à tes propres fils et parfois même à ta propre femme.

« _Tu ne sortiras pas comme cela Ginny.
_Bien sûr que si.
Je rajustais mon décolleté et peigner ma longue chevelure rousse.
_Ginny, je suis ta mère, je te l’interdis.
J’haussai les épaules et pris mon sac à dos.
_J’y vais.
Mon père entra à ce moment dans la cuisine. Je lui piquai un baiser sur la joue et lui souris largement.
_Arthur, fais quelque chose.
_As-tu besoin d’argent ?
_Non j’ai tout ce qu’il faut, merci Papa.
_Sois là pour dîner.
_Bien sûr.
Je m’en allai, entendant les dernières répliques de ma mère s’effacer peu à peu. »

Papa…je t’aime tant. Je refuse de te dire adieu, je refuse de lire sur leurs yeux ton absence. Je refuse devoir vivre sans toi. J’allais te revenir métamorphoser. Papa, j’ai rencontré quelqu’un. J’en suis tombée amoureuse. Tu l’aurais apprécié. Tu aurais vu le changement qu’il a opéré en moi. Papa…je t’en prie, laisse moi une chance de te dire que je t’aimais, que j’étais désolée de toutes les souffrances que je t’ai causé. Laisse moi une chance de te serrer dans mes bras, d’embrasser ton front ridé une toute dernière fois. Je t’en prie…Papa…laisse moi une chance de revoir ton sourire. Laisse moi encore une chance de te revoir. De te dire tout ce que je n’ai jamais pu te dire.
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MessageSujet: Re: Destinée Arbitraire   Destinée Arbitraire Icon_minitimeJeu 7 Aoû - 3:13

c'est géniallement bien écrit, toutes les émotions que ginny ressent sont fabuleuse,

ses souvenirs sont bien choisit et beau d'une certaine manière !!!!


vivement la suite en tout cas !!!!


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MessageSujet: Re: Destinée Arbitraire   Destinée Arbitraire Icon_minitimeVen 15 Aoû - 17:12

Chapitre 11: Réapprendre à aimer

Un mois…30 Jours…720 heures…43200 minutes…2592000 secondes…

Un nouveau jour se lève, imposant cette ignoble réalité…


_Cela dure depuis trop longtemps soupira Rowena.
_Que pourrions-nous faire ? S’enquit Helga.
Harry passa une main sur son visage. C’était la question qu’il se posait depuis un mois. Depuis la funeste nouvelle. Sa jeune amie refusait d’accepter le décès de son père. D’un autre côté, qui l’accepterez ?
_Attendre soupira Godric.
_Il en est hors de question. Elle est déjà assez en retard comme cela. Son entraînement doit reprendre promptement apposa Merlin.
_Merlin, ce n’est pas si aisé. C’est une tragique perte.
_Des milliers de familles ont perdu un des leurs, cela ne les empêche pas de continuer la lutte contre Voldemort répliqua le mage.
Salazar se retourna doucement vers le vieil homme et d’une voix contrôlée s’adressa à ce dernier.
_Comment pouvez-vous juger aussi futilement le deuil d’une personne ?
_Si nous devions nous morfondre à chacun des meurtres commis par ce Serpent, nous lui donnerions satisfaction et de ce fait, nous perdrions que plus vite.
_Il s’agit là d’une jeune fille de bientôt 17 ans qui apprends qu’elle ne reverra plus son père et non d’une population d’âge moyen face à une embuscade.
_Le malheur d’un homme ne vaut pas justement celui de milliers d’autres.
Salazar grogna avant que Rowena n’intervienne, évitant à Merlin un sort serpentardesque.
_Harry, n’y a-t-il rien que l’on puisse faire pour l’aider ?
_Nous ne pouvons qu’attendre.
Helga lui pressa l’épaule.
_Harry, tu es le plus à même de la comprendre, tu lui seras d’une grande aide. Prêtes lui ton oreille, ton attention et ton amour.
Le jeune homme soupira longuement avant d’acquiescer. Il gravit lentement les marches, retardant l’instant où il plongerait son regard dans celui vide de son amie. Que pourrait-il lui dire ? Comment pouvait-il apaiser sa souffrance alors qu’il avait beaucoup de mal à apaiser la sienne ? Il longea le couloir, s’attardant sur les vagues portraits. Certains souriant, certains déprimants. Il frappa doucement contre la porte de Ginny et ne reçut aucune réponse. Il l’entrouvrit et la vit, roulée en boule au centre du lit. Lorsqu’il s’assit près d’elle, elle ne cilla pas.
_Ginny
Il posa sa main sur son bras. Aucune réaction. Il avait si mal. Toute la douleur que portait la jeune fille, lui pesait également. Arthur était un homme qu’il avait toujours adoré. Un homme loufoque adorant les Moldus.
Le crépuscule s’étalait. Harry avait dressé pour moi une sépulture, minuscule. Il désirait que j’eusse un endroit où je pourrais me recueillir. Je n’ai malheureusement pas pu le remercier, par manque de courage, par naïveté également, naïveté qu’il revienne. Des mots qui resteront à jamais gravé sur la pierre se bousculaient dans ma tête :
Ici gît Arthur Weasley
Passionné d’objets Moldus.
Père adoré
Ami dévoué
Fervent membre de l’Ordre du Phénix.
Il demeurera comme l’icône du père parfait et de l’un des meilleurs anti-Voldemoristes.
Repose en paix…Papa.

