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 une suite possible du tome 2

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vanasuada

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MessageSujet: chap 14   une suite possible du tome 2 - Page 2 Icon_minitimeJeu 31 Juil - 20:58

14 Le nouveau roi.


Les chefs de chaque clan nains se réunirent dans la salle du trône. Ils étaient treize. C’est le chef du Dûrgrimst Quan qui prit la parole, celui qui venait de faire l’oraison funèbre.

« Qui parmi vous souhaite monter sur le trône et assumer toutes les responsabilités qui y sont liées ? »

Quatre nains levèrent la main : le nouveau chef du Dûrgrimst Ingeitum : Orik, celui du Dûrgrimst Feldûnosts : Albéric, celui du Dûrgrimst Ragni Hefthyn : Ûndin et celui du Dûrgrimst Az Sweldn rak Ahûin : Grimstcarvlorss. Gannel ne pouvait se présenter la loi naine interdisait que les responsables religieux gouvernent leur peuple.

Puis chacun argumenta sur le dessein qu’il offrirait à leur peuple. Orik s’appuya sur la continuité des entreprises de Hrothgar et la vengeance de celui-ci, Albéric alla à peu près dans le même sens, tout comme Ûndin. Seul Grimstcarvlorss voulu limiter son aide aux Vardens au commerce.

Après cela le chef de cérémonie annonça quelques minutes de réflexions avant le vote à main levée.

Puis il proposa : « Albéric » : quatre voix ; « Grimstcarvlorss »: une voix, le nain était trop extrémiste ; « Orik » : cinq voix ; « Undin » : trois voix.

Gannel ouvrit la porte où se pressaient des centaines de nains qui attendaient les résultats du vote. Impatients de connaître le nom de leur nouveau roi.

« Félicitations au chef du Dûrgrimst Ingeitum qui est le nouveau roi des nains. »

A l’exception des membres du Dûrgrimst Az Sweldn rak Ahûin, qui se retirèrent, tous les nains applaudirent. Le nouveau roi cachait sous sa barbe des joues bien rouges. Il pensait peut-être que ces quelques poils lui permettraient de cacher ses sentiments à la foule mais le haut de ses oreilles le trahissait. Tous les membres de son clan se précipitèrent pour lui donner l’accolade et Eragon qui avait attendue les résultats un peu plus loin en compagnie d’Arya accouru vers son ami, se frayant un chemin parmi la foule. La princesse elfe vint elle aussi féliciter le nouveau roi mais d’un pas calme. Saphira battait des ailes au dessus de la foule mais ne parvint pas à se poser. Elle alla donc plus loin, déçue de ne pouvoir participer à la fête.

Soudain, alors qu’Arya n’était pas encore arrivait auprès de lui Orik monta debout sur la table autour de laquelle les chefs de clan s’étaient réunis et annonça :

« Mon intronisation sera faite demain et après demain je repartirai avec les soldats, la princesse Arya, le dragonnier Eragon et sa dragonne Saphira en direction du Surda pour permettre à la suzeraine des Vardens de continuer sa conquête de l’Alagaësia, afin que tous les peuples puissent vivre libres et en paix. Durant mon absence, les affaires du royaume pouvant gérer sur place le seront par Albéric si il est d’accord.» l’intéressé hocha la tête en signe d’approbation. Un jeune partit en direction des responsables de l’envoi des messages lumineux, pour avertir Nasuada.

Cette nuit-là les membres du Dûrgrimst Ingeitum ne dormirent pas et abusèrent de la bière et de l’hydromel. Une fois de plus c’est l’abrasement de la dragonne qui mit fin aux festivités, mais la compagne d’Eragon avait grandie et tenait mieux l’alcool et une fois de plus c’est l’abrasement de la dragonne qui mit fin aux festivités, mais la compagne d’Eragon avait grandie et tenait mieux l’alcool et l’aube commençait à se lever. Les deux amis avaient complètement oubliés qu’ils ne partaient pas avec les nains mais sitôt la cérémonie finie avec la princesse elfe. Cela avait d’ailleurs un peu vexé Orik. Mais il s’était plié devant ces arguments : Nasuada et les Vardens ne pouvaient attendre





L’intronisation fut faite dans le respect des lois et des coutumes naines. Chaque chef de clan était présent, même si il était évident que les membres du Dûrgrimst Az Sweldn rak Ahûin désapprouvaient entièrement ce choix. En privé ils avertirent Orik qu’ils ne participeraient aux combats des humains et des dragonniers, et qu’ils considéraient toujours Eragon comme un ennemi. Selon eux, c’est parce que Hrothgar avait accepté Eragon et surtout Murtagh qu’il était mort aujourd’hui et le même destin attendait le nouveau roi. Implicitement, il lui signifiait que leur présence ne signifiait pas leur obéissance au nouveau roi. C’était seulement une marque de respect vis-à-vis de leur coutume et de leurs concitoyens. Orik et Albéric, qui avait assisté à l’échange en tant que second du roi, hochèrent la tête. Ils savaient qu’ils ne pourraient les faire changer d’avis.



Dernière édition par vanasuada le Mer 6 Aoû - 21:00, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: une suite possible du tome 2   une suite possible du tome 2 - Page 2 Icon_minitimeDim 3 Aoû - 23:09

j'ai adoré le passage avec arya et eragon quand elle lui apporte son déjeuner !!!


ça va avancé entre ces 2 là ?


je suis déçu de katrina et roran au faite, murtagh qu'il sache que katrina soit prise mais qu'il veuille quand même coucher avec elle et elle qu'elle essaye de l'allumer et soit prete à coucher avec pour s'évader, elle sait très bine que roran ne supportera pas qu'il l'ait tromper lol


gbx a ++
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vanasuada

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MessageSujet: Re: une suite possible du tome 2   une suite possible du tome 2 - Page 2 Icon_minitimeDim 3 Aoû - 23:11

il veut pas coucher avec elle, sinon il l'aurait déjà fait
lol
le prochain chapitre dans le clan Vardens
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vanasuada

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MessageSujet: chap 15   une suite possible du tome 2 - Page 2 Icon_minitimeMar 5 Aoû - 21:48

15. Preparation de l’invasion

Nasuada était occupé à régler les affaires courantes, même si ce n’était pas elle qui gérait les comptes mais les membres du conseil, elle se devait de s’y intéresser car elle en était la responsable. Elle était épuisé, les préparatifs de la bataille : écouter les sentinelles, les espions, régler la question du nouveau dragonnier. En plus, elle pensait à Hrothgar, il devait être mis dans la pierre aujourd’hui, comme son père à peine un an auparavant. Une larme roula sur sa joue ébène, c’était inévitable. A chaque fois qu’elle pensait à lui la tristesse s’emparait d’elle. Pourquoi fallait-il que la vie lui fasse si peu de cadeau et lui ôte tous ceux qu’elle aimait. Elle ferma les yeux de toutes ses forces pour essayer de chasser ses sombres pensées mais elles restaient là plus ou moins tapies. Elle les rouvrit et se forçat à se concentrer sur la revue des effectifs et du matériel. Soudain, quelqu’un frappa, un sorcier elfe entra avant qu’elle ne l’y est invitée. De toutes évidences, il ne la respectait pas, comme ces concitoyens et cela vexait la chef Varden et affiner sans cesse le fil de sa patience déjà tenu. Le regard fixé dans les yeux de l’elfe, d’une voix contenue elle dit : « qui vous a permis d’entrer ?

- Une bonne nouvelle madame. »

La suzeraine haussa un sourcil et son regard ne cilla pas, elle attendit la suite, celle qui donnait le droit à l’elfe devant elle de rentrer dans ce qui lui faisait office de bureau sans son accord.

« Le nouveau roi des nains vient d’être élu…

-…

- Il s’agit d’Orik »

Un soupir de soulagement s’échappa de la gorge de Nasuada. Les Vardens continueraient à être soutenus par les nains.

« - Et l’on m’annonce que les nains partent après-demain pour nous rejoindre » alerta soudain l’elfe.

« - Parfait. Aux dernières nouvelles le nouveau dragonnier du roi est toujours à Helgrind. Nous lancerons donc comme prévu la première attaque sans les nains. Mais nous le ferons environ une semaine avant leur arrivée nous avons donc un peu plus de trois semaines pour nous préparer et sauf réapparition du parjure nous lancerons les deux autres attaques simultanément dés l’arrivée des nains. Il faudra au moins trois semaines aux troupes royales pour se rendre à Feinster. » Elle reprit son souffle et continua. « Demain l’un de vous prendra un groupe d’une trentaine de guerriers et vous vous rendrez à Aroughs. D’après les messages que j’ai reçus la population n’opérera aucune résistance. Vous leur ferez signer ce traité stipulant qu’ils se placent sous l’autorité et la protection des Vardens. Il y est expliqué leurs droit et leurs devoirs envers nous, notamment accueillir et intégrer les familles de Carvahall qui ne peuvent ou qui ne veulent combattre et nous donner les surplus de nourriture, en échange de quoi nous les protégeons de Galbatorix et de ses réquisitions d’hommes et de nourritures, ainsi que de ses assauts barbares, nous les préservons aussi d’attaques éventuelles d’Urgals puisque ceux-ci sont nos alliés.

- A vos ordres, Madame. » Il fit un semblant de révérence et sortit. Son ton et la façon dont il avait employé le mot Madame au lieu de Majesté, de même que sa révérence montrait qu’il n’avait aucune de lui obéir et qu’il se raillait profondément d’elle. Myaolïn était bien plus âgé qu’Arya, il dépassait les trois cents ans. Ce qui questionnait Nasuada depuis l’arrivée des sorciers elfes était le pourquoi de ce comportement. Visiblement Islanzadi leur avait ordonnés d’obéir mais ils rechignaient. Nasuada se demandait si elle devait ou non questionnait leur chef à ce sujet, mais elle doutait fortement d’avoir une réponse.

Afin de bénéficier de quelques instants de répit, elle choisit d’aller annoncer la nouvelle aux habitants du village d’Eragon. Tout en se dirigeant vers la porte elle aperçut son reflet dans un miroir et se dit qu’elle serait bientôt plus blanche qu’Orrin et paraitrait plus vieille que Jörmundur. Elle sourit à cette triste pensée.

Elle marchait d’un pas vif et ce peu d’activité physique lui faisait un bien fou. Elle n’était pas sortie de son office de fortune depuis plusieurs jours.

Elle arriva dans le quartier « Carvahall ». Quand on la vit le silence se fit, ce qui gêna un peu Nasuada et lui rappela son statut particulier. « Bonjour », dit-elle. La plupart des habitants étaient dehors. « Je viens vous annoncer qu’une trentaine d’hommes partiront demain pour Aroughs. J’aimerai que parmi eux se trouvent les hommes valides de votre village ne souhaitant pas prendre part au combat. Les femmes et les enfants les rejoindront une fois le traité signé, mais vous descendrez tous ensemble le long de la frontière. » Elle regarda Helen, et ajouta : « si votre état ne vous permet pas de voyager l’hospitalité des Surdans vaut toujours et ce d’autant plus que votre mari et vos fils nous offrent une aide précieuse. »

C’est Gertrude qui répondit, « il est en effet plus sage d’attendre la naissance du bébé et que celui-ci et sa mère aient assez de forces pour voyager. »

« Très bien, » répondit la chef des Vardens je vous laisse vous préparer.

« Ah, j’allais oublier, Horst vos fils et vous accepteriez-vous de vérifier que chaque Vardens est armé et que ses armes sont en bonne état. Il faudrait confectionner des armes si il en manque. Durian, notre forgeron est avec les Urgals. »

Horst hocha la tête.

« Je vous remercie. Bien sûr quand nous le pourrons nous vous récompenserons comme il se doit.»

[size=18
]Une fois de plus le forgeron marqua son approbation d’un signe de tête.[/size]



Nasuada s’en retourna et alla annoncer la nouvelle au conseil des anciens puis regagna sa tante. Solembum était roulé en boule sur sa descente de lit. Un œil à demi-fermé, il observait discrètement la jeune femme comme seuls les chats savent faire. La suzeraine se demanda si elle devait ou non adresser la parole à l’animal. Elle connaissait les légendes sur les chats garous mais n’avait jamais parlé avec l’un d’eux. Elle se doutait qu’il n’était pas ici sans raison.

Il se releva sous l’apparence d’un chat roux, fit le tour de la jeune femme, la frôlant de sa queue, puis se planta devant elle et prit l’apparence d’un petit garçon blond vénitien. Fixant son regard dans les yeux verts de son interlocutrice et dit « qu’est ce qui te tracasse tant majesté ? »

La jeune femme se laissa tomber sur son lit dans un grand soupir. Elle avait les pieds au sol mais le dos allongé et regardait le plafond, essayant de sondé le fond de ses pensées. Que pouvait-elle lui dire ?

- Je ne sais pas où sont mes ennemis. Où plutôt qui ils sont ? Cette réponse était l’exact vérité, Nasuada ne savait plus si certains de ses alliés combattaient à ses côtés avec les mêmes objectifs et donc jusqu’à quand leur alliance tiendrait. Elle avait déjà été trahie. En outre, cette réplique avait l’avantage d’^tre vague.

- C’est pourtant simple. L’ennemi c’est Galbatorix et ceux qui combattent pour lui.

- C’est ce que je pensais quand j’ai pris ce poste, mais cela s’avère plus compliqué. D’abord beaucoup de soldats royaux combattent contraints : c’est ça où la mort, la destruction de leur village ou autres horreurs. Ensuite, je doute que tous nos alliés envisagent la bataille de la même façon. Tous nous voulons mettre un terme au règne de Galbatorix mais après ? Chacun à une vision des choses différentes et un dessein pour l’Alagaësia.

- Hmmm, hmmm. Je me trompe où tu as des doutes sur des alliés bien précis ?

- Exact, mais tu n’en obtiendras pas plus de moi. Après tout je ne sais rien de toi.

- Véridique. Toutefois je suis venu te donner un conseil, c’est mon rôle de chat-garou dans cette bataille et vu l’état de ton esprit je ne te ferais ni charades ni énigmes.

Elle le regarda sceptique, elle ne comprenait pas trop là où il voulait en venir.

- Quoiqu’il arrive fis-toi à ton cœur, tu as un don que ne possède pas tout le monde.

