Coeur Secret, par Kisa-kun

Nombre de messages : 6 Age : 34 Date d'inscription : 13/07/2008

Titre : Coeur Secret
Auteur : Kisa-kun
Genre : Romance/Humour/Songfic
Classement : PG-13
Introduction : Il devait absolument garder ses secrets. Même si au fond, il ne voulait qu’une chose : tout lui dire, une bonne fois pour toute. Mais il ne pouvait pas. Comme il ne pouvait pas lui dire ce qu’il ressentait pour elle. Gohan/Videl

******

Videl garda ses yeux fixés sur ceux du jeune homme, le rendant quelque peu nerveux. Mais il résista, ne cédant pas. Il ne fallait pas qu’il cède, même s’il en mourrait d’envie.

« Qu’est-ce que tu caches, Son Gohan ? »

Secret heart
Cœur secret

What are you made of ?
De quoi es-tu fais ?

What are you so afraid of ?
De quoi as-tu tellement peur ?

Il rit nerveusement, ne frottant l’arrière de la tête – une habitude qu’il avait hérité de son père.

« Mais je ne cache rien, Videl. Où vas-tu chercher ça ? »

Ses yeux se plissèrent encore plus, tandis qu’elle gardait son regard fixé sur lui, le rendant de plus en plus nerveux.

« Ne joues pas les innocents avec moi. Je sais que tu caches quelque chose. Et fais moi confiance, je découvrirais ce que c’est. »

Sur ces mots, elle tourna les talons et s’en alla, laissant Gohan seul dans les couloirs maintenant vides d’Orange Star High School. Il soupira de soulagement en la voyant partir.

Could it be
Cela pourrait-il être

Three simple words
Trois simples mots

Or the fear of being overheard
Où la peur d'être au-dessus

What's wrong ?
Qu'est ce qui ne va pas ?

Gohan tenta d’ignorer le regard perçant de Videl, sans trop de succès. Pourquoi était-elle si déterminée à découvrir ses secrets ? Et comment pouvait-elle être aussi sûre qu’il en avait ? D’accord, il avait fais un bond d’environ huit mètres de haut à son premier jour, pendant le cours de sport, mais ce n’était pas si extraordinaire, si ?

Il soupira. Dommage que la seule chose qui l’intéresse chez moi sont mes secrets, pensa-t-il tristement. Mais je ne peux pas lui dire. Elle me prendrait pour un monstre.

Let her in on your secret heart
Laisse-la pénétrer ton cœur secret

Videl voyait bien qu’elle le rendait nerveux en le fixant ainsi, et elle sourit intérieurement. Cela ne devrait plus durer encore longtemps avant qu’il ne craque. Il finira bien par lui dire ses secrets.

Ce garçon l’avait tout de suite intrigué. Il était si mystérieux… Et il cachait quelque chose, de ça elle en était sûre.

Secret Heart
Cœur secret

Why so mysterious
Pourquoi si mystérieux

Why so sacred
Pourquoi si sacré

Why so serious
Pourquoi si sérieux

S’il y avait quelque chose qu’elle détestait chez les gens, c’était qu’ils lui cachent des choses. C’était pour cette raison qu’elle refusait de devenir proche de lui. Mais ce n’était pas si facile. Il était si gentil… Et ce n’était pas de la fausse gentillesse, essayant d’atteindre son père en s’attirant ses faveurs. Non. Lui, il était gentil de nature.

Et puis… Il était plutôt mignon.

Videl rougit à ses propres pensés, puis secoua la tête. A quoi pensait-elle ? Satan Videl ne trouvait pas un garçon mignon. Satan Videl était forte, et n’avait certainement pas besoin d’un garçon.

Maybe you're
Peut-être que tu

Just acting tough
Joue simplement les durs

Maybe you're just not bad enough
Peut-être n'es-tu pas assez mauvais

What's wrong ?
Qu'est-ce qui ne va pas ?

La sonnerie retentit, annonçant la fin des cours, et c’est avec un soupir de soulagement que Gohan se précipita de ranger des affaires dans son sac, puis il sortit de la classe tout aussi précipitamment, content de pouvoir échapper à Videl.

Mais la jeune fille ne comptait pas abandonner de sitôt, et le suivit hors du lycée. Il le remarqua, bien sûr, pouvant sentir son Ki le suivre dans les rues de Satan City.

Pourquoi ne me laisse-t-elle pas tranquille ? se demanda-t-il.

Let her in on your secret heart
Laisse-la pénétrer ton cœur secret

Il poussa un profond soupir, s’adossant contre un arbre.

« Videl, tu peux sortir, je sais que tu es là. »

Videl fut plus que surprise qu’il remarque qu’elle le suivait. Elle était pourtant sûre d’avoir été très discrète. Elle sortit de derrière de le mur où elle se cachait, un peu honteuse d’avoir été découverte.

« Comment as-tu su que je te suivais ? » demanda-t-elle.

« Pourquoi est-ce que tu me suivais ? » demanda-t-il à son tour, le ton las, ignorant sa question.