Papa…
La voix de mon ami retentit de nouveau à mes oreilles, il espère toujours que je réagisse. Ce à quoi je ne cillai pas.

_Tu as très souvent entendu comment j’ai perdu mes parents. Tu sais d’où me vient ma célébrité. Cependant tu ignores comment j’ai vécu leur absence. A un an, nous ne gardons aucun souvenir. Je serai incapable de te dire à combien de décibel s’élève la voix de mon père, quelles sont les mélodies chantaient par ma mère, j’ignore également mes grands-parents. Je ne compte plus le nombre de fois où il m’a semblé apercevoir leur ombre dans un de mes rêves. Je connais leurs traits, je connais leurs expressions, mais je n’ai jamais eu connaissance de leurs sentiments.
Etais-ce plus difficile de perdre un être cher, en l’ayant connu ou pas ?
_Si je te dis cela, c’est pour que tu prennes conscience que je comprends ta douleur, que tu peux te confier à moi, que j’accepte d’être ton support, ton aide, ton défouloir. Que je suis prêt à porter ta souffrance si cela peut t’aider à aller mieux.
Non Harry…cette sorte de douleur se porte seul.
Elle se tourna doucement vers lui et posa sa tête contre son épaule. Il l’enlaça fortement.
Ses bras autour de moi comme un oasis dans un désert. Et s’il devenait ma lumière à travers les ténèbres. Je sentis alors une larme rouler sur ma joue, elle entra en contact avec l’épiderme de Harry. Il resserra son étreinte. Je continuais à déverser de sombres larmes, brouillant mes yeux, apaisant mon cœur.
_Je…je ne veux pas qu’il parte…
_Je sais mon ange…
Mes simples larmes se transformèrent en bruyants sanglots. Des sanglots contenus. Les sanglots d’un passé à jamais brisé. Je nichai mon visage au creux de son cou, l’inondant au passage. Peu lui importait. Il caressait ma joue, mes cheveux. Il m’insufflait la vie. Je passai mes bras autour de son cou, il était une sorte de bouée. J’avais besoin de sa chaleur pour me convaincre que je demeurais vivante. Mes lèvres effleurèrent les siennes. Je m’emparai de sa bouche, avide de désespoir, avide de douleur. Je m’agrippai à lui, espérant oublier, tout oublier… Haletante, je me détachai de lui. Il me scrutait inquisiteur et inquiet. Je séchai mes larmes d’un coup de main et baissai les yeux._Je…suis…suis désolée.
Il l’enlaça tendrement.
_Je suis là Ginny.
Il déposa un baiser sur son front. Comme une note de féerie dans un sombre monde…
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MessageSujet: Re: Destinée Arbitraire   Destinée Arbitraire Icon_minitimeVen 15 Aoû - 22:08

héhé toujours aussi bien lol

mais un peu court sniff, vite une suite please

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MessageSujet: Re: Destinée Arbitraire   Destinée Arbitraire Icon_minitimeDim 17 Aoû - 17:45