Solembum sorti rapidement sans le moindre bruit.

La chef Vardens était encore plus déboussolé la visite du chat garou n’avait que d’ajouter de nouvelles questions. Des questions toujours des questions mais pas la moindre réponse. Le chat-garou avait affirmé ne pas parlé par énigmes mais elle ne comprenait rien à ses paroles. Où voulait-il en venir. Elle avait un don ??? Cela la laissait songeuse. Ecouter son cœur ? Le pauvre était aussi perdu qu’elle, elle doutait que cela puisse l’aider. Elle choisit de se rendre au terrain d’entraînement, elle en avait besoin la bataille approchait et c’était le meilleur moyen pour ne pas réfléchir.

Frédric n’était pas là. Les meilleurs combattants non plus. Il n’y avait que les fils de Horst et Roran. Ce dernier ne combattait plus avec son marteau, ni même avec l’épée qu’on lui avait confiée mais avec une hache, à la manière d’un nain, avec la même efficacité. Albriech maniait aussi la hache, ce qui correspondait parfaitement à sa carrure de bucheron. Son frère avait une épée longue. Elle les observa quelques instants. Ils avaient tous bien progressé mais avaient un énorme défaut combattaient uniquement en force. Le premier coup devait être le dernier, elle se sentit capable de les affronter tous les trois. En outre, les deux frères moins bien entraînés avait beaucoup moins de coup et étaient extrêmement prévisibles, surtout pour quelqu’un qui venait passer presque dix minutes à les examiner.

« J’ai besoin de m’entraîner. Un petit combat ?

- Contre qui ? demanda Roran

- Vous trois !

Les garçons échangèrent des regards sceptiques.

- Allez dépêchez-vous votre adversaires n’attendra pas que vous soyez d’accord.

[size=18
]Visiblement ses adversaires avaient des scrupules à s’attaquer à une femme en nombre. Elle choisit donc de s’en prendre d’abord au chef, soit Roran. Avec un pas glissé rapide elle était sur lui, son épée arrêtée contre sa gorge et dit dans un vrai combat tu serais mort et au moins un de tes amis grièvement blessé. Alors maintenant sois on s’entraîne sois je vais devoir me mettre en colère. [/size]

Ils l’avaient déjà vu se battre et cette réplique leur intima d’obéir. Le combat fut acharné mais Nasuada élimina d’abord Baldor, plus petit et moins affuté, puis son frère et enfin dans la douleur Roran.

Epuisé elle gagna son lit et s’endormit pour quelques précieuses heures.
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vanasuada

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MessageSujet: chap 16   une suite possible du tome 2 - Page 2 Icon_minitimeVen 8 Aoû - 23:30

coucou
alors voici un chapitre qui va me faire détester de beaucoup mais ne jugeait pas trop j'essaie de vous garderdes surprises.



16 Quitter Helgrind



Cela faisait plus d’un mois que Murtagh était dans la tour aux pierres noires. Les Ra’zacs étaient partis en mission, il était donc seule avec la jeune femme rousse, qui ne supportait plus le manque Helgrindois. Murtagh aussi avait besoin d’espace. Surtout que l’endroit était lugubre au possible. Tous les jours depuis soit une semaine, soit depuis qu’elle savait parfaitement protéger son esprit. Elle n’imaginait certainement pas à quel point le parjure aurait aimé céder à son caprice et partir loin de cette maudite tour. Malheureusement il ne le pouvait, il était condamné à attendre ici son frère et sa dragonne afin de les capturer. Pas de livres, pas de visites, pas de spectacles, tout juste un jeu de cartes volé, le dragonnier trouvait le temps aussi long que sa prisonnière.

La nuit était tombée et Thorn attendait son compagnon pour une petite évasion nocturne quand il entendit un bruit d’aile. Eragon ? Non le garçon et sa dragonne ne seraient pas assez bêtes pour venir dans le repère des Ra’zacs de nuit, connaissant les capacités des créatures dans ce milieu. Regarda dans la direction du son et aperçut les Lethbrakas et il ne faisait aucun doute qu’ils transportaient sur leur dos leur progéniture. Le dragon grogna de dégout et avertit ainsi son dragonnier de la présence des monstres.

Murtagh grimaça, et averti qu’il était plus prudent de ne pas sortir ce soir. Il choisit de rester dans sa chambre et de guetter les mouvements des monstres. Il n’avait aucune envie qu’il fasse du mal à la fiancée de son cousin. Il s’allongea sur sa couchette tandis que son compagnon lui annonçait l’atterrissage des maîtres du lieu. Alors qu’il fixait le plafond réfléchissant à comment il pouvait éviter l’affrontement avec son frère, il entendit gratter contre sa porte. Il se leva et alla ouvrir il savait déjà que c’était les Ra’zacs et qu’ils lui apportaient des nouvelles du roi.

« Une misssssive pour vous, » lança le plus petit.

« Merci, » répondit sèchement le jeune homme. Il arracha le mot des mains du Ra’zac et ferma d’un coup sec la porte, laissant le Ra’zac dépité et mécontent d’avoir ainsi traité.

Le dragonnier défit le sceau et lut.



Visiblement ton frère est moins naïf que je ne le pensais, il semblerait qu’il est mûri. En effet, la fiancée de son cousin est prisonnière depuis plus de deux mois et ni lui, ni son cousin ne sont venus la chercher. Ta mission est donc finie ! Tue la et rentre à Uru Baen, j’ai besoin de toi pour éliminer les rebelles.



Ce message était lourd de significations. La première est que l’affrontement contre son frère était repoussé et ça c’était plutôt positif. La seconde était que le conflit était proche et sur le terrain de son frère. La troisième était qu’il allait devoir encore tuer et qu’Eragon devrait affronter les lethbrakas et les Ra’zacs pour rien. En effet, une voix lui criait que le dragonnier ennemi ne pourrait se résoudre à laisser la jeune femme ici. Pendant qu’il réfléchissait Thorn lui adressa un clin d’œil mental. Les deux compères détenaient la solution c’était risqué mais il se devait d’essayer, si ça marchait ils auraient un moyen de limiter leurs ennuis, c'est-à-dire de pouvoir si ce n’est rallier le camp Varden, si ce n’est les aider, au moins limiter le dégât de leurs attaques.

Il descendit les marches menant à la cellule de Katrina, en pensant fortement au moyen de la tuer. Il était évident qu’il allait se servir de Zar’roc, elle ne portait pas ce nom par hasard. Ensuite, il lui trancherait la gorge ? Ou lui planterait la lame dans son cœur ? La première pensée lui rappela son combat contre les trafiquants d’esclaves et la dispute avec Eragon qui s’en était suivie. Dans sa tête son ami vermeil gronda légèrement, selon lui il ne servait à rien de ressasser le passé mais Murtagh ne pouvait s’en empêcher. Il choisit donc la deuxième solution. Il ouvrit la porte de la geôle de Katrina plaça sa main gauche sur le pommeau de Zar’roc et leva la droite. Katrina hurla, le garçon avait une lueur étrange dans les yeux et la position de ses mains n’auguraient rien de bon. Elle avait confiance, il l’avait soigné, son corps et en partie son âme. Il lui avait rendue sa condition d’humaine, même si il l’avait négligé sa qualité de femme. Dans le fond cela l’arrangeait : elle quitterait ce monde pure et entièrement dévouée au seul homme qu’elle avait aimé. La jeune femme enchaînée n’avait aucune chance d’échapper à son destin, elle ferma les yeux et attendit la sentence.



Murtagh harnacha Thorn et parti avec le corps inerte de la jeune femme rousse. Ses selles étaient pleines, il ne reviendrait certainement plus ici, et cette idée lui était agréable. L’aube ne s’était pas encore levée.

Alors qu’ils décollaient, ils aperçurent les Lethbrakas qui revenaient d’une chasse. Ils n’étaient pas accompagnée des Ra’zacs. Cela réjouit le dragonnier et sa monture qui bloquèrent leur esprit au roi. Grâce à Katrina, ils avaient compris comment le roi était toujours présent dans leur esprit respectif. Une fois cela fait, Thorn lâcha un feu ravageur sur les deux monstres. Surpris, ils ne purent éviter l’attaque et leurs ailles roussirent, ils retournèrent alors vers leur assaillant et chargèrent de concert les deux amis.pas une once désappointés les deux amis attendirent patiemment leurs adversaires. Lorsque ceux-ci furent assez proches Murtagh lança une bourrasque de vent qui envoya en chute libre la femelle tandis que Thorn donnait un violent coup de dents au second. La puissance de la mâchoire du dragon était telle que la carapace de l’animal craqua, cette dernière évita tout de même au terrible animal volant que ces organes vitaux soient touchés. L’animal chut mais l’impact avec le sol ne suffit pas à l’achever. Malgré tout son compagnon poussa un hurlement strident qui réveilla tout Dras Léona. Murtagh l’attaqua une seconde fois. Une pique de givre transperça de part et d’autre le Lethbraka encore en l’air. Thorn se posa et Murtagh acheva de son épée le monstre qui gisait au.sol.

Puis les deux amis repartirent avec le corps de Katrina. Le dragonnier était satisfait sa vengeance était accomplie. Les Ra’zacs était coincé en haut d’Helgrind, sans ravitaillement, leurs parents étaient morts et eux allaient périr doucement. Ils allaient souffrir, il l’espérait au moins que lui. Ils lui avaient enlevés sa mère, ils méritaient ce sort. Le garçon le trouver même trop clément aux vues de ce qu’ils avaient fait endurés à Katrina et à la fillette. Il quitta Helgrind le cœur léger. Le roi le croyait en train d’offrir une sépulture digne à la fiancée de son cousin.



Nb : l’idée de la mère de Murtagh assassinée par les Ra’zacs n’est pas de moi mais je l’ai tout de suite adoptée.
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moi
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MessageSujet: Re: une suite possible du tome 2   une suite possible du tome 2 - Page 2 Icon_minitimeDim 10 Aoû - 21:25

17. Comment guider sur la bonne branche ?

L’homme venait de dépasser Bullridge où il avait acheté des provisions demain. Il se coucha. Sa pile de parchemins avait bien diminuée mais il lui en restait encore beaucoup. En plus de ce problème, il n’avançait pas assez vite et il doutait de réussir à rencontrer le compagnon du dragon rouge. Celui qu’il devait aider, celui dont le destin pouvait bouleverser celui de l’Alagaësia. La clé de voute de la lutte contre le tyran suprême, le héros anonyme sans qui rien ne serait possible. Un homme fort et intelligent qui ne faisait qu’un avec la souffrance, nom prémonitoire de l’épée de son père, arme qui avait marqué le dos du garçonnet de l’empreinte du Wyrd. Quelqu’un qui ne connaissait que l’adversité. L’homme plaignait le dragonnier et aussi son fidèle et unique ami qui partageait toutes ses émotions et qui comme lui avait l’impression de ne pas avoir voie au chapitre de son destin. Toujours prisonniers et contraints les deux compères n’aspiraient qu’à la liberté et rêvaient de rébellion. Pourtant ils savaient au fond d’eux que d’une manière ou d’une autre ils étaient des acteurs importants de la bataille et malheureusement actuellement il servait un camp contre leur conviction.
L’homme ferma les yeux, il se devait de dormir. Très vite il se retrouva dans une tour de pierre. Une jeune femme rousse le regard apeuré, en positon défensive : accroupie, le corps collé à ses jambes, tremblante lui faisait face. L’homme l’avait rencontré une fois auparavant depuis le début de son voyage.
A force d’étudier ses manuscrits l’homme savait maintenant ce qui était de l’ordre du passé, du présent et du future. Il arrivait savoir directement où les placer dans la chronologie. Toutefois cette dernière n’était pas régulière. Elle était tel un arbre, un tronc : le passé, et puis plusieurs branches les différentes options du présent et sur chaque branche des petites branches partaient le futur, elles-mêmes constituées de différentes options.
Son rôle était d’emmener l’ami du dragon vermeil sur la bonne branche. Celui du dragon bleu semblait sur la bonne voie, tout comme la jeune femme à la peau ébène. Ils ne savaient pas grand choses des nains et des elfes car ils n’avaient pas de connexion du présent avec eux, il lui était donc impossible de savoir sur quelle ramification ils étaient.
Une petite voie à l’intérieure de lui criait que la vision de cette nuit était primordiale. Qu’elle détenait le moyen d’aider sa clé de voute, mais il ne trouvait pas comment. En effet, le garçon avait quitté Helgrind et prit la direction d’Urû’baen. Là-bas il serait sous la surveillance du Roi, il n’aurait donc aucun moyen de rencontrer le jeune homme. En outre, il préférait éviter les villes, il n’oubliait pas que ses parents avaient fui pour le protéger et que son père se savait rechercher en tant qu’ennemi de l’Empire et il imaginait qu’il risquait d’être reconnu et arrêté, ce qui signifier la mise à mort de son don.
L’homme avait fini son petit déjeuner et se remit en route. Tout en continuant à réfléchir à la vision de cette nuit.
Le soleil commençait à redescendre quand une étincelle alluma la torche de ses idées. Il devait se rendre dans la banlieue de Dras Leona et trouvait là le possesseur de Zar’roc avait laissé la jeune fille. Elle était la clé de sa réussite. Il lui restait encore de nombreux jours de voyage. Il choisit ce moment propice pour déjeuner. Il sortit sa carte et vu avec surprise qu’Urû’baen était plus proche qu’il ne l’imaginait. Cette nuit serait l’avant-dernière au bord du Ramr. Il lui faudrait aller à l’Ouest pendant quatre-cinq jours pour passer le plus possible de la capitale, puis descendre au Sud. Pour finir, il espérait qu’il arriverait à reconnaître les paysages au sol qu’il avait du ciel au travers des yeux de l’animal ailé.
Une fois son estomac rempli, les chevaux désaltérés, il reprit sa route. Pour cet après-midi il continuerait de longer la rivière. Puis demain, il couperait et dormirai au niveau du coude du Ramr, il devrait alors faire ses provisions d’eau pour tenir jusqu’au lac Leona. Il espérait ne pas arriver trop tard auprès de la jeune femme et réussir ainsi sa mission, permettre la victoire contre le Tyran Suprême.
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MessageSujet: chap 18   une suite possible du tome 2 - Page 2 Icon_minitimeMar 12 Aoû - 21:48