Elle décida de lui dire la vérité. « Je voulais savoir comment tu fais pour aller et venir au lycée tous les jours. »

Il secoua la tête d’un air dépité. « Tu ne crois pas que ça aurait été plus simple de me le demander ? »

Elle parut surprise. « Parce que… Tu me l’aurais dis ? »

Pour toute réponse, il sortit une capsule, l’actionna et la lança, créant un nuage de fumé. Une fois dissipé, ils purent voir qu’un Jet Copter rouge était apparu.

Gohan remercia intérieurement Bulma de lui avoir offert ce Jet à son anniversaire. Il espérait que maintenant Videl n’aurait plus de soupçons sur lui. Il devait absolument garder ses secrets. Même si au fond, il ne voulait qu’une chose : tout lui dire, une bonne fois pour toute.

Mais il ne pouvait pas. Comme il ne pouvait pas lui dire ce qu’il ressentait pour elle.

This very secret
Ce grand secret

That you're trying to conceal
Que tu essaies de cacher

Is the very same one
Est exactement le même

You're dying to reveal
Que tu meurs d'envie de révéler

Go tell her how you feel
Va lui dire ce que tu ressens

C’était tellement ironique. De toutes les filles, il a fallu qu’il tombe amoureux d’elle. La fille de Mister Satan. Celui qui lui avait volé ses accomplissements. Pas que cela lui importait. Il ne voulait pas de la gloire et de la célébrité. Il était content de vivre tranquillement avec sa famille, dans sa petite maison dans les montagnes.

La voix de Videl le tira de ses pensées.

« Donc, tu as un Jet Copter. Mais ça ne me dit pas quels sont tes autres secrets. »

« Videl, pour la dernière fois, je n’ai pas de secrets. Vraiment. »

Elle soupira. « Tu sais, c’est vraiment dommage. Si tu n’étais pas un tel menteur, on aurait pu devenir amis. »

Peut-être même plus, ajouta-t-elle intérieurement.

Secret heart, come out and share it
Cœur secret, montre le et partage le

This loneliness, few can bear it
Cette solitude, peu peuvent la supporter

« Pourquoi veux-tu tellement connaître mes secrets ? » demanda-t-il.

« Donc tu admets en avoir. »

Il hésita, puis soupira. « Oui. »

Elle s’approcha de lui, le rendant plus qu’inconfortable. « Alors, que dis-tu de les partager avec moi ? Je sais garder un secret, tu sais. »

Il rougit à leur proximité, détournant le regard. « Je… Je ne peux pas. »

« Pourquoi pas ? »

Etait-ce lui où il faisait soudain très chaud ? « Parce que je ne peux pas. »

Elle fronça les sourcils, pas contente de ne pas avoir eu pas la réponse qu’elle voulait. Mais elle n’était pas décidée à abandonner.

« Pourquoi tu ne peux pas ? Ça te soulagerait de partager tes secrets avec quelqu’un, et je suis prête à t’écouter. »

Could it have something to do with
Peut-il y avoir un rapport avec

Admitting that you just can't go through it alone
Le fait d'admettre que tu ne peux pas endurer cela tout seul

Let her in on your secret heart
Laisse-la pénétrer ton cœur secret

Voyant qu’il ne disait rien, elle décida d’y aller franco.

« Es-tu Saïyaman ? »

Il soupira. Elle le soupçonnait encore d’être le Super Héros. Que fallait-il qu’il fasse pour qu’elle n’ait plus de soupçons sur lui ?

« Non Videl, je ne suis pas Great Saïyaman. » Il détestait mentir, surtout à elle, mais il ne pouvait pas faire autrement, alors il continua : « Je ne sais même pas me battre, alors être capable de faire les choses qu’il fait… »

« Vraiment ? »

« Oui Videl, vraiment. Tu te trompes de personne. »

« Alors pourquoi est-ce que tu quittes la classe, prétextant aller au toilette, à chaque fois que je me fais appeler par la police ? » demanda-t-elle.

« Coïncidence ? » tenta-t-il, de plus en plus nerveux.

« Je ne crois pas. »

Il commençait à transpirer, surtout qu’elle était toujours très près de lui, le rendant de plus en plus inconfortable.

« Tu as vu l’heure ? Il faut que j’y aille Videl, sinon ma mère va s’inquiéter. » fit-il, s’apprêtant à monter dans son Jet Copter. Mais c’était sans compter sur Videl, qui lui attrapa le bras, l’arrêtant.

« Pas si vite, Gohan. Je n’en ai pas encore fini avec toi. »

« Videl, il faut vraiment que j’y aille. Lâche-moi s’il te plait. »

« Non, je t’ai dis que je n’en avais pas fini avec toi. J’ai encore quelques questions à te poser. »

This very secret
Ce grand secret

That you're trying to conceal
Que tu essaies de cacher

Is the very same one
Est exactement le même

That you're dying to reveal
Que tu meurs d'envie de révéler

Go tell her how you feel
Va lui dire ce que tu ressens

Gohan ne savait pas quoi faire. Il avait besoin d’une distraction. Quelque chose pour la distraire assez longtemps afin qu’il puisse monter dans son Jet Copter et s’enfuir d’ici. C’est alors qu’il eut une idée. C’est très risqué, et elle le tuerait sûrement demain, mais tant pis. Il fallait absolument qu’il s’échappe.