Chapitre 12: Une renaissance estivale

L’été était là. Pour les enfants du village, le temps était venu de ranger ses livres d’écoliers, ses cahiers d’écriture et de profiter du lac alentour. Divers marchés ouvraient ses portes se permettant quelques affaires. Le soleil caniculaire se faisait sentir et un parfum d’insouciance pesait aux environs.
Dans le manoir des Fondateurs, l’ambiance se trouvait être moins chaleureuse. Blottie contre Harry, Ginny s’était assoupie. Elle reprenait une vie « normale » peu à peu mais ne se sentait pas encore prête à affronter le monde. Certains soirs, l’insomnie la guettait tandis que d’autres de violents cauchemars l’éveillaient. Le jeune homme avait prit l’habitude de veiller sur son sommeil, ne la laissant que rarement seule. Il vit arrivé Helga un courrier à la main.
_C’est de Sirius.
Elle lui sourit avant de caresser les cheveux de la jeune fille.
_S’en sort-elle ?
_Beaucoup mieux.
_Merci Harry.
Elle prit congé tandis que le jeune homme s’emparait avidement de la missive.
Mon filleul,
Comment vas-tu ? J’espère que tu ne courres pas après les filles, ce serait terrible pour les Fondatrices. Ton absence me pèse Filleul. Tes amis ont passé leurs Aspics. Nous attendons les résultats avec impatience. Surtout une certaine Granger. Drago n’y survit pas.
Depuis la mort d’Arthur, l’Ordre reste sur ses gardes. Cette perte a bouleversé les Weasley. Molly a du mal à s’en remettre. Le proche accouchement de Fleur lui permet de s’occuper. Ron devait se marier cet été. Le mariage se trouve repoussé. Il fut difficile de leur convaincre de poursuivre leurs vies. D’être en colère et non abattu. Ce n’est guère aisé. Comment Ginny se porte-t-elle ? Tu es le plus apte à la comprendre. Aide la. J’espère que tu t’améliores, que tu sers à quelque chose là-bas. Remus me charge de t’avertir : aucun acte irréfléchi. Sois prudent. Prends soin de toi Filleul.
A bientôt
Patmol

Harry soupira. Repliant le parchemin, il resserra son étreinte autour de la jeune fille. Elle bougea légèrement avant de battre les paupières.
_J’espère ne pas t’avoir réveillé ?
Elle nia doucement en caressant le torse du Gryffondor. Jetant un vague regard vers la fenêtre, elle sentit un besoin d’évasion. Un besoin de liberté.
_Puis-je te demander quelque chose ?
Sa voix si faible fit frissonner le jeune homme. Il déposa un baiser sur son front.
_Tout ce que tu voudras.
_J’aimerais prendre l’air.
Il la jaugea surpris. Avait-il bien entendu ?
_Es-tu sûr ?
_Oui, j’en ai besoin.
_Dans ce cas, j’en serais ravie.
En voyant la missive entre les doigts d’Harry, elle se figea.
_Des nouvelles ?
_Aucune. Juste de vagues faits.
_Comment vont-t-ils ?
Cela ne servirait à rien de mentir, elle était intelligente, elle devinerait tout mystification.
_Bien. Ils vont mal mais tentent de survivre. Fleur va bientôt accoucher, offrant une occupation à ta mère. Compte tenu des évènements, le mariage de Ron est reporté. Enfin, ils attendent leurs Aspics.
Elle empoigna délicatement la chemise du jeune homme. Il lui insufflait du courage. Il s’empara tendrement de ses lèvres. Elle y répondit faiblement.
_Je vais me préparer.
Il opina, la suivant d’un regard inquiet.
……………………………………………………………………………………………
La jeune rousse agrippa le bras de son ami. Voir autant de monde, entendre tous ses rires, c’en était trop pour une personne instable.
_Tout va bien se passer murmura-t-il.
Elle lui sourit, reconnaissante. En sa présence, elle retrouvait son équilibre. Lentement certes mais sûrement.
_Merci Harry.
Il détourna les yeux. Elle le remerciait d’être là, impuissant alors que leurs amis risquaient inlassablement leurs vies. La jeune rousse s’arrêta face à une quincaillerie.
_Il adorait les prises électriques.
Harry se figea. Comment réagirait-elle ? Il l’entendit rire. Un rire depuis longtemps contenu. Il sonnait si vif, si juste. Il lui avait manqué, laissant un immense vide en lui.
_Ma mère en enrageait.
A sa grande surprise, il la sentit l’étreindre.
_Ton aide m’est précieuse.
_J’en suis heureux, Gin.
Lui faisant face, elle saisit le col du jeune homme et l’approcha furtivement d’elle.
Sentir ses lèvres, encore…
J’avais besoin de l’avoir entièrement à moi. Etre persuadée que, lui, je ne le perdrais jamais.
Son souffle se heurta à mes lèvres. Il faisait appel à sa raison. Cela m’amusa.