18. Ire royale


Murtagh se posa au palais priant pour que le roi ne se soit pas aperçu de sa supercherie. En effet, entre la mort et le courroux de son maitre le dragonnier et son dragon préféré la première solution, mais ils n’avaient pas le choix. Si Galbatorix savait ils devraient subir son ire et les conséquences de celle-ci. Bah, ils y avaient pensé avant d’agir, et le jeu en valait la chandelle. Quand il leva les yeux il aperçut le Monarque qui faisait les cents pas dans la salle de réception. Son cœur se pinça, leur plan avait échoué, ils n’avaient pas réussi à cacher leur action à leur supérieur. Les deux amis sentirent leurs yeux les picotaient de déception. Il n’y avait rien à faire, ils seraient prisonnier de sa Majesté à tout jamais. Perdus dans leurs pensées les deux amis ne virent pas la foule commençait à s’agglutiner autour d’eux. Saléïa s’approcha et dit :
« - Seigneur, Sa Majesté Galbatorix désire vous voir dans les plus brefs délais, il vous attend dans la salle du trône. »
Les paroles de la jeune femme pénétrèrent doucement l’esprit des deux compères, et s’y imprimèrent à moins qu’ils ne les attendirent à peine mais devinèrent leur sens prévisible.
« - Attendez », cria la jeune servante ces mots là, c’est sûr ils les entendirent. Ils retournèrent et la regardèrent.
« - Quoi ? », lança Murtagh.
« - Il souhaite que vous vous nettoyez d’abord, et que vous mettiez les vêtements qui sont sur votre lit. »
Le garçon hocha la tête et Thorn décolla vers sa tanière.
Shruikan était dans le repère, angoissé le dragon vermeil entra doucement et se dirigea vers sa couche. Le dragon noir était calme et ne semblait pas avoir envie de s’en prendre à celui avec qui il partageait son antre, aucune colère dans son regard, plutôt un profond ennui. Thorn attendit patiemment, son dragonnier essayait de se détendre aux bains en attendant d’affronter la rage du Roi.
Après avoir enfilé ses habits neufs et propre Murtagh descendit à la salle du trône par les dédales secrets et frappa à la porte caché de la salle du trône.
Aussitôt la porte s’ouvrit.
« - Enfin, » s’écria le Roi regardant Murtagh droit dans les yeux. Le ton indiquait colère et impatience. Le dragonnier frémit la sentence allait être terrible. Il s’avança à pas prudents comme si être à distance du souverain pouvait lui éviter son sort. Soudain le roi s’arrêta et dit : « l’heure est grave. »
Ces quelques paroles n’avaient rien à voir avec les Ra’zacs ou Katrina. Un grand soulagement naquis dans le cœur du dragonnier et se propagea jusqu’à son ami ailé. Murtagh lutta pour ne pas sourire et gardé son air abattu et inquiet, et attendit la suite.
« - Les rebelles sont en route pour conquérir Aroughs. Quand je t’ai fait parvenir la missive, je comptais t’envoyer là-bas pour les mater un peu mais d’autres informations me sont parvenues depuis. »
Le Roi fit une pause fixant son sujet qui attendait patiemment la suite. Bien sûr intérieurement la difficulté de son maitre à mettre en déroute ses ennemis le réjouissait.
Galbatorix reprit :
« - Il y a avec eux dorénavant trente un elfes et dragon et bientôt trente deux elfes, deux dragons et ton cher frère, sans oublier les nains qui poursuivent le combat. Nous avons perdu de leur énergie en tuant leur roi. » On lisait le mépris sur le visage du monarque. Seule sa petite personne et son pouvoir comptait.
Murtagh attendit la suite car il savait que ce n’était pas encore fini.
Au bout de quelques minutes le Roi poursuivit.
« Il semblerait que la fille d’Ajihad soit bien plus maligne que son père. » A l’évocation de Nasuada, le jeune homme tressaillit, le dragon dut bloquer ces émotions au Roi. « Elle nous cause beaucoup d’ennuis. Elle sait sans doute utiliser des atouts que son père n’avait pas. » Murtagh comprit parfaitement ce que voulait signifier son Maitre et une pointe de colère transperça son cœur et son esprit que Thorn bloqua avant qu’elle n’atteigne le souverain. « visiblement ton frère lui mange dans la main et elle lui a empêché de se jeter dans le piège que nous lui avions tendu. » Galbatorix le provoquait, visiblement il voulait savoir quelles relations Murtagh entretenait avec la jeune fille. Le jeune homme ne cilla pas, elle était son jardin secret et elle le resterait, la seule chose qu’il avait pu mettre à l’abri des assauts mentaux du Roi et des jumeaux. « A cause d’elle, nous avons pris du retard nous aurions dû attaquer les rebelles et les anéantir car cela va s’avérer très difficile maintenant de capturer la dragonne. Maintenant ils sont plus nombreux, il va falloir un grand détachement pour les anéantir.» le dragonnier sentit qu’il était temps qu’il ouvre la bouche.
« - excusez moi Majesté mais j’ai peur de ne pas avoir bien suivi, vous avez parlé de deux dragonniers. Or il me semblait qu’avant la naissance de Saphira et Thorn, Shruikan était le seul dragon et que le dernier œuf était ici. Dans ce cas comment les Vardens peuvent-ils avoir deux dragonniers ?
- Le second dragonnier est un elfe. Quelqu’un qui ne représentait aucune menace. »
Le dragonnier osa une remarque.
« Pourtant sa présence dans le clan Varden semble vous inquiéter ?
- Je me moque de sa présence » !!!, tonnale Roi. « Si ce fossile est suicidaire c’est son problème !!! Ce qui me gène plus c’est la présence des elfes. » Il tourna le dos au dragonnier et marmonna réfléchissant à voix haute. « Pourquoi se mèlent-ils du combat ? et pourquoi les vieux maîtres mettent-ils leurs précieuses vies en danger. Ils ne sont pas fous, quoique. Ils savent pourtant que dès la première marque d’offense contre moi, ils mourront tous les deux… » Le roi continua de marmonner un moment, mais sa voix baissant au fur et à mesure Murtagh n’en entendit pas plus. Tout d’un coup, ivre de rage, Galbatorix se retourna et fit exploser les statues de la pièce. « Saletés d’elfes », hurla-t-il. « Ils m’ont eu lorsqu’ils ont prêté serment. En formant ton frère ils ne prennent pas part à la bataille mais participe à la passation d’un savoir. » Le ton baissa, « mais que font-ils donc sur le champs de bataille ? » Il regarda Murtagh et dit, « continues à t’entraîner, le général Drasov va s’occuper de réunir les troupes. Dans quelques jours il te faudra partir et tuer tout ce que tu pourras, elfes en tête et me ramener ton frère. Ah et tuer cette fille à la peau noire. »
Le dragonnier sortit le cœur léger, tendit que son dragon envoyait au Roi l’image d’une grande affliction. Ainsi il était possible de détourner les serments, les Vardens se renforçaient et il pouvait cacher des choses à Sa Majesté. Finalement c’était une bonne journée. Il passa à la bibliothèque prendre un livre et se jeta sur son lit, profitant du confort.
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MessageSujet: chap 18 suite   une suite possible du tome 2 - Page 2 Icon_minitimeMar 12 Aoû - 21:49

La nuit commençait à tomber quand on frappa à la porte. C’était Saléïa, elle portait un plateau, son souper certainement.
« Bonsoir, » dit-elle.
« Bonsoir, » répondit-il en se levant pour s’approcher du bureau, tout en se déplaçant il lui lançait un regard interrogateur.
«On m’a demandé de vous porter et de vous annoncé que le Roi vous attend demain pour le petit déjeuner à l’heure où le soleil illumine l’Alagaësia. Vous devrez passer la porte officielle.
- Très bien merci… bonne soirée.
- Merci à vous aussi.
- Attendez ! Vous avez mangé ?
- Non, pourquoi ?
- Comme d’habitude Marta a été plus que généreuse dans les proportions, alors peut-être pourrait-on partager ? » La vérité était que Murtagh de très bonne humeur, Nasuada arrivait à faire douter le Roi et les elfes avaient réussi à détourner les serments. Et puis, il l’avait pris l’habitude de partager ses repas.
Son interlocutrice rougit, elle ne savait que dire. Le repas avait l’air délicieux mais elle ne connaissait pas le garçon et encore moins ses intentions. Après quelques longues secondes d’hésitation, elle choisit d’accepter, et hocha la tête.
« - Assieds-toi ! » dit-il en lui présentant une chaise.
Ils prirent place l’un à côté de l’autre face au mur. Murtagh avait un peu de vaisselle dans sa chambre, chacun eut donc le droit à son assiette. L’entrée était de la charcuterie puis venait le délicieux ragout de cabri, bien tendre accompagné d’une sauce au miel pimentée juste comme il le fallait. Il était accompagné de petits légumes marinés dans la sauce. Puis il y avait le fromage et une énorme part de tarte caramélisée. Les deux jeunes gens ne se parlaient, tout deux était occupé à satisfaire leurs papilles autant que leur estomac. Sitôt le repas fini Saléïa commença à ranger le plateau.
« - Tu es attendue ? » demanda le dragonnier.
La servante ne répondit pas, et sans qu’elle sache comment le plateau et la vaisselle avait disparu. Elle regarda le garçon interloqué. Il sourit fier de son tour et amusé de lui faire peur. De toute façon depuis son entrevue tout lui faisait plaisir, il avait réussi à cacher ses actes au Roi, il arrivait à avoir des secrets pour son maître, l’esclave qu’il était avait espoir de pouvoir échapper à son destin.
« J’imagine que tu as déjà visité la ville…
- Un peu en effet.
- Tu as vu les jardins, les marionnettistes ?
- Oui, enfin, un jardin et un marionnettiste.
- Où ça ?
- Le marionnettiste était à côté de la grande échoppe dans la grande et le jardin à la sortie de la ville là ou il y a les potagers.
- mm, tu n’as pas vu les meilleurs. Accepterais-tu que je t’emmène voir le meilleur marionnettiste. Il est très drôle, les enfants l’adorent.
- Pensez-vous que j’ai encore l’âge d’aller voir des marionnettes… » Elle retint le reste de ses pensées, elle tenait à vivre encore quelques temps.
Il sourit, décidément il ne pourrait pas compter sur sa compagnie. Tant pis il trouverait quelqu’un en ville avec partageait son euphorie. Pendant ce temps Thorn s’évertuait à faire croire au Roi que le garçon était tout en joie de retrouver la jeune femme, si celle refusait, sa tâche deviendrait des plus ardues.
« Tant pis, j’irai me promener seul et tu continueras à voir Urû’baen uniquement comme une ville sombre, froide et triste. » Il se leva et passa devant elle d’une attitude orgueilleuse.
« J’accepte, » lança la jeune femme. Elle était seule depuis son arrivée et cela lui pesait. Ce soir au moins elle ne se morfondrait pas. « Je vais me changer, on se retrouve dans quelques minutes dans la cour. »
Murtagh approuva d’un signe de tête.

A peine un quart d’heure plus tard, la jeune femme était prête. Le dragonnier qui l’avait guetté la rejoint immédiatement. Il se faisait nuit et froid, instinctivement la jeune femme s’accrocha au bras de Murtagh qui fut parcouru d’un léger frisson. Elle profitait ainsi de la chaleur de son compagnon et se sentait rassuré. La nuit évoquai en elle de terribles souvenirs où se mêlaient cris et flammes. Elle se forçat à regarder là où elle mettait les pieds pour ne pas repenser aux horreurs qu’elle avait vu cette nuit là. Murtagh se rendit compte que quelque chose troublait sa compagne, ses sentiments étaient si forts qu’ils irradiaient jusqu’au dragonnier. Celui-ci se rendit compte alors que son esprit était trop sensible à ceux qu’ils l’entouraient et qu’aussitôt en compagnie de personne ne sachant pas protéger un minimum leur esprit il se retrouvait envahi par leurs émotions. Il lui faudrait régler ce problème rapidement. Il y veillerait demain après son entrevu avec le roi, et en fonction de celle-ci.
Les pas du garçon les avaient emmenés dans un très joli jardin. Cet endroit rappelait à Murtagh de bons souvenirs, notamment son premier baiser et aussi ses premières leçons sur les simples. Dans ce domaine, il était plus fort que Galbatorix qui avait toujours négligé les plantes. Murtagh lui s’y était intéressé car c’est grâce à elles que l’on avait pu guérir la blessure faite par Zar’roc et qu’il avait survécu. Il ne savait toujours pas s’il n’aurait pas mieux fallu qu’il meurt cette nuit là.
Le garçon s’approcha d’un bac où étaient plantées des plantes aromatiques. Il s’installa sur le bord, Saléïa suivi le mouvement trop glacée, pour s’éloigner du garçon.
« - Tu cuisines ?
- Ici ?
- Ou ailleurs.
- Avant je cuisinais avec ma mère.
- Où est-elle ?
- Qui ?
- Ta mère.
Le visage de la jeune femme s’assombrit, Murtagh senti la peine l’envahir. Pourquoi avait-il été aussi curieux ? les remords s’ajoutaient à la peine de sa compagne. Le visage se tourna vers le sien emplit de larmes.
« Elle est morte, violée puis assassinée par les soldats du Roi qui m’ont capturée…. » Le dragonnier attendit la suite, il sentait le tourment emporter la jeune femme et bientôt les mots s’échappèrent, il écouta, sans rien dire, laissant le flot couler, il ne pouvait de toutes façons pas endiguer le torrent qui s’échapper de ses lèvres. Quand elle n’eut plus rien à dire, les larmes ruisselèrent sur ses joues. Le garçon l’enlaça et elle enfouit son visage sur son épaule. Murtagh était la première personne à qui elle se confiait. Quand les larmes se tarirent, la jeune femme était vidée de son énergie, incapable de bouger. Elle n’arrivait même pas à retirer sa tête du cou du jeune homme. C’est lui qui s’écarta. Après avoir écarté les cheveux qui masquaient ses yeux, le jeune homme la regarda tendrement et dit : « Je suis désolé, personne ne devrait à avoir à assister à ces macabres spectacles. Ton frère et ton cousin ont fait le juste choix, il est préjudiciable que quelqu’un les ai trahis et le Roi est massacré tout un village pour garder en esclavage ses sujets. »
Les mots mirent longtemps à prendre un sens pour Saléïa. Difficilement d’une voix à peine audible elle demanda :
« Je pensais que tu étais son allié ? »
Son interlocuteur vit ses lèvres bouger et entendit la question dans son cœur par le biais de l’esprit de la jeune femme, avec lequel il essayait pourtant d’éviter tout contact.
« Non, je suis son esclave. »
Après de longues minutes, il lui proposa de rentrer, ce qu’elle accepta. Ses jambes étaient ankylosées. Le chemin lui parut interminable. Une fois rentré, elle s’allongea et la solitude lui sembla encore plus pesante que d’habitude. Elle n’arrivait pas à se réchauffer, le froid était en elle, des larmes roulaient sur ces joues. En position fœtale, elle attendit.