Alors, la prenant par surprise, il l’attira vers lui… et l’embrassa. Videl avait les yeux grands ouverts tellement elle était surprise, ne s’étant pas du tout attendu à ça. Puis, elle les ferma, et répondit au baiser, ce qui surprit assez Gohan. Il n’avait pas du tout pensé qu’elle répondrait à son baiser. Mais il décida d’en profiter, et continua de l’embrasser, enroulant ses bras autour de sa taille, tandis qu’elle enroulait les siens autour de son cou. Après un moment, ils commencèrent à être à court d’air, et durent s’arrêter. Ils restèrent un moment sans rien dire, les yeux toujours fermés, la respiration haletante. Et puis, profitant que Videl soit toujours dans une sorte de transe, Gohan s’écarta d’elle, et monta précipitamment dans son Jet Copter, décollant à toute vitesse.

This very secret
Ce grand secret

Go out and share it
Montre le et partage le

This very secret
Ce grand secret

Le bruit du décollage sembla ‘réveiller’ Videl, et elle cligna plusieurs fois des yeux, voyant le Jet Copter de Gohan s’éloigner rapidement. Elle réalisa alors ce qui venait de se passer, et serra les poings de colère.

« Son Gohan, je vais te tuer !! »

A suivre…

héhé , j'adore cheers

comme toutes tes fic celle ci, je viens de relire le passage, j'adore surtout la fin il l'embrasse pour la faire taire, elle en reste sans voix affraid

et quand elle réalise elel menace dans el vide de el tuer, Cool

j'adore, vite la suite stp ( je reli en même temps que tu postes mdr study

)

gbx a ++ Wink

Nombre de messages : 6 Age : 34 Date d'inscription : 13/07/2008

Chapitre 2

Furieuse, Videl claqua la porte de sa chambre.

« L’enfoiré ! » jura-t-elle. « Oser me voler mon premier baiser ! Et pour s’enfuir, en plus ! Je le déteste ! »

Elle avait envie de tout casser, tellement elle était furieuse, mais sut se contenir, sachant que son père ne serait pas très content si elle faisait ça. A la place, elle s’écroula sur son lit, et fixa le plafond. Elle toucha ses lèvres, repensant au baiser qu’ils avaient partagé.

Mon premier baiser… pensa-t-elle. Je n’aurais jamais cru que ça se passerait comme ça, et surtout, je n’aurais jamais cru que ce serait avec lui ! J’arrive pas à croire qu’il ait osé m’embrasser ! Elle soupira. Mais… Je dois avouer… Ce n’était pas si mal…

C’était génial, tu veux dire, lui chuchota une petite voix agaçante dans son esprit.

Videl rougit, mais ne dénia pas. Elle n’aurait jamais imaginé que Gohan embrassait si bien. Elle se demandait si cela avait été son premier baiser, à lui aussi…

Probablement non, se dit-elle.

Elle ne savait pas pourquoi, mais l’idée qu’il embrasse d’autre fille l’énervait. Elle secoua la tête, chassant ces stupides pensées de son esprit. Elle avait d’autres choses bien plus importantes à penser. Comme, par exemple, comment elle allait s’y prendre pour tuer Gohan.

---

Gohan avait abandonné son Jet Copter et volait maintenant de lui-même, une seule pensée traversant son esprit :

Je suis mort.

Mais qu’est-ce qui lui avait prit de l’embrasser ? Maintenant, c’est sûr, elle allait vraiment le tuer. Il déglutit. Mais pourquoi il avait fait ça ?

Parce que t’en mourrais d’envie, lui murmura une voix dans son esprit.

Il soupira. C’est vrai qu’il avait eu envie de l’embrasser depuis un moment déjà, mais de là à le faire…

Tu vas pas me dire que tu regrettes, quand même ? lui demanda la même voix.

Bien sûr que oui ! répondit Gohan, ne réalisant pas qu’il se parlait à lui-même. Elle va me tuer, maintenant !

Mais ça en valait la peine, non ?

Gohan rougit intensément, mais ne dit rien. Ce baiser avait vraiment été incroyable. Il n’aurait jamais imaginé avoir un jour la chance d’embrasser la fille de ses rêves. Et qu’elle lui réponde. Il n’arrivait toujours pas à croire qu’elle lui ait répondu.

Mais il n’empêche qu’elle allait le tuer !

---

Videl se défoulait sur son sac de sable, frustrée par tous les évènements de la journée.

« Enfoiré ! Salaud ! Connard ! » jura-t-elle, tout en donnant des coups à son sac de sable. « Trouillard ! Je te déteste ! »

« Eh ben, j’aimerais pas être à la place de celui qui t’a mit dans une telle colère ! »

Videl arrêta son assaut de coups, et se tourna vers Erasa qui venait de parler, reprenant son souffle.

« Erasa, comment es-tu entrée ? » demanda la jeune brune, son souffle retrouvé.

« Mina m’a laissé entrer. » expliqua la blonde. « Bon alors, et si tu me disais ce qui t’a mit tellement en colère ? »

Videl rougit en y repensant, et malheureusement pour elle, Erasa le remarqua.

« Oh mon Dieu ! Tu rougis ! C’est à propos de Gohan ? » demanda-t-elle, surexcitée.