_Le lieu n’est pas approprié.
J’opinai doucement. Il posa ses lèvres sur ma main puis la tint fermement.
_Je suis heureux que tu ailles mieux.
_Grâce à toi, Harry.
Avait-il vraiment avoir avec cela ? Pouvait-il se louer de l’avoir réellement soutenu ?
Ses yeux inquiets, scrutateurs. A quoi pouvait-il bien penser ? Pourquoi semblait-il perdu ?
Leur promenade se poursuivit. Le mois de Juillet était entamé d’où la température élevée, brisée par une légère bise passagère. Un détail, cependant, l’interpella. 18 ans, le jeune homme allait bientôt avoir ses 18 ans.
Quel jour étais-ce déjà ? Le 21 ou le 3O…Zut ! Comment pourrais-je oublier son anniversaire ? Je pourrais le demander aux Fondateurs…Ce serait vraiment honteux…ou à nos amis…ce serait vraiment louche. Quelle piètre petite amie, j’étais ! Après tout ce qu’il avait fait pour moi, je l’en remerciais de manière injurieuse.
_Y a-t-il un problème ?
Non… Aucun. Je me demandais juste si je te méritais vraiment.
_Aucun.
Il fronça les sourcils, peu convaincu. Il commençait à parfaitement la connaître.
_Veux-tu boire quelque chose ?
_Que proposes-tu ?
Il scruta les alentours avant de sourire.
_Un breuvage Moldu.
La suspicion qui se peignait sur le visage de Ginny, l’amusa. Elle vit l’enseigne d’une sorte de café au décor d’aspect mexicain « Mucho Gusto ».
_Qu’est-ce que cela signifie ?
_Je n’en sais strictement rien.
Elle rit tandis qu’Harry se dirigeait vers le guichet. Un homme en sombrero les interpella.
_Holà.
_Euh…bonsoir.
L’homme sourit face à la gêne du jeune homme.
_Vous ne parlez pas espagnol, n’est-ce pas ?
_Non.
_Que désirez-vous ?
_Deux atoles.
_Miel ou canne à sucre ?
_Miel.
_Chocolat, vanille ou fleur d’oranger ?
_Vanille.
_Bien. Un moment je vous prie.
Il se détourna d’eux et prépara les breuvages.
_Qu’as-tu commandé ?
_Surprise.
Elle se blottit contre lui, sereine. Y avait-il meilleure place ?
_Vous êtes servis.
Harry paya leurs consommations puis tendit à sa jeune amie, l’atole. Ils sortirent du café, de légers nuages apparurent.
_Mauvaise prévision en perspective.
Elle haussa les épaules.
_Tu me serviras de parapluie.
Il nia vigoureusement.
_Tu devras te trouver un autre chevalier servant.
Du bout des lèvres, elle goûta la boisson. Un goût sucré, chaud emplit son haleine.
_Alors ?
_C’est étrangement délicieux. C’est du maïs ?
_De la farine de maïs.
_Comment as-tu découvert cette mixture ?
Harry sourit.
_Drago avait une gouvernante d’origine mexicaine. Je passais énormément de moments chez lui. Ainsi j’ai découvert de nombreuses traditions mexicaines.
_Intéressant ? Quel âge avait-elle ?
Le jeune homme haussa un sourcil.
_Jalouse ?
_Non. Curieuse ?
_Une trentaine d’année.
Elle sourit, amusée.
_Comment cela se passait-il chez Drago ? Je veux dire, ses parents sont connus pour être des Mangemorts.
_Disons qu’ils pensaient pouvoir m’intégrer à leurs idéaux. Chose totalement stupide compte tenu de mon passé.
Ginny opina doucement. Elle aurait aimé lui en parler mais avait peur de raviver de mauvais souvenirs.
_Je peux en parler tu sais.
Elle baissa les yeux un court instant avant de se lancer.
_As-tu toujours mal ?
_Moins d’année en année. Cependant le 31 octobre reste un jour sombre et pas seulement à cause d’Halloween.
_Penses-tu qu’il a rejoint tes parents ?
_J’en suis sûr. Des personnes aussi bonnes ne peuvent que se retrouver.
_J’espère qu’il est heureux.
_Ginny, il est décédé en se battant pour une cause juste.
_Il ne devait pas mourir.
_Je le pense aussi.
Elle acquiesça.
_Ginny, nous le tuerons. Nous vengerons nos parents. Nous vaincrons ce Serpent.
_Serons-nous assez fort ?
_Ensemble, j’en suis convaincu.
Elle le fixa, émue. Doucement, il déposa ses lèvres sur les siennes. Elle y répondit passionnément.
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MessageSujet: Re: Destinée Arbitraire   Destinée Arbitraire Icon_minitimeLun 18 Aoû - 4:20