Le lendemain Murtagh se leva à l’aube, vola une petite heure avec son dragon, prit un bain rapide et se rendit devant la salle de réception où il fut introduit par deux gardes armés de hallebarde. Il était le premier arrivé. Sa visite officielle annonçait la présence de chefs militaire, le roi allait lancer une attaque. Quelques minutes plus tard entra le Général Mancisko entra, puis vint un homme au teint olivâtre de parchemin que le dragonnier n’avait jamais vu. Peu de temps après le Roi fit son entrée. Il s’installa au bout de la table devant la chaise trône, dévisagea un par un ses invités puis s’assit. Ces derniers suivirent le mouvement après quelques secondes.
Le Roi fit signe dans les plats : œufs sur le plat et à la viande, flocon d’avoines, pains, fromages, confitures et fruit secs. Sa Majesté attendit que ses hôtes soient servis pour congédier les serviteurs, puis que ses convives aient débuté leur petit déjeuner. Il choisit le milieu du repas pour prendre la parole.
« Messieurs, je vous ai fait réunir ici pour vous annoncer notre plan de bataille. » Un sourire carnassier étirait ses lèvres et son regard brillait d’une lueur mauvaise. Il se leva, gonfla les pectoraux, il émanait de lui autant de cruauté que de fierté et annonça, « nous allons attaquer les nains. »
- Il sera fait selon vos souhait majesté, » répondit le Général Mancisko.
« - Comme d’habitude, nous sommes vos loyaux serviteurs, » répliqua l’homme
« - Quand partirons-nous et vers quelle ville nous nous dirigerons ? » demanda Murtagh. Cette idée ne le réjouissait pas mais il préférait cela à un affrontement avec Eragon et, ou Nasuada.
« - Murtagh tout de suite dans le vif du sujets, pas de pertes de temps en ronds de jambes. Vous prendrez la direction de Buragh. Vous avez quinze jours pour vous préparer. Général regroupez vos hommes et allez recruter d’autres soldats dans nos campagnes. Il n’y a pas besoin de beaucoup de sorciers. Trois plus le dragonnier, cela suffira amplement. Les nains sont nuls en magie et la plupart de leurs troupes se rendent au Surda, par leurs galeries d’ailleurs, donc avant qu’ils nous voient et qu’ils fassent demi-tour, la ville sera à nous et on pourra petit-à-petit les envahir et ainsi affaiblir les Vardens, nos sorciers pourront alors détruire les combattants elfes. » Il se frotta les mains, avec un sourire de délectation, ça plus l’assassinat de la chef des Vardens et leur rébellion sera matée une fois pour toute. Le Roi jubilait à l’idée de son plan machiavélique.
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MessageSujet: Re: une suite possible du tome 2   une suite possible du tome 2 - Page 2 Icon_minitimeDim 31 Aoû - 13:26

bon ben je mets la suite quand un lecteur se signale
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Iliana

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MessageSujet: Re: une suite possible du tome 2   une suite possible du tome 2 - Page 2 Icon_minitimeSam 6 Sep - 10:24

J'adore ! Le caractère donné aux personnages, les sentiments, etc... (comme je l'ai déjà dit sur l'autre forum sous un autre pseudo Very Happy). Vivement le chapitre 19 (même si je l'ai déjà lu XD)
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MessageSujet: Re: une suite possible du tome 2   une suite possible du tome 2 - Page 2 Icon_minitimeSam 13 Sep - 19:48

19. Les renforts elfes.


Nasuada était en grande conversation avec le conseil des anciens lorsqu’une clameur se fit entendre, elle sut alors que les renforts elfes venaient enfin d’arriver. Toutefois, le son des voix émerveillées ne cessait pas alors que tous ici avaient déjà vu des elfes, tout le monde croisait au moins une fois par semaine les sorciers d’Islanzadi. La jeune femme vit que ces interlocuteurs étaient aussi surpris qu’elle, elle choisit donc de sortir pour voir d’elle-même.


Quelle ne fut pas sa surprise en voyant un dragon doré auquel il manquait une patte. Elle était persuadée que Shruikan, Thorn et Saphira HGGG

étaient les derniers dragons vivants. En outre celui-là était beaucoup trop gros pour être issu du troisième œuf. Elle fixait le dragon et l’elfe sur son dos, derrière lesquelles se tenait une compagnie elfe et son regard exigeait des explications.

Le dragonnier descendit de sa monture et s’avança vers la suzeraine Vardens.

« Majesté, dit-il d’un ton mielleux, je suis Oromis, le maitre dragonnier et voici Glaedr ». Le dragon doré avait un maintien altier, et la tête haute, il regardait Nasuada et ses conseillers qui l’avaient rejointe du coin de l’œil tel un chat dédaigneux.

« Enchantée », répondit la jeune femme à la peau ébène, « je vous présente les membres du conseil des anciens. » Elle les nomma un par un. Tous avaient l’air aussi interloqués. Décidemment les elfes avaient bien caché leur jeu. Un dragonnier.

« Permettez-moi Mademoiselle, dit Oromis, je cherche Roran le cousin d’Eragon.

- Euh, oui bien sûr. » Décidemment la suzeraine Vardens ne comprenait rien de ce qui se passait. Encore un nouveau dragonnier ! Et celui-ci ne lui annonçait pas qu’il venait lui apporter de l’aide, mais qu’il souhaitait voir le cousin d’Eragon et son ton n’était plus poli mais pressant. Sa tête se mit à tourbillonner, elle se demanda si elle ne rêvait pas, elle dormait si peu depuis son intronisation qu’elle aurait très bien pu s’endormir lors de ce conseil ennuyeux au possible où l’on discutait toujours des mêmes choses, avec les mêmes arguments et les mêmes conclusions.

Elle sentit soudain des bras puissants l’attraper sous les aisselles. Elle ouvrit les yeux et vit autour d’elle des regards ahuris mais ils ne fixaient plus le dragon mais elle. Elle aperçut alors Angela, accourir et pousser les badauds, en criant des « laissez-moi passer bon sang. Au cas où vous ne le sauriez pas je suis guérisseuse. Poussez-vous. » La fille d’Ajihad se redressa et se tourna pour voir qui lui avait évité de tomber. C’était Albriech. A quelques mètres de lui se tenait Roran auprès duquel était déjà le maitre d’Eragon. Le cousin de ce dernier semblait tout aussi dépassé par les évènements qu’elle. Elle remercia le fils ainé d’Horst d’un signe de tête. Angela arriva et Nasuada l’arrêta, tendant le bras en direction de l’herboriste, lui montrant sa paume. Cette dernière obéit.

Elle prit alors la parole pour souhaiter la bienvenue aux guerriers elfes et leur annoncer ses plans. Elle demanda ensuite à Sabraë de leur montrer leur quartier. De mauvaise grâce la Varden s’exécuta.





Roran était avec ses amis quand il vit dans le ciel une majestueuse tâche jaune. « Regardez » leur lança-t-il. Tous les habitants de Carvahall levèrent alors la tête et virent descendre un immense et magnifique dragon doré. Ils le regardèrent se poser devant la tente de leur chef et s’aperçurent que tous les Vardens avaient le regard fixé sur l’animal, celui-ci était bien plus gros que Saphira. Tellement immense qu’ils ne virent pas qu’il avait un cavalier. Les autres rebelles étaient tout aussi abasourdis qu’eux, les plus curieux s’approchaient de l’animal en courant, d’autres comme les Carvahalliens étaient figés de stupéfaction. Puis finalement la foule s’amassant, ils finirent par ne plus rien voir et choisirent, à l’exception de Gertrude qui préféra restait avec Helen, d’aller voir eux aussi de plus près. Albriech qui était, avec son père, le plus grand et le plus large passa devant pour écarter la foule, et quand il arriva sur le devant il vit Nasuada porter la main à sa tête et chanceler, dans son élan il réussit à rattraper la jeune femme. Il s’aperçut alors que l’attention générale s’était déportée du dragon vers lui et la jeune femme. Il sentit le corps de la demoiselle à la peau ébène se revigorer, elle releva doucement la tête puis après un très court temps qui sembla durer une éternité au fils du forgeron elle se redressa complètement. Pendant ce laps de temps un vieil elfe était apparu aux côtés de ses amis.





Oromis reconnut immédiatement le cousin d’Eragon tant il se ressemblait. D’un bond leste il était à côté du garçon auquel il se présentait sous le regard ahuri de ses amis qui allaient de surprise en surprise.

« Je suis Oromis le maitre de ton cousin, » mais les évènements c’étaient déroulés tellement vite que les paroles de l’elfe ne parvinrent pas au cerveau de Roran. Toutefois il avait perçu que la créature aux oreilles pointues et aux cheveux blancs s’adressait à lui et il lui répondit alors un timide bonjour.

Le vieil elfe repris. « Tu as chargé ton cousin d’une mission, or Eragon a déjà beaucoup à faire, et il ne peut se permettre de se dissiper tant ses autres engagements sont capitaux pour le destin de l’Alagaësia. Cependant, il lui tient à cœur de libérer ta fiancé, car la famille est quelque chose de très important pour lui et que tu comptes énormément pour lui, toi qui en est le dernier représentant. C’est pourquoi j’ai du promettre à Eragon de t’aider à libérer ta dulcinée. Nous partirons demain aux aurores, prépares tes affaires. J’espère que tu sais dorénavant te battre car les Ra’zacs ne te feront pas de cadeaux. »





L’elfe avait tenté de faire un beau discours mais il n’avait pas persuadé Roran. Ainsi Eragon le laissait tomber. Certaines paroles d’Oromis l’avait choqué, elles sous-entendaient que Katrina étaient sans aucune importance. En outre Roran ressentait un sentiment d’abandon à l’idée d’aller chercher Katrina avec le vieil elfe et le dragon doré. Certes il allait retrouver sa bien-aimée et cela lui mettait le cœur en joie mais il aurait aimé passer du temps avec son cousin, ils avaient beaucoup de choses à se dire. Tellement de temps avait passé, ils avaient tellement changé que Roran se demandait si il était possible qu’il récupère leur complicité d’antan. Aujourd’hui il se sentait plus proches des fils de Horst que du garçon avec lequel il avait grandi et cela lui dardait le cœur presque autant que l’absence de Katrina. Chaque jour au levé, au coucher et à de nombreux moments de la journée, il se demandait si elle était toujours en vie ou si les Ra’zacs l’avait dévorée. Il sentit ses yeux le piquer et choisit de rentrer au campement préparer ses affaires. Il vit ses amis le suivre.





Nasuada avait rejoint son bureau et Angela l’avait exhortée à s’allonger sur le petit divan qui s’y trouvait. Elle s’affairait à lui préparer une tisane. Nasuada était trop fatiguée pour discuter et de toute façon cela n’aurait servi à rien. Elle entendit frappait à la porte, se redressa, alla à son bureau puis demanda au garde qui désirait la voir.

« Maitre Oromis », répondit celui-ci.

« - Très bien, faites le entrer.

- Mademoiselle, je suis venue vous prévenir que je pars demain aux aurores avec le cousin d’Eragon à Helgrind libérer sa fiancée, si elle n’a pas déjà été exécutée.

- Très bien », répondit-elle résignée, les mots et le ton choisis par son interlocuteur étaient de toute façon sans équivoque. Elle ajouta tout de même : « soyez le prudents, même si le dragonnier du roi est rentré à Uru’Baen, il se peut que ce ne soit qu’une diversion.

- Ne vous inquiétez pas, je l’éviterai autant que possible, d’après ce que m’a dit Eragon, Glaedr et moi ne sommes pas de taille pour l’affronter, cette tâche lui incombera donc. »

Décidemment Nasuada était plus fatiguée qu’elle ne le croyait, ses oreilles commençaient à la trahir, comment se pouvait-il que le maitre d’Eragon ne puisse affronter Murtagh et que son disciple y parvienne, sans s’en rendre compte elle fronçait le nez dans sa réflexion, ce qui enleva un sourire à l’elfe.

« Je vois que beaucoup de questions occupent vos pensées ce qui est tout à fait normale vu le rôle que vous occupez, je vous laisse donc chercher les réponses que vous avez besoin pour mener à bien cette guerre. » Et il sortit.

En se retournant Nasuada vit Angela qui regardait la porte d’un œil mauvais. Visiblement l’herboriste ne portait pas l’elfe dans son cœur. Elle repensa à l’entretien qu’elle venait d’avoir et s’aperçut que l’elfe n’avait pas eu un seul regard vers l’étrange femme. Une petite voix lui cria qu’il se pouvait fort qu’Angela en sache bien plus que ce qu’elle disait. Pour ce soir elle allait se laisser chouchouter tout en essayant de glaner des informations. Tandis qu’Angela lui apportait l’infusion, elle lui demanda directement, la fatigue lui faisait perdre sa diplomatie et elle n’avait le temps de se perdre en courbettes.

« Connaissez-vous l’elfe avec qui je viens de m’entretenir ?

- Bien sûr, c’est celui qui forme les dragonniers depuis bien longtemps.

- Saviez-vous qu’il n’était pas mort comme tous les autres dragonniers ?

- Je m’en doutais. »

Visiblement l’herboriste n’était pas décidée à lui livrer ses secrets facilement, la chef Varden devrait lui tirer les vers du nez et elle commençait à en avoir assez que tout le monde, ses alliés compris, lui mettent des bâtons dans les roues.