Videl la regarda avec une expression de surprise. Mais comment avait-elle deviné ?

« Alors ? J’ai raison ? C’est à propos de Gohan, n’est-ce pas ? Que s’est-il passé ? Dis-moi tout ! Je veux tout savoir ! »

Videl soupira, s’asseyant par terre. Erasa la rejoint sur le sol, attendant impatiemment la réponse de son amie. Celle-ci soupira encore.

« Oui, tu as raison ; c’est à propos de Gohan. » dit-elle enfin.

« J’en étais sûre ! Il n’y a vraiment que lui qui soit capable de te faire rougir ! »

Videl rougit encore. « Mais qu’est-ce que tu racontes, Erasa ? »

« Ben c’est évident que tu craques pour lui ! »

Videl rougit encore plus, bien qu’il était impossible de savoir si c’était de colère ou d’embarrassement. « Mais n’importe quoi ! Je ne craque pas du tout pour lui ! C’est qu’un sale menteur ! Et un trouillard ! Jamais je pourrais craquer pour un gars pareil ! »

Erasa haussa un sourcil. « Vraiment ? Alors pourquoi tu rougis ? »

« Je ne rougis pas ! Je suis rouge de colère ! »

La jeune blonde haussa les épaules. « Si tu le dis. Alors, dis-moi, que s’est-il passé avec Gohan ? »

Videl rougit encore, et cette fois ce n’était pas de colère. Elle détourna le regard.

« Je ne veux pas en parler. » dit-elle.

« Quoi ? Même pas à moi ? »

« C’est… embarrassant… »

« Quoi, il ne t’a pas embrassé, quand même ? » plaisanta Erasa.

Videl rougit encore plus, le regard toujours détourné, ne répondant pas. Les yeux d’Erasa s’écarquillèrent, prenant le silence de son amie comme une réponse affirmative.

« Il t’a… vraiment… embrassé ? » demanda-t-elle lentement.

Videl se mordit la lèvre inférieure, puis, hocha lentement la tête.

« Oh mon Dieu ! J’arrive pas à y croire ! Comment est-ce arrivé ? »

Videl serra les poings, sa colère revenant. « Cet idiot m’a embrassé pour me distraire, lui donnant le temps de s’enfuir ! »

Erasa cligna plusieurs fois des yeux. « …Quoi ? »

« Tu m’as entendu ! Il m’a embrassé pour pouvoir d’enfuir ! Ce lâche ! »

« J’aurais jamais cru ça de lui… » dit Erasa, se remettant peu à peu du choc. Puis elle sourit malicieusement. « Et sinon, comment c’était ? Il embrasse bien le Gohan ? »

Videl rougit une fois de plus, repensant au fameux baiser, mais ne répondit rien.

« Allez, dis-moi… » insista Erasa. « Comment il embrasse, Gohan ? »

Videl soupira, les joues toujours aussi rouges, et se résigna à le dire à sa meilleure amie.

« Il embrasse… très bien. »

Erasa avait des cœurs à la place des yeux. « Vraiment ? Décidément, ce type est carrément parfait ! T’as trop de chance ! »

Videl croisa les bras. « Je ne vois pas où j’ai tellement de chance. »

« Ben qu’un type comme lui soit fou amoureux de toi ! » répondit Erasa, comme si c’était la chose la plus évidente au monde.

Videl sentit une chaleur qui commençait à lui être familière envahir ses joues. « …Quoi ? »

« Ne me dis pas que tu l’ignorais ? »

« Qu’est-ce que tu racontes, Erasa ? Gohan, amoureux de moi ? Pourquoi le serait-il ? Tout ce que je fais c’est le harceler pour qu’il me dise ses secrets. »

« Oui, et en parlant de ça, pourquoi tu veux tellement connaître ses secrets ? Tout le monde a bien le droit d’avoir des secrets, après tout. »

« Parce que ! Et puis c’est pas le sujet ! »

« C’est vrai. Le sujet c’est que Gohan est amoureux de toi, et toi tu ne l’as même pas remarqué ! »

« C’est n’importe quoi. Gohan ne peut pas être amoureux de moi. »

« Vraiment ? Alors pourquoi t’aurait-il embrassé ? »

« Je te l’ai dit : il m’a embrassé pour pouvoir s’enfuir. »

« Je ne crois pas que ce soit l’unique raison. »

Videl en avait marre de cette discussion, et décida d’y mettre un terme. Elle se leva du sol.

« Bon, c’est pas tout ça, mais je dois m’entraîner, moi. »

Erasa soupira, puis se leva à son tour, sachant que cela ne servait à rien d’insister avec Videl.

« Comme tu veux. »

---

Dans son costume de Great Saïyaman, Gohan volait vers son lycée, redoutant le moment pourtant inévitable où il devrait affronter Videl.

Du calme, se dit-il. Tu es un Saïya-jin, non ? Qu’est-ce qu’elle pourrait te faire, après tout ? Tu n’as pas à avoir peur.