j'adore ce chapitre il est parfait


gbx a ++
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MessageSujet: Re: Destinée Arbitraire   Destinée Arbitraire Icon_minitimeMer 27 Aoû - 0:28

Chapitre 13: Leçon embarrassante

Tenter de ne rien penser. Se concentrer. Garder en mémoire ses intentions. Et ainsi Agir.
_Ce n’est pas suffisant Ginny. Tu ne t’implique pas assez reprit Merlin.
J’aimerais vous y voir.
_Je n’ai rien à te prouver, jeune fille.
Elle soupira. Le voilà qui lisait dans ses pensées. Comment pouvait-elle réussir si ce barjot ne cessait de l’harceler?
_Tes vacances sont terminées. Nous devons nous y mettre promptement.
Un deuil n’est pas des vacances, Merlin. Serrer les poings, canaliser sa rage pour détromper ces propos.
_Une guerre vous attend. Le comprenez-vous ?
Comment l’oublier ? Elle inspira un bon coup avant de mémoriser chacune de ses incantations. Stupéfixier en premier lieu, ligoter en second avant de torturer. Stupéfix.
_Plus de hargne.
Ne vous inquiétez pas la hargne s’élève.
_Je n’attends que cela.
_Pourriez-vous cesser de lire dans mes pensées ?
_Nous sommes en Spiritualisme. A toi de les contenir.
Reprendre. Et tenter toujours plus. Stupéfix.
_N’as-tu rien appris avec les Fondateurs ?
Courage Ginny. Courage. Imaginer le vieil homme à la place de ce cobaye. La tête de l’enchanteur remplaçant celle de l’ennemi. Stupéfix.
_On s’améliore Ginny. Maintenant sans recréer mon image.
Harry ne put réprimer son fou rire. Il devait être là depuis plus de deux heures et se trouvait face à la plus divertissante des scènes. Les répliques cinglantes que s’envoyaient les deux sorciers apaisaient la tension des derniers jours.
_A ton avis Potter, qui aura gain de cause ? Sourit Salazar.
_Mon amie.
_La petite rousse vs le vieux barbu. Quel sublime match ! S’exclama Godric.
_Ne dois-tu pas rejoindre l’exercice ? Reprit le Serpentard.
_Si, j’attends juste qu’un des deux remarque mon absence.
_Quel plaisant détournement d’excuse pour flemmarder !
_Si tu le dis Godric plaida innocemment le jeune homme.
_Sorcier asséna Salazar.
_Merci répondit Harry amusé.
Une feinte à gauche, Impedimenta.
_Bloque tes pensées Ginny soupira Merlin, en faisant un pas de côté.
Pense à Harry. Réussis et ta récompense sera proche.
_Ce n’est pas demain la veille répliqua le vieux mage.
Elle grogna.
………………………………………………………………………………………………….
Rassemblant tout son courage, elle pénétra dans la cuisine, espérant y trouver Helga. Cette dernière lisait un livre de cuisine. Alors qu’elle allait rebrousser chemin, la Fondatrice l’interpella.
_Ginny, en quoi puis-je t’aider ?
Soupirant, la jeune rousse referma la porte derrière elle. Elle s’installa face à la vieille femme et tortilla une de ses mèches. Aurait-elle le courage de s’exprimer ?
_Y a-t-il un problème ?
Elle nia fermement. Prenant une longue inspiration, elle se lança.
_Helga, il est idiot de vous poser cette question sachant que je devrais être la première au courant, que je devrais avoir honte de vous demander votre aide.
_Ginny…
_Cependant c’est un cas d’extrême urgence et j’ai cherché tous les moyens d’y remédier et je n’ai rien pu trouver.
_Ginny.
Un sourire s’installa sur son visage alors qu’elle avait réussit à attirer l’attention de la jeune fille. Un court silence s’installa, reposant, nécessaire.
_Viens en au fait.
_Sauriez-vous quand à lieu l’anniversaire d’Harry ?
Elle contint un certain rire, par respect. Par compréhension peut-être.
_Le 31.
Mais c’est vrai ! Abjecte mémoire. Tant d’années où Molly m’a réquisitionné à cette date pour un anniversaire dont je n’avais que faire. Et qui à présent pourtant m’était obligé…
_Merci Helga.
_Tu sais ce n’est pas si grave d’oublier un anniversaire. Surtout lorsque nous savons votre passé.
Elle opina, peu convaincu.
_Je serais une tombe. Evite juste d’oublier son cadeau.
Elle leva les yeux au ciel, comprenant le reproche sous-jacent. Remerciant une fois encore la fondatrice avant de la quitter.
_Ginny ?
Cette doucereuse voix. Je l’avais attendu, je l’avais désiré. Me retournant, je me blottis dans ses bras. Humant son enivrante odeur.
_Je te cherchais.
Moi aussi pensais-je. Depuis toujours.
_J’étais en charmante compagnie.
_Un homme ? Murmura-t-il, faussement inquiet.
_Une femme.
_Deviens-tu controversée ?
Retenant un rire, elle haussa les épaules.
_Qui sait ?
Il se renfrogna, guère amusé. Elle lui empoigna le col et le rapprocha dangereusement d’elle.