« Buvez cette infusion, cela va vous revigorer et avant de vous coucher faites réchauffer la bouilloire et buvez un grand bol de son contenu ainsi vous dormirez comme un bébé. Mais attention ces plantes sont un puissant sédatif et elles ne doivent pas être utilisées tous les jours, sous peine de détruire les connexions de l’organisme et de vous rendre sénile malgré votre jeune âge. Je repasserai demain prendre de vos nouvelles. » Avant que Nasuada puisse répondre, elle s’était éclipsée.



Roran préparait ses affaires. Gertrude lui préparait ses provisions : pain, gâteau de châtaignes, fromage et des racines de mandragore. Horst observait le jeune homme les yeux emplis d’inquiétude. Les évènements récents avait fait que Roran était passé dans son estime d’un garçon bien élevé, pas fainéant qu’il appréciait à un membre de sa famille. Il s’inquiétait un peu moins pour lui que pour ses fils ou Helen mais pas beaucoup. Le garçon allait devoir affronter les Ra’zacs et même si il partait avec un dragonnier semble-t-il expérimenté, il craignait qu’il laisse sa vie dans la prison de Katrina. Il n’avait rien dit à son épouse car il savait qu’elle nourrirait les mêmes inquiétudes que lui. Le forgeron ne souhaitait qu’une chose pouvoir rapidement fêter le mariage de Roran et Katrina.

Albriech et Baldor avaient le même regard que leur père et n’osaient dire un mot. Roran sentait que tous l’observaient et leurs inquiétudes envahissaient la pièce. Lui aussi avait peur, il ne savait pas ce qui l’attendait, il avait peur de découvrir un squelette rongé à la place de sa fiancé. Il avait une boule dans la gorge, une autre sur l’estomac et n’osait pas regarder ses amis.

Gertrude brisa le lourd silence en entrant : « Tiens de quoi manger ! », dit elle en tendant un paquet au fils de Garrow. Puis elle regarda tous ceux qui étaient dans la pièce, « on mange dans quelques minutes, et personne n’est mort pas besoin de faire cette tête », lança-t-elle. Une fois qu’elle fut sortie tous se regardèrent interloqués, ce genre de discours ne ressemblait pas à Gertrude, mais après tout, les épreuves de ces derniers temps les avaient tous changé, pourquoi pas elle.

Le diner se fit dans le silence, ce qui mit la puce à l’oreille d’Helen et obligea Horst à révéler la vérité à sa femme, qu’elle aurait fini par savoir d’une manière ou d’une autre. Il y avait à la table presque tous les hommes survivants de Carvahall. Les femmes et les enfants étaient partis.

Ce soir là Roran parti se coucher tôt avec ses interrogations pendant que les autres restaient à table profitant de la chaleur du soir


merci ma correctrice que j'adore.
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MessageSujet: Re: une suite possible du tome 2   une suite possible du tome 2 - Page 2 Icon_minitimeMer 1 Oct - 20:47

20. Helgrind

Glaedr se posa au centre d’une clairière près d’un petit ruisseau, où l’on entendait les oiseaux gazouiller. Ils avaient volé toute la journée depuis l’aube, ne s’arrêtant qu’un très court instant pour manger. Sitôt ces cavaliers descendus l’immense dragon d’or redécolla pour une partie de chasse. Le terrain semblait très giboyeux, il en ramènerait donc un peu pour Roran.
Oromis alluma un petit feu et prépara un potage, tandis que Roran sortait les provisions que lui avait préparées Gertrude la veille tout en repensant à sa journée.

Ce matin tout le monde était venu lui dire au revoir et lui souhaiter bonne chance, même Helen qui avait beaucoup de mal à marcher et qui s’était fortement fait invectivé par la soigneuse, comme quoi ce déplacement était inutile puisque Roran était venu la saluer dans sa tente. De toutes façons, dès que la guérisseuse de Carvahall était lancée dans ce genre de discours, tous savaient qu’il était impossible de l’arrêter. Mais Helen se montra plus têtue et accompagna le jeune homme jusqu’à l’aire de décollage soutenue par Horst qui semblait être de l’avis de Gertrude. Mais il connaissait suffisamment sa femme pour savoir qu’elle ne se préoccuperait pas de ce qu’il en pensait. En effet elle craignait que ce soit la dernière fois qu’elle puisse prendre le garçon dans ses bras et tenait à repousser ce moment le plus possible. Quand il était arrivé au point de rendez-vous, l’elfe et son compagnon ailé étaient déjà là, tout comme Nasuada et Angela. Le professeur d’Eragon le déchargea de ses paquets et les mit dans les sacoches de la selle de Glaedr. Celui-ci ne bougeait pas et n’offrit pas même un regard aux gens qui se pressaient autour de lui. Oromis demanda alors au cousin d’Eragon :
« On y va ?»
Le garçon n’eut pas le temps de répondre que la femme du forgeron le pressait contre elle, lui demandant d’être prudent et de revenir entier. Elle lui répéta au moins quatre fois de faire bien attention et eut beaucoup de mal à le lâcher. Ce fut ensuite à son époux de donner une accolade au jeune homme. Il l’avait serré tellement fort que Roran eut du mal à reprendre sa respiration quand il le relâcha, et lui dit en le regardant droit dans les yeux :
« Sois prudent, ne commet pas de folie, beaucoup de gens ici tiennent à toi ». Derrière le forgeron se tenaient ses deux fils qui regardaient leur ami en hochant la tête d’approbation aux paroles de leur père. Ils encadraient leur mère dont les yeux brillaient d’humidité et dont la moue laissait transparaitre une profonde inquiétude. Enfin Gertrude s’approcha, lui décrocha une pichenette et lui dit de bien suivre les recommandations de Horst.
Roran qui ne s’attendait pas à une telle démonstration d’amour avait lui aussi les yeux qui le picotaient, et son allégresse à l’idée de retrouver Katrina s’était mue en une angoisse de ce que le destin lui réservait. Il suivit l’elfe et grimpa avec son aide sur le dos de l’imposante créature. Ce serait son premier vol, et cela n’était pas pour rassurer le garçon, bien qu’il ait conscience qu’il allait vivre une expérience extraordinaire que beaucoup aimerait avoir la chance de faire. Hier Baldor et son frère n’avaient cessé de lui répéter que de là-haut il allait avoir une vue exceptionnelle sur toute l’Alagaësia, et certainement des sensations toutes aussi magiques.
Au moment du décollage, la chef des Vardens leur avait souhaité bonne chance. Ce à quoi le compagnon de Glaedr avait répondu qu’il devrait, normalement, être de retour dans une semaine, dix jours au plus tard. Puis il s’était adressé aux deux elfes présents dans un dialecte que ne comprenait pas le garçon et qui devait être la langue elfique. Ses interlocuteurs avaient hoché la tête et était partis.
Quelques secondes plus tard Roran avait l’impression que le sol bougeait sous ses pieds et en le regardant le vit s’éloigner. A cet instant, il sourit faisant semblant de paraître ravi et émerveillé mais la vérité était tout autre, il n’était absolument pas rassuré. Petit à petit, cette sensation de malaise s’était atténuée une fois que l’animal avait trouvé sa hauteur de croisière.
L’atterrissage fut encore pire pour le passager que le décollage. Il sentit son estomac vide se retourner, alors qu’il était collé au vieil elfe qui ne lui avait pas adressé la parole ou un regard depuis leur départ du Surda. Bien que l’animal se posa en une fois, leste, Roran eut l’impression qu’il rebondissait sur le sol. Quand Oromis lui demanda de descendre il eut l’impression de devoir franchir une montagne et manqua de s’affaler tant ses jambes étaient vidées d’énergie suite à toutes ces émotions. Il se retint aux sacoches de l’animal et attrapa difficilement sa gourde qui était dedans. Il but une grande goulée d’eau qui le revigora un peu. Son compagnon de voyage continuait de faire comme s’il n’existait pas, ce qui mettait mal à l’aise le garçon. De toute évidence les maitres d’Eragon n’avaient aucune envie de l’aider et ne le faisaient que par obligation envers leur disciple. L’elfe aux cheveux blancs avec des reflets d’argent et la peau fanée venait de s’asseoir pour déjeuner. Roran s’installa en face de lui et l’imita. De toute façon, on lui avait toujours dit qu’il valait mieux vomir l’estomac plein, donc autant s’alimenter et il aurait besoin de force pour affronter les Ra’zacs. Quand il vit qu’Oromis s’apprêtait à se relever il demanda alors.
« Excusez-moi Maitre, mais mon cousin avec sa magie avait pu me faire voir Katrina et j’aimerai beaucoup savoir comment elle est pour ne pas être trop pris au dépourvu quand je la retrouverai. Est-ce possible que vous me fassiez ce tour de magie.
- Tout d’abord ce n’est pas un tour de magie de saltimbanque, c’est de la magie ! » Visiblement l’elfe n’appréciait pas le manque de connaissance en la matière du cousin de son élève.
« Ensuite, ce n’est pas possible car je ne connais pas ta fiancée, il m’est donc impossible de faire appel à sa personne. Repartons veux-tu, il ne faut pas tarder sous faute de devoir affronter les sbires de Galbatorix, ce qui signifierait pour nous la mort ou la torture. »
Roran hocha la tête avec une moue triste, une angoisse terrible lui étreignait le cœur à l’idée de ne retrouver que les os rongés de sa dulcinée. Il se remit en selle, essayant de ne pas y penser. Le décollage lui sembla un peu plus difficile que la première fois. Le reste du voyage se passa de la même façon, sauf qu’il ne put apprécier le paysage trop préoccupé par Katrina et tout ce qu’elle avait du endurer.

C’est un coup dans sa botte qui sortit Roran de sa rêverie, le vieil elfe lui tendait un bol de son potage avec un œil mauvais et venait très certainement vu sa position de lui asséner un léger coup de pied. « Glaedr t’as ramené un morceau viande si tu le veux tu le prépares » dit l’homme. Roran remercia le dragon, but sa soupe pendant qu’elle était encore chaude puis s’affaira à sa tâche. Il remarqua que Glaedr s’entretenait avec son dragonnier pendant que ce dernier préparait sa couche.
Alors qu’il finissait de jeter sa viande il vit l’elfe inspecter son arme d’un œil mauvais. Puis il se tourné vers lui et dit : « que fais-tu avec une hache ?
- Auparavant je me battais avec un marteau, mais ce la n’était pas assez puissant au gout de mon cousin et de mon maitre d’armes. Celui-ci a essayé de m’initier à l’art difficile de l’épée. Et un jour, quelqu’un qui m’observait combattre me conseilla la hache qui selon cette personne correspondait plus à mon style de batailler. » Roran s’arrêta il avait essayé de faire en sorte que sa réponse ne ressemble pas à celui d’un garçon de ferme mais à quelqu’un de plus noble. Il avait pris soin de ne pas citer celle qui lui avait conseillé cette arme qui semblait déplaire au maitre dragonnier. Pourtant Roran y tenait, peut-être même plus qu’à son fidèle marteau avec qui il avait traversé tant d’épreuves. Il avait forgé avec Horst, après que le forgeron Varden leur eut expliqué la différence entre une hache de bucheron et celle de guerrier.
Le vieil elfe souffla puis tendit son arme au dragonnier après lui avoir fait subir sa magie. Voyons ce que tu vaux dit-il.
C’était la première fois que le garçon joutait avec un elfe et il fut surpris de la rapidité et de l’agilité de son compagnon. Celui-ci était bien plus redoutable que Fredric ou Nasuada. Au bout d’un moment Oromis dit :
« C’est bon pour ce soir, pour un homme ton niveau est passable. Demain nous partirons à l’aube. » Sur ce il gagna sa couche et s’y installa. Roran prépara la sienne puis s’allongea fixant les étoiles, s’interrogeant sur l’avenir et le froid personnage qui l’accompagnait.

Le lendemain Roran eut le plaisir d’admirer le lever du soleil jouant sur les écailles de Glaedr. L’herbe pleine de rosée se parait elle aussi des reflets dorés du dragon, et rose du soleil, le calme régnant donnait à cette scène un goût de rêve. Il avait plus somnolé que dormi et avait ouvert les yeux toutes les heures observant la course de la lune par rapport à l’Omblix, l’étoile repère des voyageurs. Il avait laissé le soin à l’elfe de préparer le petit déjeuner car sa technique pour allumer le feu était bien plus rapide que la sienne.
Puis ils rangèrent leurs couches et redécollèrent. Roran eut l’impression de vivre deux fois la même journée : exception faite des adieux de ses amis et du paysage qui se modifiait légèrement. Le fermier se sentait seul, car la présence d’Oromis lui semblait inutile tant ce dernier l’ignorait, sauf pour le combat du soir, mais là aussi il se contentait du minimum.