Cela ne le rassurait pas tellement. Il continua son chemin vers Orange Star High School, de plus en plus nerveux. Enfin, il atterrit sur le toit du lycée, puis, s’assurant qu’il était bien seul sur le toit, appuya sur le petit bouton rouge de sa montre, retrouvant ses vêtements de lycéen. Il sortit alors du toit, entrant dans le lycée, et descendit les escaliers qui menaient aux couloirs. Il se concentra quelques instants, et ses sens lui indiquèrent que Videl était déjà là. Il soupira, et se dirigea vers son casier, sachant qu’il la rencontrerait en chemin.

Quand il la vit, il se tendit immédiatement, et repensa inconsciemment au baiser, ce qui le fit rougir. Il secoua la tête, tentant de chasser cette pensée de son esprit, puis se dirigea vers son casier, espérant qu’elle ne le remarque pas.

« Son Gohan ! »

C’était trop demander, on dirait.

Lentement, il se retourna, faisant face à une Videl très énervée, et sa main vint automatiquement frotter l’arrière de sa tête.

« Sa-Salut Videl. » bégaya-t-il, commençant à transpirer.

Elle serra les poings, ayant du mal à contenir sa colère face à lui. Elle avait une grande envie de lui mettre son poing dans la gueule pour ce qu’il avait fait.

« Ecoute, Videl, » commença-t-il. « Je suis vraiment désolé de t’avoir… » Il rougit. « …Tu sais… Mais je n’avais pas trouvé d’autre moyen… Je t’en pris ne me tue pas… »

« Alors tu m’as… tu-sais-quoi juste pour pouvoir t’enfuir ? »

Non, en fait je t’aime, Videl, et je mourrais d'envie de t’embrasser depuis un bon moment déjà, répondit-il intérieurement. Il secoua la tête, chassant cette pensée de son esprit. Il ne pouvait pas lui dire ça !

« Alors ? J’attends ! » fit-elle.

Il était gêné, se frottant la nuque. « Je… »

Pile à ce moment, la sonnerie retentit, annonçant le début des cours. Gohan soupira de soulagement.

« Euh on se voit en cours, Videl. » dit-il, s’apprêtant à foncer vers sa classe, mais Videl l’attrapa par le bras.

« Tu ne vas pas mourir si tu manque un cours. » dit-elle. « Maintenant dis-moi, pourquoi m’as-tu tu-sais-quoi ? »

« Videl, on doit vraiment aller en cours. Ma mère me tuera si elle apprend que j’ai séché un cours. »

« Si tu ne me réponds pas, c’est moi qui vais te tuer. Sois heureux que je ne l’aie pas encore fait. C’est pas l’envie qui m’en manque. »

« Videl, je t’en pris… » supplia-t-il.

« Plus vite tu me répondras, plus vite tu pourras aller en cours. »

Il soupira. « Très bien. Je t’ai… tu-sais-quoi parce que… Je voulais juste m’enfuir. » mentit-il.

Videl serra les poings. Puis, sans crier gare, son poings s’élança vers le visage de Gohan, qui l’évita par reflexe. Cela la mit encore plus en colère, et elle continua à tenter de le frapper, mais à sa grande frustration, et aussi à sa grande surprise, Gohan évitait toutes ses attaques.

« Alors comme ça, tu ne sais pas te battre, hein ? » fit-elle, continuant d’essayer de le toucher. « T’es vraiment qu’un sal menteur ! »

« Videl, calme-toi ! » fit Gohan, continuant d’éviter les attaques de Videl.

« La ferme ! Espèce de menteur ! Je te hais ! »

Ces paroles blessèrent profondément Gohan, qui arrêta d’éviter les attaques de Videl, celle-ci réussissant enfin à lui donner un coup de poing dans le ventre. Elle regretta tout de suite, ayant l’impression d’avoir frappé un mur de briques.

« Aïe ! Mais de quoi tu es fais, de pierre ?! » fit-elle, tenant sa main douloureuse.

Gohan écarquilla les yeux, réalisant que Videl était blessée à cause de lui.

« Oh mon Dieu je suis désolée Videl ! Tu as mal ? »

Elle lui lança un regard noir. « A ton avis !? »

« Il faut t’emmener à l’infirmerie ! »

« Mais non, ça va. C’est pas si grave. » dit-elle.

« Videl, tu es blessée ! Il faut que tu ailles à l’infirmerie faire examiner ta main ! » insista-t-il.

« Non. Je te dis que ça va. »

« Bon, tu ne me laisses pas le choix. »

Il s’approcha d’elle, et avant qu’elle puisse se demander ce qu’il allait faire, il la porta dans ses bras, une main sous ses genoux et l’autre sur son dos. Elle rougit furieusement à leur proximité, alors qu’il commençait à marcher avec elle dans ses bras.

« Mai-Mais qu’est-ce que tu fais ? »

Il tourna la tête vers elle et lui sourit. « Je t’emmène à l’infirmerie. »

« Repose-moi tout de suite ! Je ne veux pas y aller ! Repose-moi ! » s’écria-t-elle, se débattant.

Il fronça les sourcils. « Videl, calme-toi. On va juste faire examiner ta main. »

Elle soupira, se calmant enfin. Elle posa alors sa tête contre l’épaule du jeune homme, qui rougit intensément, réalisant enfin dans quelle position ils étaient exactement.