Dernière édition par Aniez le Mer 1 Oct - 1:46, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Destinée Arbitraire   Destinée Arbitraire Icon_minitimeSam 30 Aoû - 14:36

ce chapitre est bien, surtout la fin, j'adore quand il joue comme ça l'un avec l'autre mdr !!!!!


vite uen suite gbx a ++
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MessageSujet: Re: Destinée Arbitraire   Destinée Arbitraire Icon_minitimeSam 30 Aoû - 19:49

Ouais, s'il te plait la suite!!!Vraiment bien ta fic.Smile
J'adore.
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MessageSujet: Re: Destinée Arbitraire   Destinée Arbitraire Icon_minitimeMer 3 Sep - 0:50

Chapitre 14 Un anniversaire des plus surprenants.


J’avais 18 ans. 18 ans de lutte acharnée contre un cinglé avide de pouvoirs. 18 ans à errer sur terre.
17 ans que je ne les avais revu. 17 ans que je demeurai seul, parmi tant d’autres.
18 ans que j’avais été élu contre ma volonté. 18 ans n’est-ce pas jeune ? 18 ans n’est-ce pas censé être l’enfance ? 18 ans n’est-il pas peuplé de joie ?
18 ans. Etais-ce une nouvelle aube ? Peuplée de bonheur, de prospérité et d’amour ?
18 ans. Y en aura-t-il d’autre ?