A la troisième journée ils ne repartirent pas après le déjeuner. L’elfe expliqua à Roran en quelques mots qu’il ne voulait pas passer la nuit sur le territoire. Il repensa alors à ce qu’on lui avait dit à Teirm : ils affectionnaient la nuit et avaient horreur de l’eau et de la luminosité.
Le lendemain ils se levèrent avant le lever du jour et quand ils décollèrent dans le soleil levant pour Helgrind le cœur de Roran battait à une vitesse incroyable, tiraillé entre toutes sortes d’émotions. L’angoisse et la peur luttaient, mais la première l’emportait, car il n’avait pas la moindre idée de comment il retrouverait sa bien aimée.
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MessageSujet: Re: une suite possible du tome 2   une suite possible du tome 2 - Page 2 Icon_minitimeMer 1 Oct - 20:50

Cela faisait à peine trois heures qu’ils voyageaient quand ils se posèrent en haut d’Helgrind où les Ra’zacs les attendaient. La vision de ce comité d’accueil fit craindre le pire à Oromis mais il était trop tard pour faire. En outre, son serment l’en empêchait.
Il vit les Ra’zacs saisir leur arc mais avant qu’ils n’aient pu prendre une flèche dans leur carquois celui-ci était entre les mains d’Oromis qu’il le lâcha dans le vide. Les monstres rugirent de mécontentement. L’elfe ordonna au cousin d’Eragon de les laisser venir, les monstres semblaient tellement irrités qu’il était sûr que malgré le jour, ses adversaires viendraient à leur rencontre. Tandis que les deux frères commençaient tous juste à avancer de concert, Glaedr glissa sa tête entre ses deux acolytes et rugit un immense jet de flammes qui roussit les monstres, et les fit hurler de douleur. Ce cri était strident, tellement assourdissant Roran et Oromis durent mettre leurs mains sur leurs oreilles pour tenter de ne pas perdre l’ouïe.
Bien que mal-en-point les deux horribles créatures purent voir que leurs adversaires avaient baissé leur garde.
Roran et Oromis n’avaient pas pu entendre que les cris avaient cessé.
Les deux monstres avançaient sûrs de leur vengeance, mais Glaedr saisit le plus petit, qui se dirigeait vers son compagnon de vie, dans sa gueule, le lança en l’air à la manière des orques avec leur proie, le rattrapa dans sa gueule et fit craquer tous ses os. Quand le sang de la créature commença à s’écouler dans la bouche du dragon celui-ci lâcha vivement sa proie tant le liquide avait un gout acre et putride.
Le mouvement du dragon avait ramené à la réalité ses deux comparses mais le vieil elfe semblait complètement perdu. Heureusement le deuxième Ra’zac avait préféré s’attaquer à Roran. Ce dernier parvint tout juste à esquiver l’attaque.
Le dragon fut soudain complètement submergé par les émotions d’Oromis. Ce dernier était paniqué, pour une raison que son ami ailé ne parvenait pas à identifier tant il était apeuré et désorienté. Le dragon n’arrivait pas à mettre de l’ordre dans les pensées de sa moitié, et se sentait parcouru par le courant d’affolement de celle-ci.
Roran lui était coincé entre le Ra’zac, la créature dorée et le créneau de la tour, il ne pouvait bouger d’un centimètre, impossible d’armer sa hache pour frapper. Il pensa alors à quelque chose qui marchait dans un combat à mains nues entre homme et lança sa jambe entre celle du Ra’zacs. La surprise du choc fit reculer de celui-ci d’un pas, ce qui permit à Roran d’avancer sa jambe d’appui et d’armer sa hache mais alors qu’il abaissait celle-ci, le Ra’zac planta sa lame entre les côtes du garçon qui put difficilement finir son geste mais parvint tout de même à ébrécher le crâne du monstre. Celui-ci lâcha son épée et porta les mains à sa tête et recula. Il heurta le rebord de la tour, chancela et finit par basculer par-dessus bord, il hurla jusqu’au moment où il percuta le sol. Une fois son adversaire hors d’état de nuire, Roran se permit de porter les mains à sa blessure, il perdait beaucoup de sang. Mais il n’avait pas le temps, il fallait qu’il retrouve Katrina. Il marcha difficilement jusqu’à l’entrée où régnait une forte odeur de brûlé. Il descendit les escaliers, une main sur sa plaie, l’autre sur la paroi pour s’aider à tenir debout.

Glaedr venait enfin de trouver l’origine du mal d’Oromis. Les cris stridents des Ra’zacs avaient détruit son tympan, il avait donc perdu tout repère auditif et il était paniqué parce qu’il ne reconnaissait plus rien. Le dragon essaya de le calmer par des mots mais il semblait que cela ne parvenait pas non plus au dragonnier, alors qu’il communiquait sans aucun son. Glaedr ne comprenait pas pourquoi son dragonnier ne percevait plus ses pensées, il tenta donc de lui envoyer une image de calme, mais cela n’eut aucun effet. Il tendit alors une aile protectrice autour de son ami, espérant que cela le calmerait, en outre le dragon doré trouvait que son ami s’approchait trop des créneaux. Celui-ci releva alors la tête vers la membrane d’or, et vit la tête du dragon, et là il se jeta à son cou. Depuis plus d’un siècle qu’il partageait sa vie c’était seulement la deuxième fois que le dragonnier manifestait aussi ouvertement son amour à sa monture. La première était il y a quelques dizaines d’années, quand ils s’étaient retrouvés après avoir subi les tortures de Galbatorix. Oromis serrait très fort, l’animal et s’apaisait petit à petit.

Roran, ouvrait chaque porte s’attendant au pire à chaque fois. Mais rien, l’angoisse grandissait. Soudain il parvint dans une pièce dans laquelle se trouvaient des chaines et une robe déchirée. Celle que Katrina portait le soir de son enlèvement. Il prit le vêtement et le porta à ses narines : il ne sentait plus l’odeur de sa fiancée mais celle de l’urine, du sang, de la sueur et des excréments. De blanche elle était devenue marron avec des taches plus ou moins foncées. Les larmes coulaient comme une rivière indomptable, il s’allongea en boule, les mains contre son visage enfermant toujours l’habit. Il avait tout perdu : sa mère tout d’abord, puis son père et sa ferme ce lieu plein de souvenirs et de bonheur. Et maintenant Katrina était partie elle aussi. Elle avait rejoint leurs mères et Garrow. La vie ne valait plus la peine d’être vécue, ils seraient tous emportés par cette guerre inutile.

Oromis avait repris son calme, il sentit alors la puanteur dégagé par le Ra’zac. Incroyable mais vrais ces immondes créatures arrivaient à puer encore plus une fois mortes que vivantes. Il parcourut des yeux l’endroit où il se trouvait et remarqua que ni Roran, ni le deuxième Ra’zac n’étaient là. Il jura. Les deux cousins n’avaient pas été élevés sous le même pour rien. Aussi entêtés et fonceurs l’un que l’autre, mettant en permanence la sagesse au placard. Son premier élan fut de descendre les escaliers à toute vitesse mais il se rappela alors que le silence qui l’entourait n’était pas réel et qu’il devait donc se fier uniquement à ses yeux, il fallait donc être beaucoup plus prudent. Il descendait les marches une par une guettant le moindre mouvement. Il sentait l’inquiétude de son ami ailé.
Tous deux pris dans leur panique, ils n’avaient nullement suivi le combat de Roran, ils ignoraient donc complètement qu’il ne restait aucun adversaire.
Glaedr observa alors à son tour la scène autour de lui et vit alors la hache et un peu plus loin l’épée du Ra’zac contre qui le cousin d’Eragon bataillait. Il essaya de prévenir Oromis mais celui-ci ne l’entendait toujours pas, il lui envoya donc l’image qu’il voyait, et à son grand soulagement cela parvint au dragonnier.
L’information envoyée par Glaedr ne rassura pas vraiment Oromis, il doutait que le garçon soit vainqueur dans un combat à mains nues surtout dans un endroit aussi peu lumineux. Les humains avaient une vue déplorable, il aurait donc au moins quatre temps de retard sur son partenaire. Comme Roran auparavant, il ouvrait les pièces une par une mais lui avec une infinie prudence. Enfin, il parvint dans celle où se trouvait le garçon. Quand il le vit en position fœtale, tenant la fripe de sa fiancée à la manière d’un doudou le maitre elfe eut pitié de lui. En l’observant bien, il aperçut du sang sur son flanc gauche. Il choisit donc d’entrer pour le soigner, visiblement la tristesse avait emporté le garçon et celui ne s’était pas aperçu de la présence du vieil elfe. À peine avait-il un pied dans la pièce qu’il sentit une étrange sensation, il fut empli de fourmillement. Il reçut aussitôt un message de son dragon : les escaliers de la tour, ce qui devait signifier qu’il voulait qu’il fasse demi-tour, puis une seconde image avec des jets de lumières qui devaient symboliser la magie. C’est la magie qui lui faisait cet effet-là la pièce en était pleine. Avant d’obéir au souhait de Glaedr, il devait récupérer le cousin d’Eragon car celui-ci ne lui pardonnerait pas de l’avoir abandonné, peu importe les circonstances. Il alla donc auprès du jeune homme, puis décida de révéler la magie. À sa grande surprise, ce ne fut pas un piège mais une inscription apparue sur le mur entre les deux chaines. La belle brune aux yeux amandes est libre, elle attend son fiancé. L’amour ou ma mort sont les seules clefs de son rétablissement. Le dragonnier haussa les épaules, rien de bien intéressant, tout juste intriguant visiblement un prisonnier des Ra’zacs avait souhaité laissé une trace discrète de son passage ici. Il se retourna et aperçut une seconde inscription, elle aussi en elfique : « Quelqu’un a dit, le vert symbolise l’espoir c’est faux c’est le bleu saphir. La seule chose sûre est que le destin est lié à l’espoir placé en une dragonne. » Un frisson parcourut Oromis, cette énigme était le vrai nom de Saphira. Qui était donc le sorcier qui avait laissé ces messages. Etait-il possible que la fiancée du cousin d’Eragon soit une puissante magicienne. Glaedr lui fit parvenir son impatience, il prit alors le cousin d’Eragon, celui-ci tout en muscle semblait au vieil elfe pesait un poids considérable. Il l’installa difficilement sur la selle s’y installa à son tour et avertit son ami ailé de ses intentions. Il allait le guérir mais la blessure était profonde, elle lui couterait donc beaucoup d’énergie. Il aurait donc un malaise puis il plongerait dans un sommeil réparateur, tout comme Roran. Le dragon devrait alors voler toute la nuit et tout le jour suivant. Les deux compagnons devraient alors être réveillés et il pourrait s’alimenter avant de repartir. Glaedr ne devait pas se poser tant que Roran et lui n’auraient pas repris conscience. L’animal doré hocha son énorme tête, il savait qu’il n’avait pas le choix.

Quand le dragon se posa la nuit n’était pas tombée. Ses deux cavaliers étaient parfaitement éveillés et s’apprêtait à prendre une collation. Pendant ce temps, lui allait pouvoir chasser avant de se reposer quelques heures. Depuis son éveil Oromis ne cessait de penser aux messages couleurs de la cellule.
Le repas se prit dans le silence. Roran n’avait pas dit un mot depuis la bataille. Oromis n’entendait toujours rien, et il doutait que la magie puisse le guérir. La perte de l’audition l’empêchait de mener une garde, les arrêts seraient donc réduits au minimum de temps qu’avait besoin le dragon pour reprendre des forces. Il avait un message aux elfes pour leur dire qu’ils avaient tué les Ra’zacs, quittés Helgrind et qu’ils seraient là prochainement mais n’avait pas pu entendre leur éventuelle réponse. Ainsi il ne savait pas si Arya et Eragon étaient arrivés.
Quand ils redécollèrent, Glaedr avait dormi un peu moins de quatre heures et leur annonçait qu’ils seraient arrivés dans deux jours sans autres poses que celles pour s’alimenter et évacuer.
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MessageSujet: Re: une suite possible du tome 2   une suite possible du tome 2 - Page 2 Icon_minitimeMar 7 Oct - 21:51

21. Rancoeurs

Cela faisait trois jours qu’Arya et Eragon s’étaient envolés en direction du Surda. Ils n’avaient quasiment pas parlé à part pour évoquer tous les avantages de l’élection d’Orik en tant que Roi des nains. Ils avaient aussi évoqué leur peine face à la réaction du Dûrgrimst Az Sweldn rak Ahûin mais ils savaient tous les deux qu’il ne pouvait en être autrement.
Quand Arya avait voulu en savoir plus sur son épée, il lui avait donné la même réponse qu’à Orik ce qui avait vexé Arya et beaucoup amusé Saphira. Elle était fière que son petit homme ait cessé de donner la priorité à quelqu’un qui ne lui rendait pas ses sentiments. La princesse elfe rejetait les sentiments d’Eragon mais estimait avoir tous les droits sur lui, visiblement elle se croyait supérieure aux nains et à Nasuada. Sauf que l’amitié d’Orik était pleine et sincère, c’est pourquoi la dragonne avait aidé son petit homme à ne pas céder pour tenter un rapproché avec l’elfe qui semblait possible uniquement dans les rêves du garçon.
Demain il serait au Surda, avec les Vardens. Ces derniers avaient bien avancé dans l’Empire, et pris la ville de Aroughs. Maintenant il l’attendait pour conquérir Feinster et Melian. Bien que d’après les dernières nouvelles ce serait plus une prise de position qu’une réelle conquête. La nouvelle de la victoire dans les Plaines Brulantes c’était rapidement propagée et elle avait donné du poids à la cause des rebelles. Les citoyens craignaient moins le Roi, et voyaient dans les Vardens non plus une crainte mais un espoir de liberté et de vie meilleure.
Eragon craignait les retrouvailles avec son cousin. En effet depuis un bon moment il n’arrivait pas à voir Katrina, ce qui laissait supposer le décès de celle-ci. Saphira avait beau lui rappeler que Murtagh était toujours en vie et qu’il n’avait pas pu le voir avant leurs douloureuses retrouvailles dans les Plaines Brulantes, le garçon n’en était pas plus rassuré. Il appréhendait la colère de son cousin et la haine que celle-ci pourrait engendrer entre eux. Il aurait préféré ne pas avoir à rejoindre les Vardens ou tout du moins les habitants de Carvahall. Roran ne lui pardonnerait jamais d’être jamais d’être la cause de la mort de son père et de sa fiancée. Eragon le savait et le comprenait, l’idée de perdre son cousin arracha une larme au dragonnier. Son destin lui enlevait tous ce qu’il aimait. Garrow, tout d’abord, puis Murtagh et maintenant Roran, en outre il lui interdisait aussi d’aimer la femme de ses rêves, la princesse des elfes. Parfois il regrettait vraiment d’avoir trouver l’œuf Saphira, même si celle-ci était une compagne extraordinaire, elle ne pouvait remplacer tous ceux qu’il avait perdus. Même si les Vardens remportaient cette guerre, le garçon avec lequel il avait grandi ne pourrait lui pardonner.
« Tu as pardonné à Murtagh de nous avoir trahi et tué Hrothgar, pourquoi ton cousin ne pardonnerait-il pas. Ce n’est pas toi qui a incendié la ferme familiale, mais les Ra’zacs se sont les seuls responsable avec la folie de Galbatorix ! Comme pour Murtagh. » Sa voix, s’était adoucie sur la dernière phrase.
L’intervention de la dragonne fit sursauter Eragon et Arya par la même occasion, mais l’elfe se retint de questionner le dragonnier sur ce brusque soubresaut.