Ils arrivèrent bien vite à l’infirmerie, et Gohan reposa Videl par terre, tous deux regrettant secrètement la chaleur de l’autre. L’infirmière les accueillit, et examina la main de Videl. Ce n’était rien de grave, mais elle lui fit un bandage.

« Comment vous êtes vous fait ça, Mademoiselle Satan ? » demanda l’infirmière, alors qu’elle lui bandait sa main.

Gohan détourna le regard, gêné, alors que Videl répondait.

« Je frapper le mur. » mentit-elle.

Gohan la regarda, surpris. Pourquoi avait-elle mentit ?

« Pourquoi avoir fait une chose pareil ? » demanda l’infirmière.

« J’étais… en colère. »

« Je vois. » fit l’infirmière. « En tout cas, vous avez de la chance d’avoir un si gentil jeune homme qui s’inquiète pour vous. »

Gohan rougit, se frottant la nuque. L’infirmière finit de bander la main de Videl, et tous deux sortirent de l’infirmerie, après avoir remercié l’infirmière.

« Bon, faut qu’on aille en cours. » dit Gohan. « On est déjà assez en retard comme ça. »

« Pas si vite, Gohan. »

Il soupira. « Qu’est-ce qu’il y a, cette fois ? »

« J’aimerais bien savoir pourquoi tu m’as menti. »

« Je t’ai menti ? »

« Ne fais pas l’innocent. Tu m’as dis que tu ne savais pas te battre, alors que manifestement, tu n’es pas un novice en la matière. »

« Ben… Euh… Je… On a pas le temps, Videl, faut qu’on aille en cours. »

Avant qu’elle ne puisse réagir, il se mit à courir à une vitesse bien plus élevé que la moyenne normale vers leur classe. Videl se mit tout de suite à courir après lui, ayant du mal à le suivre.

« Gohan ! Arrête-toi immédiatement ! » lui cria-t-elle derrière lui. « Gohan !! »

Gohan regarda derrière lui, voyant Videl essayant avec difficulté de le suivre. Il sourit. Cette fille n'abandonnait jamais. Bah, c'était pour ça qu'il l'aimait.

A suivre…

super suite comme tu le sais, vite la suite et vite tes autres fics

Nombre de messages : 6 Age : 34 Date d'inscription : 13/07/2008

Chapitre 3

Gohan arriva devant la porte de sa classe, légèrement essoufflé, et se dépêcha de frapper à la porte, regardant derrière lui pour voir Videl qui s’approchait dangereusement de lui. Enfin, il fut invité à entrer, et ouvrit rapidement la porte.

« Excusez mon retard, Professeur, j’accompagnais Videl à l’infirmerie. » dit-il précipitamment.

Pile à ce moment, Videl débarqua dans la salle de classe, plus qu’essoufflée. Elle jeta un regard noir à Gohan, qui déglutit.

« Est-ce vrai, Mademoiselle Satan, que Monsieur Son ici présent vous ait accompagné à l’infirmerie ? » demanda le professeur.

Retrouvant son souffle, Videl se tourna vers son professeur. « Oui, c’est vrai. Regardez. » Elle lui montra le bandage à sa main.

« Je vois. » fit le professeur. « Allez vous asseoir à vos places. Livre à la page cent cinquante deux. »

« Oui, Professeur. » dirent-ils en cœur.

Ils allèrent s’asseoir à leurs places habituelles, de chaque côté d’Erasa. Gohan ne perdit pas de temps et sortit son livre, l’ouvrant à la page indiquée, tentant d’ignorer le regard meurtrier que lui lançait Videl.

Alors qu'il écoutait le professeur faire sa leçon, il vit Erasa lui passer un bout de papier.

« De la part de Videl. » chuchota-t-elle en lui faisant un clin d’œil.

Il regarda Videl, qui lui lançait toujours un regard meurtrier, puis ses yeux se tournèrent sur le bout de papier dans sa main. Il le déplia, et le lut.

Je n’en ai pas fini avec toi. Retrouve-moi sur le toit pendant la pause. Et t’as intérêt à venir, sinon… !

-Videl

Son visage se décomposa alors qu’il lisait le mot, se demandant ce qu’elle lui ferait s’il ne venait pas la rejoindre sur le toit pendant la pause, comme elle lui avait ordonné, euh, demandé gentiment. Il soupira.

Je suppose que je n’ai pas le choix… pensa-t-il. Elle va sûrement me questionner sur mes capacités à me battre… Qu’est-ce que je vais bien pouvoir lui dire ?

Il se rendit alors compte qu’elle attendait sûrement une réponse de sa part, et écrivit rapidement quelques mots sur le papier, qu’il donna ensuite à Erasa en lui disant de le passer à Videl. Celle-ci sourit de façon espiègle en lisant ce qui était marqué dessus.

Je viendrais.

-Gohan

Parfait ! pensa-t-elle. Cette fois, il ne pourra pas m’échapper ! Je vais enfin découvrir ses secrets !

Gohan, quant à lui, se demandait toujours ce qu’il pourrait inventer pour expliquer à Videl le fait qu’il sache se battre. Son cerveau travaillait à cent à l’heure, essayant de trouver quelque chose, n’importe quoi, qui pourrait le sauver de cette situation.