Un souffle reposait sur son cou, l’éveillant doucement. L’aube était encore jeune. Et pourtant ses longs doigts éblouissaient le paysage. 31 Juillet 1998. Un nouveau jour plein de promesse. Il caressa l’épaule de son amie avant de remonter le drap sur elle. Si angélique. Si pure.
Effleurant ses lèvres, il se défit de son étreinte, doucement. Prenant quelques affaires, il se rendit dans la salle de bain. Le reflet envoyé par le miroir ne l’étonna guère. Il demeurait le même. Et même s’il perdait un jour de vie, il gagnait une année. Aucune ride.
A quoi t’attendais-tu Potter ? Des rides…n’es-tu pas légèrement cinglé ? Pensa-t-il.
Un sourire étira ses lèvres. L’eau fraîche acheva de l’éveiller totalement.
Il prit une serviette et entreprit de se sécher. S’habillant promptement, il entendit la porte grincer. La jeune arrivée lui sauta dans les bras, nouant ses jambes autour de sa taille. Il rit de la fougue de cette dernière avant de la maintenir à sa hauteur.
_Bonjour murmura-t-elle.
Il s’empara avidement de ses lèvres.
_Bonjour répondit-il.
_Joyeux anniversaire.
Elle posa son front contre le sien, un moment, caressant ses lèvres du bout de ses doigts.
_Merci mon ange.
Ils restèrent un moment ainsi, silencieux, presque immobiles alors que la matinée courait. C’était comme une de ses images de publicité où le monde tourne et au milieu de ce dernier, deux êtres demeurent figés, heureux dans leur propre monde.
_Je dois me préparer s’enquit-elle lentement.
Il la déposa et l’étreignit un court instant.
_Rejoins moi en bas.
Elle acquiesça, souriante avant de caresser sa joue.
_Aucune ride Harry.
Il fit la moue.
_Je suis encore très jeune.
_18 ? C’est assez relatif.
Il se détourna de la jeune rousse qui demeurait hilare. Les femmes je vous jure ! Il descendit dans la cuisine où les Fondateurs le saluèrent.
_Joyeux anniversaire Harry.
Il embrassa Helga, enlaça Rowena. Il sentit alors un drôle de liquide le submerger. Un liquide rougeâtre. Un éclat de rire suivit alors que les deux Fondatrices grinçaient des dents. Il vit Salazar pliée en deux, une soucoupe à la main.
_Je venais de prendre un bain. Ce n’est pas drôle.
_J’en suis hilare.
_Vous avez décidé de vous payer ma tête ce matin.
Godric pouffa alors qu’Helga débarrassait le jeune homme de toute trace de Pourprine.
………………………………………………………………………………………………
Il trempa ses jambes dans le lac. La dernière fois qu’il était venu, il avait compris l’ampleur des sentiments que Ginny lui vouait. Cela lui avait paru si improbable. Et pourtant vrai.
Une myriade d’étoiles décorait le firmament. En ce jour, tout lui paraissait différent. L’air semblait plus frais, l’herbe plus humide, le ciel plus étoilé et le paysage paradisiaque. Est-ce parce qu’il prenait enfin conscience de la chance qu’il avait d’être en vie. De sentir ses poumons se mouvoir. D’être entouré. Sirius lui manquait affreusement en ce jour et même s’ils avaient tous pensé à lui. Il demeurait légèrement insatisfait. Il désirait les voir. De nouveau.
_Tu refuses notre compagnie ?
Il ne fut même pas surpris de son arrivée. Cela se passait ainsi entre eux. Un lien invisible s’instaurait dans leur relation. Ils se sentaient constamment connectés.
_Je jouis de la beauté lunaire.
_Romantique. Y a-t-il matière où vous n’excellez pas ?
Il rit alors qu’elle s’installait à ses côtés. Sa robe verte citron jurait parfaitement avec ses bottes jaunes. Selon elle, ils pouvaient se permettre quelques folies en ce jour.
_Tu es ravissante dans cette…robe.
_Hey ! Je ne te permets pas de te moquer.
Il pouffa légèrement, s’excusant faussement. Elle blâma son manque d’ouverture d’esprit. Il se contenta de hausser les épaules, en signe de dénégation. Un léger silence revint tandis qu’elle caressait ses bottes.
_A quoi penses-tu ?
_A eux. A nous. A moi sourit-il.
_Egocentrique qui plus est. Je commence à douter de votre humanité.
_J’ai parlé de nous également.
_J’ai relevé.
Il acquiesça, saisissant sa main. L’innocente marque du temps n’avait pas eu assez de temps pour s’y tracer. Il lui embrassa la paume. Elle en frissonna.
_Je te fais toujours autant d’effet.