En même temps qu’elle devinait les contours de Cithri, Saphira aperçut Glaedr. Elle lui adressa alors un jet de flamme et salua leurs professeurs.
Glaedr lui rendit son salut et lui proposa qu’ils se posent à l’écart de la ville Surdane pour faire le point. Le dragon d’or avait l’air anxieux. Saphira lui demanda s’ils avaient Katrina avec eux et son interlocuteur répondit à la négative. Elle obéit, car il valait mieux que les deux cousins se retrouvent en tête à tête, la colère froide de Roran que pressentait Eragon n’avait pas besoin de public.
Saphira montra leurs amis à ses cavaliers et leur annonça qu’ils allaient, dans un premier temps atterrir hors de la ville, à l’abri des regards et des oreilles indiscrètes. Le garçon acquiesça, la moue pas franchement emballé. La princesse elfe semblait quant à elle impatiente de revoir des gens de son peuple.

Les deux dragons touchèrent le sol en même temps. D’un bond leste Arya et Eragon, regagnèrent terre. Le vieil elfe eut un peu plus de mal, et Roran descendit de sa monture tant bien que mal, la mine tout de même satisfaite de retrouver la terre ferme. Lorsqu’il leva les yeux vers son cousin, les craintes de celui-ci devinrent réalités. Il attendit que l’orage se déchaine, il savait qu’il ne pouvait rien faire contre. Le temps passa, Roran fixait toujours Eragon, l’œil empli de haine, et refusait visiblement de lui adressait la moindre parole. Cette réaction emplissait de douleur le cœur du compagnon de Saphira bien plus que les cris ou les coups, le regard de son camarade d’enfance était empli d’une haine sourde, derrière laquelle se tapissait un immense chagrin. La dragonne plus perspicace comprit rapidement, que s’il laissait la colère éclater, la tristesse la talonnerait et qu’il ne pourrait pas la contrôler. L’orgueil du jeune homme le retenait. Il se refusait de montrer sa peine, peut-être craignait-il d’être englouti par celle-ci, comme cela avait été le cas de son petit homme après sa discussion au sujet de Murtagh avec Oromis. Son regard se porta alors sur ce dernier. Il était bizarre, Glaedr aussi, que leur était-il donc arrivé là-bas. La dragonne formula la question de sorte que chacun puisse l’entendre, ce n’était pas poli mais cela ne servait à rien de faire des cachotteries à Arya, et Roran devait être tout aussi capable de répondre que leurs vieux maitres.
C’est le dragon or qui prit la parole.
« Nous avons affronté les Ra’zacs. » Il attendit, sembla reprendre ses esprits et continua. « J’ai voulu les affaiblir, par un jet de flammes, ca a marché. » Le dragon s’arrêta une fois de plus dans son récit. Eragon s’impatientait, il commençait à piétiner sur place, Saphira l’invita au calme, mais son influence fut vaine. Glaedr reprit, « quand ils ont roussi ils ont poussé un cri des plus stridents. » Il marqua une nouvelle pause mais plus brève, « les elfes ont l’ouïe plus fines et donc plus fragiles que vous les humains. » Il stoppa de nouveau son récit, observa les alentours de son regard d’or et le dirigea vers Eragon. « Il est sourd, il a perdu toutes capacités à communiquer via des mots dits, même par esprits. » Il reprit son souffle. « Je dois lui envoyer des images pour communiquer avec lui. »
Le jeune dragonnier resta atterré par cette terrible nouvelle, Arya cachait mieux ses émotions, mais laissait tout de même transparaitre une certaine stupéfaction.
Difficilement Eragon posa à la question dont il craignait la réponse presque autant que le Roi. « Et Katrina ? » il adressa cette interrogation au dragon, craignant bien trop le dernier représentant de sa famille.
« Ton cousin la pleure toujours, nous n’avons retrouvé que sa robe souillé et…
-ET ? » S’impatienta le dragonnier, le son de sa voix qu’il n’avait pu retenir, sortit Roran de sa torpeur et le dragonnier vit son regard flamboyer. Il eut juste le temps de préparer sa chute que son cousin lui sautait dessus, le rouant de coup de poings. Le dragonnier se concentrait sur sa respiration pour encaisser les coups de son ancien compagnon de jeux sans trop de dégâts.
Lasse de voir son petit homme se faire marteler sans rien dire, Saphira prit doucement dans sa gueule Roran et le déposa avec délicatesse quelques mètres plus loin. Lorsqu’il voulut repartir à l’assaut elle plaça sa gueule devant lui, montra les crocs et lâcha quelques flammèches, sous-entendant le sort qu’elle lui réservait si il refusait de se calmer.
Eragon n’appréciait pas l’intervention de sa dragonne. Il comprenait ce qu’éprouvait Roran et que n’aurait-il pas donné lui-même pour pouvoir se défouler sur la cause de ses ennuis.
La voix de Saphira tonna dans sa tête : « ce sont les Ra’zacs les responsables de la mort de Katrina et de Garrow, ni toi, ni moi, alors maintenant cesse de croire que tu es le centre de tout. L’unique cause des problèmes de l’univers se nomme Galbatorix et non Eragon. » Il entendit gronder dans son esprit et choisit de se faire oublier.
Glaedr, avait examiné l’échange avec les deux cousins et l’intervention de Saphira avec attention. Décidemment il ne comprendrait jamais les humains, toujours plus enclins à se battre qu’à se parler.
Il choisit de terminer son récit, s’adressant à la fois à Arya, à Eragon et Saphira. « Plus inquiétant.la cellule de sa fiancée était emplie de magie. Quand Oromis l’a, difficilement révélé, son problème de surdité génère quelques problèmes d’élocution, il y avait sous forme d’énigme le vrai nom de Saphira. » Le dragon laissa le temps à ses disciples et à la princesse d’elfe d’analyser ses paroles et leurs significations. Il les sentait tous trois plongés dans une intense réflexion. Roran était toujours tenu à distance par Saphira.
Puis il ajouta : « avant notre départ la chef Vardens, nous a informé que le Parjure avait séjourné à Helgrind. » En cet instant Eragon maudit le vieux dragon. Il n’aurait pas pu commencer par là, Murtagh connaissait donc le vrai nom de Saphira, donc le roi le connaissait aussi. Si il les rencontrait la dragonne serait piégée, il ne serait donc plus question de combattre. Il en parlerait avec Nasuada dès son arrivée, elle devait être au courant. Saphira se mêla à sa réflexion, « si il nous à laissé ce message c’est pour que nous puissions nous protéger en conséquences, notre suzeraine à peut-être raison, ton frère est peut-être retournable, si nous trouvons un moyen de le libérer de ses serments.
- Il n’y en a pas, tu le sais très bien. » Le ton du jeune homme était aussi acéré Zar’roc, il s’en aperçut et présenta immédiatement ses excuses à la dragonne, qui les accepta. Eragon était ainsi, vif et parfois irréfléchi mais pas méchant.
Les paroles du dragon d’or semblaient avoir plongé Arya dans une profonde réflexion.
Soudain, alors qu’ils pensaient qu’il en avait fini Glaedr leur parla de la seconde inscription.
« - Est-ce que ça peut avoir avec mon vrai nom ? » demanda le jeune dragonnier.
« - J’en doute, mais on ne s’est jamais, nous allons devoir nous afférer à le décrypter, car il s’y trouve certainement une information capitale. »
Le dragon or sonna le départ et tous s’envolèrent vers Cithri rejoindre les Vardens, plongé dans une profonde réflexion.
La belle brune aux yeux amandes est libre, elle attend son fiancé. L’amour ou ma mort sont les seules clefs de son rétablissement. Qu’avez voulu dire son frère. La belle brune, Katrina est rousse, qui pouvait-elle bien représenté. Et qui était son fiancé ? La seconde phrase était encore plus énigmatique. L’amour ou ma mort, quel amour et quel rapport entre l’amour et la mort de Murtagh ? Sont les clés de son rétablissement, la personne évoquée était donc libre mais blessée. Tous à l’exception de Roran retournait en boucle ces deux phrases, cherchant jeux de mots et signification caché, Arya s’essaya même aux anagrammes mais sans succès. Eragon espérait que Nasuada allait avoir une idée lumineuse.
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MessageSujet: Re: une suite possible du tome 2   une suite possible du tome 2 - Page 2 Icon_minitimeJeu 15 Jan - 12:59

Au cas où le petit mlessage la suite SVP s'adressait à moi la voilà.

Au bout d’une heure à peine ils se posaient au Surda. Tous le monde étaient prêts à partir, il ne resterait pas de Vardens au pays du Roi Orrin, ces derniers deviendraient ainsi autonomes, sans besoin de l’hébergement des autres. Nasuada donnant de cette façon l’unité d’un peuple et non plus d’un simple groupe de rebelles.
Les dragons venaient tous juste de se poser que déjà la foule les entourait. Horst et ses fils accouraient d’un côté, de l’autre le Roi du Surda, Nasuada et ses conseillers venaient au devant de la dragonne saphir et ses cavaliers.
Le forgeron poussa ses fils, pour aider Roran à descendre, les deux frères échangèrent un regard, Roran pouvait marcher, il était seul et ne devait pas avoir besoin d’être humilié par le forgeron. Toutefois sitôt, qu’il passa devant eux il sentit la poigne ferme de Baldor à gauche et à droite d’Albriech. Au loin Gertrude le guettait. Il n’eut pas un regard vers son cousin et les Vardens il prit directement le chemin du camp de son village.
La suzeraine Vardens, avait une démarche altière mais Eragon fut frappé de voir comment elle semblait avoir vieillie en quelques temps. Saphira lui fit remarquer qu’il avait eu la même impression en se regardant dans le miroir, et selon elle il n’y avait rien d’inquiétant là-dedans puisque le temps passait d’une façon ou d’une autre. Son ami était sceptique mais il était inutile de discuter.
Nasuada salua chaleureusement les nouveaux arrivants. Puis elle les congédia tout en rappelant discrètement à Eragon qu’elle souhaitait s’entretenir avec lui.

Eragon déposa ses affaires, fit un brin de toilette, grignota avant de se diriger vers la tente de la princesse ébène. Il était à peine arrivé devant sa tente que les gardes l’introduisaient auprès de leur souveraine.
« Bonjour Tueur d’Ombre ». De sa voix calme se dégageait une certaine chaleur mais d’un regard elle congédia Angela et tous ceux qui étaient dans la pièce. Elle dirigea ensuite ses yeux sur le dragonnier qui prononça les mots pour qu’aucun son ne sorte de la pièce et que les paroles dites ici restent dans la confidentialité.
« Ton séjour chez les elfes s’est-il bien passé ? » Son ton amical apaisait le dragonnier, qui se sentait ici en sécurité. Il avait envie de ne rien lui cacher. Il se rendit compte de l’admiration qu’il éprouvait à l’égard de la jeune femme. Il s’aperçut qu’ils avaient lié une relation particulière basée sur la sincérité et la confiance. Des rapports très différents de ceux qu’il entretenait avec Arya. Sans qu’il comprenne pourquoi il eut un pincement au cœur.
- « Très bien, répondit-il même si le temps imparti était trop court pour achever mon apprentissage. Oromis a décidé de venir ici pour permettre à la fois votre sécurité et parfaire mes connaissances de dragonnier, afin que nous puissions vaincre Galbatorix. » Bien qu’il était persuadé de ses propos, il eut l’impression qu’il sonnait faux. La fatigue sans doute. Son interlocutrice le fixait, attendant visiblement une suite mais le jeune homme ne savait que dire tellement il était surpris du son de sa propre voix sur ces quelques paroles.
- « Eragon, j’aimerai que la suite de notre discussion reste entre nous, je t’interdis d’en parler avec Arya et souhaite que tu n’en parles pas plus à d’autres car comme tu le sais les racontars sont bien plus rapides que nos meilleurs messagers.
- Bien sûr.
- Promets le moi, s’il te plait, je connais les elfes et je sais de quoi ils sont capables. »
Eragon n’aimait pas ça, mais Saphira le poussait à aller dans le sens de la Varden. Il choisit donc de faire le serment en ancien langage qu’il ne parlerait à personne du contenu de cette conversation et qu’eux-seules auraient connaissances des phrases échangées ici. A sa grande surprise la dragonne fit de même ce qui signifiait que s’il ne partageait pas l’avis de Nasuada, il n’aurait aucun moyen d’aller à l’encontre de l’allégeance faite à sa suzeraine. Le dragonnier devrait avoir des explications avec sa monture. Celle-ci ignora délibérément sa colère.
- « Si je t’ai demandé cela Eragon, c’est que le comportement des elfes depuis leur arrivé ne me convient pas. Ils me prennent de haut comme si ils n’avaient aucune considération pour ce que je représente. Chaque chose que je leur demande semble être la pire corvée. Il refuse d’aider le Du Vangr Gata a progressé alors qu’on en a terriblement besoin, et refuse de me dire quoi que soit, voilà en gros la situation avec eux. Ils sont des électrons libres c’est pourquoi je m’attends au pire, à moins qu’ils acceptent d’obéir à Arya.
- Ils le feront puisque c’est leur princesse.
- Certainement mais je doute que cela leur délie la langue. Ils nous cachent beaucoup de choses, et certaines sont très probablement capitales pour le combat que nous menons mais ils les gardent pour eux. Ils exigent que nous leur donnions toute notre connaissance et tous nos plans et nous ne recevons rien en retour, ou plutôt très peu, très difficilement. Je doute qu’Arya accepte de nous en dire plus. Ils ne nous font pas confiance et se croient tout permis.
Visiblement sa suzeraine n’appréciait guère la compagnie du beau peuple. Il sentit la fierté de Saphira à cette idée. La dragonne était de tout cœur avec la chef Varden.
Soudain le regard de la jeune femme se posa sur l’épée du garçon.
- « Tu as une nouvelle arme ?
- Oui.
- Ce sont les elfes qui te l’ont forgée ?
- Pas vraiment mais tu connaitras l’histoire de cette arme en même temps qu’Orik et Arya. »
Nasuada hocha la tête, soit.
Elle le mit ensuite au courant de tous ce qui c’était passé ici et enfin des rapports des espions. L’un d’eux annonçait que le Roi se préparait à une bataille. Il faisait grossir ses troupes, et préparait des charriots. C’était il y a une dizaine de jours.
Un autre confirmait que Murtagh servait le Roi contre son gré. Il était honteux de ce qu’il était mais quelque chose faisait qu’il ne souhaitait pas que sa situation évolue. Une peur immense d’après l’espion. Cela datait d’une semaine, il était arrivé hier. Il était impossible de retourner son frère même si celui-ci jouait un rôle qu’il méprisait.
Suite à cela elle lui expliqua qu’elle limiterait sa conquête à ses trois villes, car ce territoire était amplement assez grand pour pouvoir le défendre convenablement. Il sentit la fierté de la dragonne, elle admirait la sagesse de Nasuada. Toutefois, cette dernière demanda au dragonnier si il pensait que son ancien maitre accepterait de se rendre sur l’Ile de Beirland essayé de rallier les habitants à leur cause.
Le garçon lui expliqua alors ce qui était arrivé à Oromis.
- « Il refusera d’être accompagnée par l’un de mes conseillers ?
- Je ne sais pas, j’en parlerai à Glaedr.
- Seulement de cela Eragon ?
- Bien sûr. »
Enfin il lui fit part des découvertes d’Oromis sur les murs de Helgrind.
Nasuada pencha la tête. Elle ne comprenait pas à quel jeu jouait celui qui avait fait battre son cœur comme aucun autre homme. Il leur laissait des indices, se confiait être contre les idées du Roi, mais refusait de ne plus le servir, même si il existait un moyen de le délier de ses serments. Etait-ce de la faute du dragon ? Celui-ci était-il entièrement dévoué à la cause de l’Empereur. Elle releva brusquement la tête en arrière tentant de refouler les larmes. Puis fixant de ses yeux brillants le dragonnier, elle le congédia et sollicita qu’il demande à Arya qu’elle vienne la voir.