La pause arriva bien trop vite pour le demi Saïya-jin, qui n’avait toujours rien trouvé. C’est très anxieux qu’il se monta les marches de l’escalier qui menait au toit, espérant sans trop y croire que Videl aurait oublié leur petit rendez-vous.

Il tourna lentement la poignée de la porte du toit, et vit Videl qui l’attendait au milieu de celui-ci, les bras croisés, lui lançant son habituel regard meurtrier qu’elle ne réservait que pour lui. Il déglutit.

Pourquoi moi ?

« Alors, Gohan. Je crois que tu me dois quelques explications. » dit-elle.

Il décida de jouer l’ignorant. « A quel sujet ? »

Videl plissa les yeux. « Ne joues pas les idiots avec moi. Tu sais très bien de quoi je parle. »

« Je le sais ? » demanda-t-il faiblement, continuant de jouer l’ignorant.

Elle serra les poings, ayant décroisé les bras, une veine battant furieusement sur sa tempe.

« Ma parole, tu veux vraiment que je te tue ! » cria-t-elle, le faisant légèrement grimacer à cause du volume de sa voix. « Tu vas arrêter de suite ton petit jeu et me dire d’où tu sais te battre ! Et pourquoi tu m’as menti ! »

« Okay, okay, je suis désolé ! » dit-il, levant les mains devant lui. « C’est vrai que je sais me battre. Je suis désolé de t’avoir menti. »

« Ça ne répond pas à mes questions. »

Il soupira, et décida de dire la vérité. Enfin, en partie.

« Je pratique les arts martiaux depuis que j’ai quatre ans. »

« Quatre ans ? Vraiment ? » s’étonna Videl. « C’est très tôt ! Même moi, je n’ai commencé qu’à sept ans. Ça explique comment tu as pu éviter toutes mes attaques plutôt facilement… »

Je me demande à quel point il est fort… pensa-t-elle.

« Je sais ! » fit-elle subitement. « On va se battre ! Comme ça je pourrais voir comment tu te débrouilles ! Qu’en dis-tu ? »

Gohan écarquilla les yeux. Se battre avec elle ? Mais il pourrait la blesser ! Non, non, pas question, il ne le supporterait pas. Il fallait qu’il trouve un moyen de se sortir de cette situation.

« Je ne pense pas que ce soit une très bonne idée… » tenta-t-il.

Videl lui lança un regard noir, les poings sur les hanches. « Et pourquoi ça ? »

« Eh bien… Ne t’offense pas surtout, mais je préfère éviter de me battre contre des filles… »

Son regard noir s’intensifia. « Et je peux savoir pourquoi ? Je suis peut être une fille, mais je me bats aussi bien, même mieux, que n’importe quel garçon ! »

« Ce n’est pas ça ; je sais que tu es forte. Mais ça me mettrait mal à l’aise… »

« Et bien tu t’y feras ! On va se battre que tu le veuilles ou non ! »

« Mais Videl… »

« Pas de mais ! » le coupa-t-elle. « On ira chez moi après les cours. Mon père n’est pas en ville cette semaine, donc y’a pas de problèmes. »

« Mais Videl… » tenta-t-il une nouvelle fois, mais il fut une fois de plus couper par Videl, dont le visage s’était assombri subitement.

« On se battra, c’est clair ? » dit-elle d’une voix effrayante.

« Oui m’dame. » dit précipitamment Gohan, effrayé.

Le sourire de la jeune fille réapparut alors, et elle clappa des mains.

« Parfait ! Rendez-vous ici après les cours ! » dit-elle joyeusement.

« D’accord… » fit-il avec un soupir.

« Ne fais pas cette tête, je t’assure qu’on va bien s’amuser ! »

« Si tu le dis… » dit-il, pas convaincu du tout.

Il faut que je contrôle ma force, pensa-t-il. Je ne me le pardonnerais jamais si je la blessais…

La sonnerie retentit alors, annonçant la reprise des cours, et les deux lycéens retournèrent en classe.

---

Videl attendait Gohan sur le toit, son Jet Copter sortit de sa capsule, tapant impatiemment du pied. Mais que faisait-il ? Les cours étaient terminés depuis dix bonnes minutes !

« Il a intérêt à venir ! »

Enfin, la porte du toit s’ouvrit, et apparut Gohan, l’air déprimé. Il n’avait vraiment pas envie de se battre contre Videl, surtout qu’il risquait de la blesser.

« Je peux savoir pourquoi tu as mis tant de temps ? Enfin, peu importe. L’important est que tu es là. Montes dans mon Jet, on va chez moi. »

« Okay… » dit-il avec un soupir.

Ils montèrent dans le Jet Copter de Videl, et elle le fit décoller, se dirigeant vers le Manoir Satan. Elle décida que ce serait une bonne occasion de questionner son camarade de classe.

« Alors, Gohan, » commença-t-elle. « Où as-tu appris à te battre ? »

Gohan réfléchit un moment à ce qu’il allait dire, puis répondit : « C’est un ami de mon père qui m’a enseigné les arts martiaux, puis mon père a prit le relais quelques années plus tard. Mais je n’ai plus pratiqué depuis sept ans déjà. »

« Ah ? Pourquoi ? »

« Et bien… Je n’ai jamais vraiment aimé me battre… »

Videl le regarda avec surprise. « Ah bon ? »

« Videl, tu devrais peut être regarder devant toi… » conseilla Gohan.