Elle rougit alors qu’il rapprochait son visage du sien. Il effleura de nouveau ses lèvres. Les yeux marrons le fixaient, brillants et confus. Il sut à cet instant que jamais il ne pourrait se passer de ses yeux. Qu’il souhaiterait s’endormir à leur vue et s’éveiller à leur éclat.
_Que t’arrive-t-il ?
_Je t’aime Ginny.
_Tu as bien sûr intérêt.
Il sourit, secouant la tête. Elle prit son visage en croupe et l’embrassa tendrement.
_Je t’aime Harry.
_Epouse moi.
Elle écarquilla les yeux, stupéfaite avant d’éclater de rire.
_Mais bien sûr.
Il se redressa légèrement vexé.
_Je suis sérieux.
_Je n’en doutes pas.
Il la vrilla du regard et elle se rendit compte qu’il était d’un grand sérieux. Elle sentit de nombreux soubresauts cardiaques et se sentit de suite fébrile.
_Tu ne peux pas être sérieux ?
Elle se leva, effrayée. Une angoisse saisit le cœur d’Harry. Il n’avait jamais voulu la faire fuir. Il n’avait même pas prévu de lui faire une quelconque demande. Mais la voir ce soir, resplendissante, lui avait fait prendre conscience de la chance qu’il avait de la côtoyer, et du désir de l’avoir à ses côtés pour toujours.
_Cela peut paraître fou commença-t-il
_C’est peu dire. Nous sommes si jeunes, je n’ai même pas 17 ans. Je serais incapable…que penseraient les autres…et…
Elle s’appuya à un arbre cherchant son souffle. Même si cette idée l’enchantait, il y avait bien trop de conditions à prendre en compte. Le mariage était une notion qu’elle avait toujours prise soin de considérer de manière réfléchie. Mais en cet instant, cela paraissait si brusque, si stupide et si attirant.
_Ginny, laisse moi m’expliquer.
Il caressa son bras, lentement. Ses caresses, une douceur enivrante.
_Je sais, tu n’es même pas encore majeur, dans ce cas nous attendrons que tu le sois. Je sais aussi que nos vies sont assez fébriles sans qu’une nouvelle menace l’alourdisse. Je sais aussi qu’à notre retour peu y croiront, ils diront que nous sommes irresponsables, que ce n’est qu’une passade. Ce sera à nous de leur prouver le contraire. Je sais aussi que je n’ai jamais aimé autant que je t’aime. T’avoir auprès de moi, devient vitale. Je ne t’impose rien Ginny, tu peux refuser et nous attendrons mais je sais que c’est un achèvement inévitable. Tôt ou tard, je te passerais l’anneau au doigt. J’ai réellement envie de toi constamment près de moi, même si je meurs…ou…
_Ne dis pas cela murmura-t-elle.
_Me comprends-tu ?
_Ce serait mentir que de dire que je refuse une telle demande. Mais il y a tant de conditions. Harry, j’ai perdu mon père il y a peu de temps…
_Il aurait voulu que tu sois heureuse.
_Que penserait ma mère, mes frères, Ron ?
_Peu m’importe, c’est toi que j’épouse.
Elle lui fit face, les yeux humides. Elle se sentait nauséeuse. L’espoir qu’elle lisait dans les prunelles émeraude la faisait chanceler. Jamais il ne lui avait paru aussi déterminé.
_Harry…
_Epouse moi.
_N’est-ce pas précipité, nous sommes ensembles que depuis quelques mois ?
_Et j’ai l’impression de revivre dans tes bras, je n’ai jamais connu cela.
Elle posa une main sur sa bouche, hésitante. Que faire ? Ecouter son cœur qui lui hurler d’accepter ou entendre raison.
_Epouse moi répéta-t-il, légèrement désespéré.
D’un mot, ils seraient engagés pour toujours et c’est ce qu’elle désirait mais n’était-ce pas risqué ? Si cela tournait mal.
_Si nous nous séparions…
Il l’embrassa fougueusement. Elle perçut toute l’incompréhension, la confusion dans laquelle elle le mettait. S’agrippant à lui, elle lui répondit tout aussi avidement.
_Oui murmura-t-elle au moment où leurs lèvres se détachaient.
Il parut décontenancé avant de l’enlacer. Elle plia sous ses caresses et son choix ne lui parut que plus justifié. Elle l’aimait, elle en était certaine. A présent, ils seraient liées à jamais.


Dernière édition par Aniez le Mer 1 Oct - 1:46, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Destinée Arbitraire   Destinée Arbitraire Icon_minitimeSam 6 Sep - 0:28

héhé c'est magnifique, le fait qu'il la demande en mariage aurait pu être banal mais comment la demande est formilé, le moment ou ça l'est ... c'est magnifique héhé ....



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