Quelques instants après, la princesse elfe ressortait de la tente de la fille d’Ajihad après une âpre discussion. Les accusations de Nasuada résonnaient dans sa tête sous formes d’incessantes questions dont elle ignorait pour la plupart la réponse. En écho vinrent s’ajouter les paroles d’Angela, le lendemain de la victoire dans les plaines brûlantes. Visiblement son éloignement lui avait donné une ignorance qu’elle détestait, et ce d’autant plus qu’elle savait que Myaolïn n’y répondrait pas. En outre il était l’ancien du groupe et avait donc une aura particulière dessus, qu’il ne cèderait pour rien au monde surtout pour quelqu’un qui avait vécu loin de son peuple si longtemps.

Nasuada n’avait pas obtenu plus d’informations d’Arya que de ces concitoyens. Elle devrait donc rester vigilante et attendre, elle ne pouvait rien faire d’autres. Cette situation lui pesait, elle avait besoin plus que jamais d’un confident, de quelqu’un qui la fasse rire et la rassure. Elle ferma les yeux tentant de retenir les gouttes salées qui voulaient s’en échapper. Elle souhaitait ardemment que tous cela soit bientôt fini, et elle comprenait plus que jamais ceux qui préférait fermer les yeux et attendre plutôt que de se rebeller et vivre une vie sans lendemain, que sans pause heureuse, sur un fil, dans un équilibre instable toujours plus proche de la mort et du désespoir.

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MessageSujet: Re: une suite possible du tome 2   une suite possible du tome 2 - Page 2 Icon_minitimeJeu 15 Jan - 13:02

et même le chapitre suivant.

22.
Un message mystérieux


Malgré un sommeil agité Murtagh sentit qu’on tentait de pénétrer son esprit. Visiblement son adversaire était un amateur car il ne ressentait qu’un vague effleurement, un tâtonnement approximatif d’aucune discrétion. Il s’empara sans peine de la conscience de celui qui tentait de pénétrer la sienne. La surprise le saisit, ce n’était pas un sorcier mais une jeune femme brune qu’il connaissait très bien.
« Bonjour », murmura-t-il d’une voix suave à la jeune femme.

A plusieurs kilomètres de là une jeune femme brune était fixée par un homme rachitique paraissant bien plus vieux qu’il ne l’était. Il portait sur elle un regard inquiet, il était assis et ses jambes tremblaient, ses doigts ne cessaient de pianoter et il changeait sans cesse de position. Face à cet hurluberlu, la jeune femme avait bien du mal à se concentrer. En plus cet homme lui demandait quelque chose d’impossible à réaliser : rentrer en contact avec le dragonnier du Roi.
L’homme mystérieux lui avait expliqué que le garçon avait avec elle un lien particulier lié aux nombreuses semaines qu’ils avaient passées ensemble. Comme elle était capable de protéger son esprit, elle devait être capable de trouver à l’intérieur de celui-ci trace du fils de Morzan.
Cette tâche lui avait parue impossible. L’homme avait haussé les épaules dépité et elle lui avait offert le couvert. Elle vivait dans une fermette abandonnée, ayant tout juste de quoi se nourrir. Il restait quelques légumes en terre quand elle était arrivée, et elle savait pécher. Avec pas grand-chose elle arrivait malgré tout à faire de bons petits festins.
Soudain, alors qu’elle posait les assiettes ébréchées et dépareillées, l’homme bondit sur ces pieds, la fixa et lança « vous souvenez de ce qu’on vous a dit lorsque l’on vous a appris à protéger votre esprit. » Elle fut tellement surprise, à peine une seconde avant il semblait en pleine médiation, qu’elle lâcha les assiettes qui s’éclatèrent par terre. Elle retourna vers le buffet et s’aperçut qu’il ne restait plus qu’une assiette.
« Ce n’est pas grave, » dit l’homme, il prononça un mot étranger et les morceaux se recollèrent, elles étaient maintenant en meilleur état qu’avant leur chute.
La jeune femme aux longs cheveux bruns resta interdite. Bien sûr, ce n’était pas la première fois qu’elle voyait de la magie, le dragonnier qui lui avait appris à protéger son esprit l’avait pratiquée devant elle, mais elle ne pensait pas que cet homme maigrelet puisse être magicien, le seul qu’elle avait vu était en pleine santé, avec une musculature à faire palir le meilleur chevalier. D’ailleurs… « Comment se fait-il que vous connaissiez la magie et que vous ne pouvez pas rentrer en contact avec lui ?
- Parce que contrairement à vous Mademoiselle, je ne l’ai jamais rencontré ailleurs que dans mes songes, et je n’ai donc pu tisser avec lui aucun lien particulier. »
La réponse ne semblait pas satisfaire son interlocutrice, mais elle était la stricte vérité, en outre il était un piètre magicien.
Elle déposa la soupe dans les assiettes, l’homme sortit de ses sacoches un morceau de pain, il n’était pas énorme mais il y en avait suffisamment pour deux, il le cassa et donna la moitié la plus grosse à sa compagne qui le remercia timidement, toujours impressionné par ce personnage étrange.
« Donc, reprenons vous souvenez de ce qu’on vous a appris au moment de l’apprentissage de la protection de votre esprit ?
- En partie, oui, » répondit-elle, toujours intimidée et de plus en plus mal à l’aise.
Percevant le trouble de la damoiselle, l’homme choisit, à contre cœur de manger sa soupe avant de lui en demander plus.
Il renchérit sitôt qu’elle eut vidé son assiette.
« Alors dites-moi tout ce que vous vous souvenez. »
Sans qu’elle sache pourquoi elle s’exécuta. L’homme la regardait admiratif. On n’avait peut-être pas appris à lire à cette femme mais elle avait une mémoire extraordinaire. Il était bluffé par ces capacités. Il hocha la tête quand elle eut fini et profita qu’elle faisait la vaisselle pour mettre en ordre tout ce qu’elle venait de lui apprendre.
Quand elle eut terminée sa besogne, il lui demanda de reprendre car il devait à tout prix rentrer en contact avec le compagnon du dragon rouge, le sort de l’Alagaësia était entre leurs mains.
Elle était arasée et se fichait pas mal du sort de l’Alagaësia, son destin à elle était perdue, avec son fiancé et leur belle histoire. Elle allait très certainement devoir croupir dans ce trou perdu où il ne lui resterait plus que deux choix : la mort ou épouser un garçon du village qu’elle n’aimait pas, avec qui elle devrait avoir des enfants et devenir une épouse et une mère aimante. Parfois, elle regrettait d’avoir survécu au dragonnier.
Toutefois, elle se plia aux exigences du vieil homme, après tout elle n’avait pas grand-chose d’autres à faire. Il lui remémora certains passages de ces cours, en lui disant que ces détails étaient la base de leur réussite, c’est dans ces derniers que se trouvait selon lui la solution pour rentrer en contact avec le compagnon du dragon vermeil. L’homme semblait d’ailleurs fasciné par cet animal.
Elle recommença guidé par l’ermite et finit au bout de plusieurs heures, alors qu’elle tombait de fatigue à percevoir un filament qui la guidait hors de son esprit, elle obéit au vieil ahuri et le suivit mais il était tellement tenu, fragile que c’était extrêmement difficile. Elle était en train de jouer l’équilibriste sur un fil de poussière, au dessous duquel elle ignorait ce qui se trouvait, mais sa concentration lui empêchait de se poser des questions. Soudain elle heurta un mur, l’étrange homme lui dit alors de le suivre mais elle n’en eut pas le temps, la voix de Murtagh résonna dans sa tête.
Elle sursauta et rejoignit son corps d’un bond. L’homme était là qui la fixait. « Alors ? » dit-il, il était toujours en mouvement, le regardait exténuai la jeune femme déjà épuisée. « Il m’a saluée.
- Et ?
- C’est tout », répondit-elle irritée.
« - Il va falloir recommencer alors
- Non ! » Elle était catégorique. Elle ne tenait plus sur ses jambes, et n’allait pas se tuer pour une mission inutile qu’elle ne comprenait pas.
« - Mademoiselle, s’il vous plait, il le faut.
- Non, » répéta-t-elle sur le même ton.
« - C’est la seule solution pour permettre aux Vardens de continuer leur combat. Si le dragon rouge et son dragonnier reste sous les ordres du Roi, les rebelles seront anéantis dans quelques mois.
- Et que voulez-vous que ça me fasse ? » Le ton de la jeune femme était cinglant. Son interlocuteur habitué à la tranquillité de l’isolement eut l’impression de recevoir une décharge d’énergie magique monumentale, digne d’un puissant dragonnier tel Morzan. Comment pouvait-il la rallier à ses convictions et par la même à son combat. Alors qu’il observait la jeune femme, il la vit sursauter. Il se releva prêt à lui apporter son aide, le regard empli d’une inquiétude sincère.
Les yeux de la jeune femme se posèrent sur lui. Elle dit :
« - Il est là. Il aimerait savoir pourquoi vous voulez rentrer contact et comment vous pensez pouvoir l’aider lui et son dragon à ne plus servir le Roi. »
Le visage de l’homme s’illumina, il rajeunit d’une douzaine d’années en quelques centièmes de secondes.
« Dites lui d’entrer la grotte, je sais que ces paroles ne lui parlent pas aujourd’hui, mais le jour venu, il saura. Allez dans cette grotte est le seul moyen de le délier des serments qu’il à fait au « Tyran Suprême ». Merci Mademoiselle. Je repartirai demain.
- Murtagh souhaite que vous restiez avec moi. Ils nous proposent de rejoindre les Vardens.
- J’accepte de rester avec vous mais il est encore trop tôt pour moi pour rejoindre les Vardens j’ai encore beaucoup de choses à régler avant. Toutefois, je vais vers Belatonna, nous pourrions faire la route ensemble, cela vous rapprochera des Vardens et moi de ma mission. »
La jeune femme hocha la tête, faisant onduler sa magnifique chevelure brune.


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MessageSujet: Re: une suite possible du tome 2   une suite possible du tome 2 - Page 2 Icon_minitimeLun 3 Aoû - 20:16

J'essaie à ma façon de redonner un peu de vie à ce forum, z'êtes ou les filles?


23.
En route vers Buragh




Quelques jours plus tard Murtagh, partait avec Thorn, à la tête d’une armée de 30000 hommes, accompagné de quatre puissants mages. Tous étaient réunis dans la cour impériale, montrant par leur départ la puissance du Roi. Officiellement ils allaient récupérer les villes prises par les rebelles.
Alors qu’il s’apprêtait à chevaucher son dragon, le jeune homme remarqua Saléïa qui s’approchait. Il alla au devant de la jeune femme. Celle-ci comptait beaucoup pour lui, car elle était l’une des rares personnes, avec Nasuada, à avoir été au-delà des apparences. Elle ne l’avait pas considéré comme un parjure, pas même comme le fils du traitre suprême. Elle s’était intéressée à lui comme à n’importe qui d’autres, sans a priori. Elle lui avait ouvert son cœur, et il le lui avait rendu dans la mesure du possible. Elle était devenue une amie précieuse et même plus selon son dragon. La demoiselle, comptait beaucoup trop aux yeux de Murtagh, pour qu’il entache sa dignité, ce que le dragon vermeil ne parvenait pas à comprendre.
" Fais attention à toi, Murtagh, ô puissant dragonnier. »
Le jeune homme sourit, elle tendit alors les bars autour de son cou et y attacha une chaine à laquelle pendait une figurine représentant un dragon crachant un jet de flamme, qui semblait être en cristal. Le jeune homme ne sut que répondre, il avait remarqué le bijou autour de la gorge de la jeune femme, mais n’avait jamais osé la questionner dessus, bien que cela piquait sa curiosité. Avec un air gourd, il le remercia et lui baisa la main.


« C’est un bijou de famille, il appartenait à mon grand père,
grand-mère me l’a offert à sa mort car selon elle les hommes n’ont pas à porté de pendentif, partant de ce point de vue il ne pouvait revenir à mon frère ou à mon père. Il veillera sur toi comme il a veillé sur moi. Et je trouve qu’il te va à ravir.


- Et toi, qui veilleras sur toi ?


- Je ne pars pas à la guerre et je suis assez grande pour me débrouiller seule. »


Il hocha la tête, les yeux emplis de tristesse, celle de quitter sa seule amie et aussi celle de devoir partir massacrer des innocents, même si c’était des nains qui le haïssait parce qu’il était le fils de Morzan, et qu’il n’aurait jamais du naitre.

Sans l’embrasser, sans même un geste d’au revoir il se dirigea vers son
dragon prêt à décoller le cœur gros.
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