Elle cligna des yeux, puis rit doucement, et retourna son regard devant elle.

« Pourquoi as-tu pratiqué les arts martiaux, si tu n’aimes pas ça ? » reprit-elle.

Je ne peux pas lui dire que j’y étais forcé parce que des extra-terrestres menaçaient la Terre ! pensa Gohan. Ah ! Je sais ce que je vais lui dire !

« C’est une sorte de tradition dans la famille. Ma mère, mon père, mon grand père, mon arrière grand père… Tous sont des experts en arts martiaux. »

« Je vois. » dit Videl. « Ils ont déjà participé à des championnats ? »

J’avais redouté cette question… « Mon père a participé à plusieurs championnat du monde, et a gagné à sa dernière participation. Il a rencontré ma mère à ce championnat, et ils se sont mariés juste après. »

« Une seconde, j’ai déjà entendu cette histoire… » réfléchit Videl. « Comment s’appellent tes parents ? »

Gohan grimaça légèrement, sachant ce qui allait suivre. « Son Goku et Chichi. »

Videl mit le pilote automatique, puis se tourna vers Gohan, le regard noir. « Tu veux dire que tu es le fils du légendaire Son Goku, et de Chichi, l’une des seules femmes a avoir été finaliste au Tenkachi Budokaï ? »

« Euh… Oui ? »

« Et je peux savoir pourquoi tu ne m’as rien dit ??! » s'exclama-t-elle.

Gohan commençait à transpirer. « Et bien, je… J’ai… oublié ? » tenta-t-il faiblement.

« Tu as oublié ?! Comment peut-on oublier une chose pareille !? Te rends-tu seulement compte de qui sont tes parents ?? Ce sont des légendes vivantes ! »

Le visage de Gohan s’assombrit. « Ma mère, peut être, mais pas mon père. »

Videl le regarda sans comprendre. « Que veux-tu dire ? »

« Il ne peut pas être une « légende vivante », étant donné qu’il est mort. » dit-il sombrement, les yeux baissés.

« Oh je… Je suis désolée… Je ne savais pas… »

Gohan releva les yeux vers elle, et lui sourit. « C’est rien, c’était il y a sept ans ; je m’y suis fait. »

Sept ans ? Il n’a pas aussi dit qu’il avait arrêté les arts martiaux il y a sept ans ? Les deux sont-ils liés ? se demanda-t-elle.

Elle retourna son regard devant elle, et désactiva le pilote automatique. Ils virent le grand Manoir Satan à l’horizon, et quelques instants plus tard Videl atterrit son Jet Copter. Ils en sortirent, et Videl le remit dans sa capsule. Gohan était impressionné par le grand Manoir ; il était vraiment gigantesque !

« C’est… là que tu habites ? » demanda-t-il, ne pouvant détaché ses yeux du Manoir.

Videl croisa les bras. « Un peu grand pour seulement deux personnes, tu ne trouves pas ? »

« Je suppose… »

« Bon ! Pas le temps de l’admirer ! Suis-moi, on va aller à la salle d’entraînement. » dit-elle, commença à marcher vers le Manoir.

Gohan la suivit docilement, et ils entrèrent. L’intérieure était encore plus impressionnant ! Puis il se rappela de quelque chose : sa mère. Elle ne savait pas qu’il serait en retard !

« Euh… Videl ? Je peux utiliser ton téléphone ? » demanda-t-il timidement.

Elle sortit son téléphone portable d’une poche, et le lui tendit. « Tiens, utilise mon portable. Qui as-tu besoin d’appeler ? »

Il prit le portable. « Ma mère… »

Gohan ne perdit pas de temps et composa le numéro de chez lui, puis porta le téléphone à son oreille, alors qu’ils continuaient à marcher vers la salle d’entraînement. Videl tendit l’oreille.

« Allô, Goten ? C’est Gohan. Tu peux dire à Maman que je serais en retard, s’il te plait ? (…) Okay j’attends. (…) Ma… Maman ! » Il éloigna le portable de son oreille, grimaçant. Après un moment, les cris de sa mère semblaient s’être calmés, et il reporta le téléphone à son oreille. « (…) Ecoute, Maman, je suis juste avec des amis… (…) Oui, d’accord, je ne rentrerais pas trop tard, promis. Bye. »

Il ferma le clapet du portable, poussant un profond soupir. Regardant autour de lui, il se rendit compte qu’ils étaient arrivés à la salle d’entraînement. Et quelle salle ! Il y avait toutes sortes d’appareils de musculation dans toute la pièce, et un grand ring au centre.

La voix de Videl me tira de sa contemplation. « Ta mère a l'air très stricte. »

« Tu n’as pas idée… »

« Quand est-ce que tu me la présentes ? »

A suivre…

héhé à quand la suite !!!!

gbx a ++

» La gallerie de Kisa-kun
» Everybody's Fool, par Kisa-kun
» 10 Parfums : Gohan et Videl, par Kisa-kun